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Coût d'un accident majeur

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Invisibles retombées (45 min - VOSTEng) Invisibles retombées (Fukushima film / Trailer)

Quid de l'accident de trop ?

Qui seraient les liquidateurs en cas de catastrophe nucléaire en France ? A Tchernobyl puis à Fukushima, on les a appelés les «liquidateurs».

Qui seraient les liquidateurs en cas de catastrophe nucléaire en France ?

Au péril de leur santé, ces hommes et ces femmes sont intervenus directement sur les lieux de l’accident nucléaire. Et si une telle catastrophe devait se produire en France, qui seraient les «liquidateurs» ? Qui serait chargé de monter en première ligne pour limiter les conséquences d'un grave accident ? Les premiers à agir sont les personnels de l’exploitant du site nucléaire. «Ce sont eux qui connaissent le mieux les installations, qui savent rebrancher l’électricité, réinjecter les fluides», explique Bruno Verhaeghe, adjoint à la direction environnement et situation d’urgence de l’Agence de sûreté nucléaire (ASN). «Il y a deux groupes d’intervenants», poursuit Bruno Verhaeghe.

A lire aussiA Fukushima, «on retire la terre» Ces personnels doivent avoir reçu une formation initiale d’au moins 18 heures, et en reçoivent une autre de remise à niveau une fois tous les trois ans. Des seuils d’exposition aux rayons réhaussés. ACRO association pour le contrôle radioactivité dans l'ouest. Conjoncture : Un accident nucléaire majeur coûterait 400 milliards d'euros. INFOGRAPHIE - Pour la première fois, des économistes ont réalisé une évaluation précise des coûts qu'entraînerait en France une catastrophe nucléaire comparable à celle survenue au Japon en 2011.

Conjoncture : Un accident nucléaire majeur coûterait 400 milliards d'euros

Un peu moins de deux ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, au Japon, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a publié les conclusions d'une étude chiffrant pour la première fois les conséquences financières d'un accident majeur sur l'un des réacteurs d'EDF en France. Dans le pire des cas, la facture serait extrêmement lourde pour l'État français, autour de 400 milliards d'euros, ce qui provoquerait la faillite d'EDF et impacterait la croissance économique du pays sur près d'une décennie. Réfugiés radiologiques. Un accident nucléaire coûterait jusqu'à 5.800 milliards d'euros. L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) va publier les résultats détaillés de ses travaux sur le coût d'un accident nucléaire, après la publication dimanche 10 mars par le "JDD" sur la base d'un rapport de 2007 d'un chiffrage maximum de 5.800 milliards d'euros, qu'il affirme être "fort peu réaliste".

Un accident nucléaire coûterait jusqu'à 5.800 milliards d'euros

Ce rapport confidentiel de l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), cité par le "Journal du dimanche" (JDD), évaluait le coût d'une catastrophe nucléaire, en incluant les pertes économiques mais aussi les coûts environnementaux et les dépenses de santé. Selon ce rapport établi en 2007, le coût d'un accident majeur pouvait aller de 760 milliards d'euros pour un "cas de base" à 5.800 milliards d'euros, soit l'é"quivalent de trois années de PIB, dans le cas d'une situation particulièrement catastrophique. "Fort peu réaliste" Un accident nucléaire pourrait coûter 5 800 milliards d'euros en France. 2013 - Coût d'un accident nucléaire en France : jusqu'à 5800 milliards d'euros. Campagne de l’association allemande .ausgestrahlt sur le coût de l’électricité Traduction : « Ce coût de l’électricité est trop élevé.

2013 - Coût d'un accident nucléaire en France : jusqu'à 5800 milliards d'euros

On peut payer la transition énergétique, mais l’électricité nucléaire se paye de la vie ! » Des informations « chaudes » tenues secrètes pendant des années En novembre 2012, à Bruxelles, lors du forum Eurosafe, une présentation de Patrick Momal, un économiste travaillant pour l’IRSN, révèle qu’un accident grave en France pourrait coûter 160 milliards d’euros, voire 430 pour un accident majeur (à titre de comparaison, l’accident d’AZF et le naufrage de l’Erika n’ont coûté "que" 2 milliards d’euros). Alors peu médiatisées, ces données ne sont présentées en France que le 6 février 2013, à Cadarache. Accident nucléaire : le spectre du désastre économique ajouté à la catastrophe sanitaire. Les résultats de l’analyse menée par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) publiés mercredi 7 février sur le coût d’un accident nucléaire en France sont pour le moins alarmants.

Accident nucléaire : le spectre du désastre économique ajouté à la catastrophe sanitaire

En plus de l’impact sanitaire pour les populations et les atteintes irréversibles à l’environnement, les conséquences économiques d’un tel accident seraient de nature à ébranler l’économie du pays tout entière. Un risque pour lequel l’État n’a d’ailleurs souscrit, et pour cause, aucune assurance. Depuis Fukushima, on sait bien qu’un accident nucléaire de grande envergure est possible, même dans un « grand pays industriel ». Même l’Autorité de Sûreté Nucléaire française se refuse à garantir qu’il n’y aura jamais en France un accident nucléaire. Cette première étude publique en fixe la possible facture. EELV en appelle donc au réveil des consciences et à l’approfondissement des connaissances. Jean-Philippe MAGNEN, Elise LOWY, Porte-parole.