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General finance & markets

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The New Grammar of Power - Javier Solana and Daniel Innerarity. Exit from comment view mode.

The New Grammar of Power - Javier Solana and Daniel Innerarity

Click to hide this space MADRID – Humanity’s main concerns today are not so much concrete evils as indeterminate threats. We are not worried by visible dangers, but by vague ones that could strike when least expected – and against which we are insufficiently protected. There are, of course, specific, identifiable dangers, but what worries us most about terrorism, for example, is its unpredictable nature. What is most disturbing about the economy these days is its volatility – in other words, the inability of our institutions to protect us from extreme financial uncertainty. Generally, much of our uneasiness reflects our exposure to threats that we can only partly control. Sauve-qui-peut sur les marchés. - Indice Dow Jones de la Bourse de New York le 5 août 2011 à la clôture Brendan McDermid / Reuters - Malgré le «petit mieux» de vendredi 5 août après midi - un bon indice d’emplois aux Etats-Unis autorisant un léger rebond des cours de Bourse - les marchés financiers ont retrouvé l’ambiance de sauve-qui-peut de septembre 2008, à la suite de la chute de la banque américaine Lehman Brothers.

Sauve-qui-peut sur les marchés

Les taux d’intérêt grimpent, les banques ne se prêtent plus l’une à l’autre, les primes de couverture ont atteint des sommets depuis la création de la zone euro et les Bourses s’écroulent. Les requins sont bons pour l'économie. - Aquarium de Cape Town, en Afrique du Sud, REUTERS/Finbarr O'Reilly -

Les requins sont bons pour l'économie

Learning from Crises - Harold James. De l’auto-réalisation dans la crise de la dette souveraine. On a coutume de faire le procès de la spéculation ou des agences de notation lorsqu’il s’agit d’expliquer les crises sur les marchés ou des mouvements de marché qui seraient totalement déconnectés des fondamentaux.

De l’auto-réalisation dans la crise de la dette souveraine

Certes, l’on a souvent assisté à des déviations significatives des prix des actifs par rapport aux fondamentaux avec des conséquences souvent déstabilisantes pour l’économie : volatilité excessive de certains prix d’actifs avec des risques de chocs patrimoniaux ; volatilité excessive pouvant transformer rapidement les excès d’endettement en crises de solvabilité. Il est souvent admis que les marchés ont absurdement surévalué certains prix d’actifs financiers et ont ensuite précipité les crises quand ils se sont aperçus de la déconnection criante entre la réalité économique et la valorisation des actifs financiers en question.

La guerre des obligations, symbole de deux morales financières. LONDRES – La Grèce ne va pas pouvoir honorer sa dette extérieure – c'est un secret de Polichinelle.

La guerre des obligations, symbole de deux morales financières

The Perverse Politics of Financial Crisis. CHICAGO – In trying to understand the pattern and timing of government interventions during a financial crisis, we should probably conclude that, to paraphrase the French philosopher Blaise Pascal, politics have incentives that economics cannot understand.

The Perverse Politics of Financial Crisis

From an economic point of view, the problem is simple. When a sovereign borrower’s solvency has deteriorated sufficiently, its survival becomes dependent on market expectations. If everybody expects Italy to be solvent, they will lend to Italy at a low interest rate. Il faut "monnayer" l'avenir plutôt que le passé. En pleine dépression mondiale, quand les rigueurs de l’étalon-or bridaient la création monétaire, François Simiand rappelait une des fonctions essentielles de la monnaie, « qui est de constituer une anticipation, disons mieux, une réalisation dès maintenant actuelle d’une richesse future »(1) .

Il faut "monnayer" l'avenir plutôt que le passé

Aujourd’hui, l’hypothèse que les dettes publiques soient financées par la création monétaire est considérée comme une hérésie économique au point que Ben Bernanke lui-même a renoncé, au moins verbalement, au Quantitative Easing III. Or, si l’on considère que ces dettes ont majoritairement pris la forme de dépenses de transfert et donc, de consommation courante, on peut dire que leur effet sur la croissance est globalement éteint. Pire, le collatéral des dettes, les actifs qu’elles ont servi à financer, a disparu.

The Root of All Sovereign-Debt Crises. NEW YORK – The Greek debt crisis has prompted questions about whether the euro can survive without a nearly unimaginable centralization of fiscal policy.

The Root of All Sovereign-Debt Crises

There is a simpler way. Irresponsible borrowing by governments in international credit markets requires irresponsible lending. Bank regulators should just say no to such lending by institutions that are already under their purview. Mais où sont passés les responsables de la dette? Mais où sont passés les responsables du désastre de la dette?

Mais où sont passés les responsables de la dette?

Cet article ne se contente pas d'élaborer une analyse, il essaie aussi de ne pas verser dans l'opinion et le jugement manichéens, et tente également de proposer certaines solutions. Tout d'abord, de quelle dette parlons-nous? Panique sur les marchés : du complexe de Gulliver au cygne noir. Les marchés dévissent.

Panique sur les marchés : du complexe de Gulliver au cygne noir

A Contagion of Bad Ideas. NEW YORK – The Great Recession of 2008 has morphed into the North Atlantic Recession: it is mainly Europe and the United States, not the major emerging markets, that have become mired in slow growth and high unemployment. And it is Europe and America that are marching, alone and together, to the denouement of a grand debacle. A busted bubble led to a massive Keynesian stimulus that averted a much deeper recession, but that also fueled substantial budget deficits. Remise des dette publiques et risque d'inflation. "La solution à la crise de la dette : un grand emprunt à l’échelle internationale" ENTRETIEN La crainte d'une contagion de la crise de la dette en zone euro à l'Espagne et à l'Italie se fait de plus en plus vive.

Une autre économie est possible. Umberto Eco commençait une des ses conférences ainsi : «La légende raconte, et si elle n’est pas vraie elle est bien trouvée, qu’un jour Staline demanda : Le pape, combien de divisions ? La suite des événements nous a prouvé qu’en certains cas les divisions sont importantes, mais qu’elles ne sont pas tout. Il existe des pouvoirs immatériels, non évaluables en termes de poids, qui, en quelque sorte, pèsent lourd». J’aime cette citation car elle s’applique très bien à l’économie en général et au monde où nous vivons : face à tout ce que l’on nous «vend» comme «important», il y a des choses qui, à long terme, pèsent beaucoup plus "lourd" et qui ne se mesurent pas (toujours) en termes d’argent : l’environnement, la vie humaine, la convivialité, l’art, l’amour, la connaissance...

Cri du cœur d'un libéral : créons, citoyens, nos propres monnaies ! Je ne sais pas si « la guerre est une chose trop sérieuse pour être laissée aux militaires », mais la monnaie est définitivement une chose trop sérieuse pour être laissée aux mains des banquiers centraux et des Etats. Il est d'ailleurs très probable que d'ici quelques décennies les citoyens reprennent directement la main sur la monnaie. La démocratie financière. - REUTERS/John Kolesidis - Peu de gens ont encore réalisé que ce qui se joue en Grèce aura, à terme, une influence sur le montant des retraites que bien des Français touchent ou toucheront dans les décennies à venir. En effet, une part importante de l’épargne placée en assurance-vie est investie en obligations d’Etat européennes, considérées comme les plus sûres par les assureurs. Et si ces obligations ne sont pas honorées, nos banques, nos compagnies d’assurances, leurs actionnaires et leurs clients seront les premières victimes.

Aussi, en bonne logique de marché (surtout de marché financier), était-il prévisible qu’on choisisse une fois de plus de faire payer les contribuables plutôt que les actionnaires. Et c’est bien ce qui s’annonce. The Ideological Crisis of Western Capitalism - Joseph E. Stiglitz. Defaulting to Big Government - Simon Johnson. Exit from comment view mode. Click to hide this space. Guerre des monnaies, mythes et réalités, par Laurent L. Jacque. La fuite en avant des grandes économies Le 21 novembre, l’Irlande sollicitait l’aide de l’Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI). The Battle of the Bonds. LONDON – Everyone knows that Greece will default on its external debt. The only question concerns the best way to arrange it so that no one really understands that Greece is actually defaulting. Confessions of a Financial Deregulator - J. Bradford DeLong.

Exit from comment view mode. Click to hide this space BERKELEY – Back in the late 1990’s, in America at least, two schools of thought pushed for more financial deregulation – that is, for repealing the legal separation of investment banking from commercial banking, relaxing banks’ capital requirements, and encouraging more aggressive creation and use of derivatives. Bank Regulation’s Capital Mistake - Amar Bhidé. Exit from comment view mode. Click to hide this space. A Tale of Two Defaults - Daniel Gros. Exit from comment view mode. Click to hide this space BRUSSELS – Once upon a time, there was a country plagued by large deficits, high inflation, and decades of economic stagnation. A Failed Global Recovery - Stephen S. Roach.

Exit from comment view mode. Click to hide this space. Pas de vacances pour la crise de l'euro. En décembre 2009 lors d’une conférence, j’avais annoncé une nouvelle crise et l’implosion de l’euro à des chefs d’entreprise. Ils m’écoutèrent poliment, sans broncher. Dans "Ma réponse à Michel Rocard", publiée sur ce site cette semaine, je confirme mon premier diagnostic et dans "Ma réponse à Nathalie Kosciusko-Morizet", également sur ce site, je confirme le second.

La crise des subprimes est une pré-crise annonciatrice d’une Grande dépression dont les raisons sont celles évoquées dans "Ma réponse à Michel Rocard" : plans de relance insuffisants, réforme bancaire inadéquate et absence de coordination mondiale. Annoncer une nouvelle crise est devenu un lieu commun.

« Vive la crise ! », saison deux, par Laurent Cordonnier. Comprendre la Banque et l’argent. Les démons de la finance sont de retour. Marchés financiers : la tempête approche. Réponse à l'article de Michel Rocard - Marchés financiers : la tempête approche. L’investissement direct des épargnants dans les entreprises permettrait l’assainissement des pratiques financières. Trop de finance ? Non, trop de politique. Faillite et grand gouvernement. Défaut souverain ou austérité.

Règle d’or : Keynes réhabilité ?