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Liberalisme-economique-et-csq

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Monopoly un jeu anti-capitaliste? En guise de (malheureuse) conclusion, voici un extrait d’un article de largeur.com: Elizabeth Magie refuse tous droits d’auteur.

Monopoly un jeu anti-capitaliste?

L’activiste pense encore qu’une commercialisation à grande échelle va promouvoir la taxe unique. Sauf que son livret d’instruction passe à la trappe et que les adeptes du jeu ont davantage de jubilation que de scrupules à ruiner leurs adversaires. Son jeu didactique et contestataire devient le symbole d’un capitalisme en pleine renaissance après la crise de 1929. Darrow qui, lui, ne rechigne pas aux royalties fait fortune et devient le premier milliardaire du Monopoly. Une photo du premier plateau de Landlord's Game. Beaucoup plus tard (1974) allait sortir l’Anti-Monopoly, de Ralph Anspach, un Monopoly essayant de renouer avec l’esprit d’origine.

Economistes : la guerre entre orthodoxes et hétérodoxes est déclarée. Rien ne va plus dans le petit monde des économistes divisés entre orthodoxes – les tenants d’une vision néolibérale de l’économie – et les hétérodoxes – les autres.

Economistes : la guerre entre orthodoxes et hétérodoxes est déclarée

Objet de cette guerre ouverte à coup de courriers au ministère ou de tribunes publiées dans les médias ? La création d’une nouvelle section d’économie au sein du Conseil national des universités (CNU) qui délivre, entre autres, les sésames pour enseigner. Cette nouvelle section souhaitée par l’Association française d’économie politique (AFEP) – qui regroupe les hétérodoxes – a tout d’abord été soutenue par la ministre de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem avant qu'elle fasse volte-face sous pression des orthodoxes.

Lesquels sont vent debout contre une nouvelle section "fourre-tout" qui va servir à caser les "ratés" ou "frustrés" du système universitaire. Ambiance. Les économistes hétérodoxes sont-ils en voie de disparition ? Des négociations internationales secrètes sur les services, dévoilées par Wikileaks. Un traité international négocié discrètement entre 50 pays, qui vise à libéraliser le marché des services et empêcher toute régulation du secteur financier ?

Des négociations internationales secrètes sur les services, dévoilées par Wikileaks

Après TAFTA, les Etats-Unis et l'Union Européenne vous présentent TiSA. Vous n'en avez jamais entendu parler ? Pas étonnant : les débats sont confidentiels et aucun grand média ne s'était encore penché sur la question, à laquelle L'Humanité consacre sa Une d'aujourd'hui. L'opacité des débats sur le traité transatlantique (TAFTA ou TTIP, @si en parlait ici et là) vous a choqué ? Attendez un peu de voir son petit frère : TiSA, que présente Bastamag.

> Cliquez sur l'image pour un gros plan < GMT, à la rencontre des négociateurs européens, par Pia Eberhardt. Dans le domaine des politiques commerciales, c’est la Commission qui négocie au nom de l’Union européenne et de ses vingt-huit Etats membres.

GMT, à la rencontre des négociateurs européens, par Pia Eberhardt

Une vingtaine de fonctionnaires provenant de la direction générale pour le commerce (DGC) jouent le rôle de négociateurs en chef, avec l’aide d’une douzaine de leurs collègues issus d’autres directions générales : entreprise et industrie (pour les questions liées au secteurs automobile et chimique par exemple), santé et consommateurs (pharmacie, cosmétique...) ou encore agriculture et développement rural (produits agricoles). Critiques ou enthousiastes, les observateurs évoquent régulièrement le pouvoir exorbitant de la Commission.

Ils ont raison. Elle dispose d’un monopole total pour la rédaction des textes préparatoires aux négociations tout en gravitant dans une galaxie confortablement éloignée des débats publics : aucun de ses membres n’est élu. La guerre du logo est déclarée. Treat the Treaty. GMT : des tribunaux pour détrousser les Etats, par Benoît Bréville et Martine Bulard. Il a suffi de 31 euros pour que le groupe français Veolia parte en guerre contre l’une des seules victoires du « printemps » 2011 remportées par les Egyptiens : l’augmentation du salaire minimum de 400 à 700 livres par mois (de 41 à 72 euros).

GMT : des tribunaux pour détrousser les Etats, par Benoît Bréville et Martine Bulard

Une somme jugée inacceptable par la multinationale, qui a porté plainte contre l’Egypte, le 25 juin 2012, devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), une officine de la Banque mondiale. Motif invoqué ? La « nouvelle loi sur le travail » contreviendrait aux engagements pris dans le cadre du partenariat public-privé signé avec la ville d’Alexandrie pour le traitement des déchets (1). Le traité transatlantique, un typhon qui menace les Européens, par Lori M. Wallach. Imagine-t-on des multinationales traîner en justice les gouvernements dont l’orientation politique aurait pour effet d’amoindrir leurs profits ?

Le traité transatlantique, un typhon qui menace les Européens, par Lori M. Wallach

Se conçoit-il qu’elles puissent réclamer — et obtenir ! — une généreuse compensation pour le manque à gagner induit par un droit du travail trop contraignant ou par une législation environnementale trop spoliatrice ? Si invraisemblable qu’il paraisse, ce scénario ne date pas d’hier. Il figurait déjà en toutes lettres dans le projet d’accord multilatéral sur l’investissement (AMI) négocié secrètement entre 1995 et 1997 par les vingt-neuf Etats membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (1). Divulguée in extremis, notamment par Le Monde diplomatique, la copie souleva une vague de protestations sans précédent, contraignant ses promoteurs à la remiser.