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Presse en ligne, vers le retour du payant

Presse en ligne, vers le retour du payant
- Kiosque, Eric Gaillard / Reuters - Le krach que connaît la presse partout dans le monde a peut-être une vertu : clarifier le modèle économique de l'information en ligne. Il y a urgence. Car force est de constater que la gratuité dans ce domaine n'a pas rapporté les résultats escomptés : à de rares exceptions près, les sites d'information ont du mal à trouver leur équilibre et les marges, quand elles existent, sont réduites. Quelques chiffres pour illustrer le problème auquel est confrontée la presse dans sa douloureuse migration vers le numérique. publicité Cette absence de transparence nuit évidemment au maintien des prix. Rien d'étonnant donc, à ce que nombre de grands quotidiens envisagent de revenir au payant. Cette culture de la gratuité a en fait deux solides racines liées à l'histoire récente de l'internet. Parallèlement, l'internet n'a jamais réussi à accoucher d'un système viable de micropaiement applicable à l'information. Frédéric Filloux Devenez fan sur , suivez-nous sur

L'info sur le Web tu paieras Finie, l’info gratis sur le Web ? Les sites de presse prennent de plus en plus le virage du payant. Dernier en date : le Times, devenu accessible uniquement aux abonnés. Quant au New York Times, il teste actuellement l’information locale payante sur le site The Telegram.com. Un coup d’essai avant 2011, où tous les visiteurs du site du NY Times devront payer après consultation de quelques articles. L’effondrement des recettes publicitaires les a poussés sur cette voie, tandis que les internautes "info-vores", gavés à l’oeil pendant des années, ont commencé à acheter leurs news via des applications iPhone et iPad. Le passage au tout-payant fait s’effondrer l’audience du Times Niché sur le créneau de l’investigation, Mediapart fait payer tous les articles de la rédaction avec un argument : l’indépendance. "Nous expliquons à nos lecteurs que le journalisme de qualité a un prix que la publicité ne peut pas financer, explique Sophie Dufau, rédactrice en chef adjointe de Mediapart.

Presse en ligne: les têtes passent au payant Trois petits cailloux sur le chemin du modèle économique de la presse en ligne. Jeudi dernier, dans un entretien au Point, c’est Marie-Odile Amaury, patronne du groupe du même nom et donc du Parisien, d’Aujourd’hui, de L’Équipe, de France Football, etc. : « Comment prendre le virage numérique ? Le potentiel existe, puisque les marques de presse sont les plus consultées après les moteurs de recherche. Aux États-Unis, Murdoch a amorcé le tournant vers le Web payant. (Rire) Je n’ai pas les épaules d’un Murdoch ni sa surface financière. » Rien de très étonnant jusque-là : le site du Parisien est partiellement payant (seuls les articles d’ouverture de rubrique et de cahiers départementaux sont accessibles gratuitement) et si celui de L’Équipe est en accès libre, rien de ce qui est dans le journal ne se retrouve sur le site. Un air familier ? Et sur Rue89, Françoise Benhamou, professeur d’économie, spécialisée dans celle de la culture et des médias : « La gratuité ?

Les internautes sont-ils prêts à payer ? Gratuit vs Payant : quel modèle pour la presse en ligne ? Face à la crise de la presse traditionnelle, à la chute de revenus publicitaires et à la concurrence, la presse en ligne expérimente et se cherche plus que jamais. Décryptage des différents modèles économiques. Nul besoin de le répéter, la presse va mal depuis plusieurs années. Face à la concurrence du web et de la presse gratuite, la presse papier payante semble condamnée à rétrécir son offre : de nombreux titres se voient contraints de stopper leur parution, cherchant parfois une sortie de secours salvatrice du côté du web, comme on a pu le voir avec Elle Girl, PC Mag, Teck’Yo ou encore La Griffe. De l’autre côté, la presse en ligne se voit au contraire enrichie de jour en jour de nouveaux sites d’info, essayant bon an mal an de trouver leur modèle économique. Les pure players ou la nécessité de l’équilibre financier Parmi les nombreux sites d’info, certains se sont créés sur la toile : ceux qu’on appelle les pure players sont ceux pour qui l’aventure paraît la plus audacieuse.

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