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Culture sexiste

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50 shades of s*** : la violence conjugale monochrome. NB : Cet article ne traitera que du film 50 shades of Grey, et pas du livre dont il est tiré.

50 shades of s*** : la violence conjugale monochrome

NB 2 : Comme d’habitude, je ne traite que les aspects politiques de l’œuvre et en aucun cas sa qualité cinématographique. Je n’avais pas lu le roman 50 shades of Grey avant d’aller voir le film. Cependant, j’avais lu pas mal d’articles sur le sujet et notamment le live-blog de Cécile Dehesdin pour Slate : qui fait non-seulement un très bon résumé détaillé du livre mais en propose également une analyse intéressante. Contrairement à des blogueuses comme Rosie Waterland [1] ou Sarah de Barbieturix [2], je ne m’attendais pas à rire devant le film.

Au contraire, j’ai été surprise de voir que le film était beaucoup moins atroce que ce à quoi je m’attendais vu ce que je savais du livre. Une histoire de Twilight… et de Cendrillon A la base, 50 shades of Grey est une fanfiction inspirée de Twilight. De l’ambition professionnelle ? L’obsession du contrôle Touche pas à mes affaires ! Julie G. Notes [1] [2] [4] Fifty Shades of Abuse – traduction. Genre et cultures contemporaines. Geeks à l’écran (III) : hacker les codes genrés de l’informatique. Peu diversifié dans la réalité, le monde des informaticiens est donc également très masculinisé, blanc et hétérosexuel dans ses représentations.

Geeks à l’écran (III) : hacker les codes genrés de l’informatique

The Social Network Silicon Valley Cyprien L’antre des informaticiens, toujours le même : des ordinateurs et des hommes. Etant donnée les stéréotypes liés aux geeks informaticiens, il est d’autant plus difficile pour une femme de se projeter dans ces activités. Les (non-)relations stéréotypées entre hommes informaticiens et femmes oscillent entre deux pôles.

Le trope du geek autiste surdoué au cerveau hypermasculin Etre hacker ou développeur au cinéma est très souvent synonyme d’être surdoué ainsi que d’être peu sociable, puisque l’intelligence mathématique et logique est largement valorisée par rapport à l’intelligence dite émotionnelle. Or, comme Jordynn Jack le rappelle : Abed Nadir (Community) Sheldon Cooper (The Big Bang Theory) Chloe O’Brian dans 24 Enquêtrices, hackeuses, pirates… mais pas programmeuses Tim et Abby (NCIS) Lisbeth Salander La machine. Le blog de Mirion Malle. Méchants et méchantes chez Disney (2) : Hommes faibles. Si les méchantes sont toujours des femmes fortes, les méchants sont au contraire le plus souvent des hommes faibles.

Méchants et méchantes chez Disney (2) : Hommes faibles

Pas au sens où ils seraient moins redoutables que leurs homologues féminines, mais au sens où ils ne correspondent pas à la norme sexiste qui veut que les hommes soient virils et puissants. En effet, ils sont la plupart du temps efféminés et ne recherchent pas le combat frontal avec le héros. Comme on le verra, il existe quelques exceptions à cette règle. Le méchant est alors moins caractérisé par rapport à son sexe qu’en fonction de son appartenance ethnique et/ou de classe. Le racisme et/ou le classisme prennent alors (apparemment) le dessus sur le sexisme. Une bande d’efféminés D’un point de vue purement physique, on peut d’abord remarquer que les méchants ne sont pas aussi athlétiques et virils que les héros auxquels ils sont confrontés.

Prince Jean sur un trône beaucoup trop grand pour lui On retrouve la même idée chez le personnage de Scar dans Le Roi Lion. Méchants et méchantes chez Disney (1) : Femmes fortes. Dans l’univers manichéen de Disney, le bien et le mal sont facilement identifiables, généralement incarnés respectivement par le héros ou l’héroïne d’un côté, et le méchant ou la méchante de l’autre.

Méchants et méchantes chez Disney (1) : Femmes fortes

Les enfants apprennent ainsi très rapidement ce qu’il convient d’aimer et de haïr, ce qu’il faut devenir et ce qu’il faut au contraire absolument éviter d’être. A force de visionnages et de re-visionnages, ils/elles intègrent de la sorte les normes véhiculées par le studio avec une redoutable efficacité. Or si, dans cet apprentissage, les héros/héroïnes ont une place privilégiée puisque c’est avec eux/elles que l’identification et le mimétisme fonctionnent le plus, les méchant-e-s ont également un rôle important même si uniquement négatif : ils/elles servent de repoussoir, incarnant non seulement ce dont il faut avoir peur, mais aussi ce qu’il faut mépriser et donc ne surtout pas devenir dans sa vie. Femmes fortes Le cauchemar des hommes Les usurpatrices du pouvoir masculin.