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PROBLEMES PIP

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Langfr PIP logo svg. PIP Etat des lieux v2 Avril2013. Prothèses PIP : pourquoi les pouvoirs publics n'ont-ils rien vu ? Le ministre de la Santé Xavier Bertrand a annoncé mardi avoir «demandé des enquêtes» à la Direction générale de la santé (DGS) et à l’agence du médicament (Afssaps) sur l’affaire des prothèses mammaires PIP, et s’est également déclaré favorable à la création d’une mission parlementaire.

Prothèses PIP : pourquoi les pouvoirs publics n'ont-ils rien vu ?

«Aujourd’hui les éléments nous laissent penser que ces gels (utilisés pour les implants mammaires PIP, ndlr) étaient vraiment frelatés» a-t-il indiqué. «Comment dans ce cas les contrôles ne l’ont pas déterminé, c’est cela qui m’intéresse», a-t-il ajouté sur France 2. «Je veux tout savoir (…). J’ai demandé des enquêtes à la Direction générale de la Santé, à l’Afssaps pour savoir ce qui s’est passé, comment ont été faits les contrôles», a encore indiqué M. Bertrand. Le ministre s’est par ailleurs déclaré favorable à la création d’une mission parlementaire, comme l’a demandé la sénatrice UMP Chantal Jouanno. Usage industriel. Prothèses PIP : certifiées mais truquées ! - Pharmacie. Alors qu’elles n’étaient pas conformes, les prothèses mammaires PIP ont pourtant été certifiées jusqu’à leur retrait du marché en 2010.

Prothèses PIP : certifiées mais truquées ! - Pharmacie

Une incohérence qui serait due à des malversations par le PDG de l’entreprise. Mais qui pointe aussi les insuffisances de la réglementation européenne des dispositifs médicaux. Comment la société Poly Implant Prothèse (PIP) a-t-elle pu produire, vendre et exporter des implants mammaires en silicone de 2001 à 2010, alors qu’elle est soupçonnée d’avoir commercialisé des produits contenant du gel non conforme ? La question est essentielle, alors que les 30 000 femmes porteuses d’implants PIP en France sont désormais incitées à se les faire retirer pour prévenir le risque, relativement élevé, de rupture de ces prothèses, qui serait proche de 5%. Pourtant, l’entreprise varoise était bien autorisée à commercialiser ses implants, jusqu’à leur retrait du marché ordonné en mars 2010 par l’Afssaps, l’autorité de contrôle des produits de santé.

Prothèses mammaires : retour sur le parcours chaotique de PIP - Matériels médicaux. Innovation, fraude et marketing : l'Usine Nouvelle a enquêté sur les recettes de PIP pour s'imposer sur le marché des fabricants d'implants mammaires.

Prothèses mammaires : retour sur le parcours chaotique de PIP - Matériels médicaux

Après des débuts prometteurs, l'entreprise a usé de stratagèmes douteux pour tenter de surmonter la concurrence. En France, ils sont moins d'une dizaine de fabricants sur le marché très concentré des prothèses mammaires. Pendant près de vingt ans, Poly–Implants–Prothèses (PIP) y a fait figure d'acteur incontournable, jusqu'à la chute… Tout commence au début des années 1990. A l'époque apparaissent les premières alertes sur les risques de contracter des maladies auto-immunes à cause du gel de silicone. "Les fabricants d'implants mammaires ont tout de suite été obligés d'innover et de trouver une parade, raconte François Petit, chirurgien esthétique plasticien.

C'est l'âge d'or de PIP. POLY IMPLANT PROTHESE à LA SEYNE SUR MER (83500), fiche d'identité, sur SOCIETE.COM (382473254) Prothèses PIP : la course au profit en accusation. Mais que diable y avait-il dans ces satanées prothèses PIP ?

Prothèses PIP : la course au profit en accusation

Et, pour être précis, de quel gel étaient constitués ces implants mammaires qui défraient la chronique depuis qu’en mars l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a décidé leur retrait pour non-conformité ? Selon RTL, les prothèses de l’entreprise varoise Poly Implant Prothèse (PIP) contenaient«un mélange de produits commandés à de grands groupes de chimie industrielle», sans que leur éventuelle nocivité ait fait l’objet de tests cliniques. Parmi eux, il y aurait «un additif pour carburants, le Baysilone, ainsi que le Silopren et le Rhodorsil, utilisés dans l’industrie du caoutchouc». Bigre. Beauté. Faut-il le croire ? «Débats». Prothèses PIP. L'entreprise Poly Implant Prothèse, à l'origine du scandale des prothèses mammaires.

Pour réduire ses coûts de fabrication, la société de fabrication d'implants mammaires PIP, aujourd'hui liquidée, a équipé les prothèses mammaires d'un gel de silicone non conforme.

L'entreprise Poly Implant Prothèse, à l'origine du scandale des prothèses mammaires

Son sigle est maintenant associé à un scandale sanitaire. Fondée en 1991 à La Seyne-sur-Mer (Var), la société de fabrication d'implants mammaires PIP, aujourd'hui liquidée, a occupé pendant un temps le rang de numéro trois mondial du secteur, fournissant quelque 100 000 prothèses par an, essentiellement à l'étranger. Début 2010, le parquet de Marseille, alerté par l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), ouvrait une enquête préliminaire pour "tromperie sur les qualités substantielles du produit, publicité mensongère, et mise en danger de la vie d'autrui".

En cause : un taux de ruptures anormal, "de l'ordre du double en termes de fréquence" comparé aux autres fabricants, sachant que les implants ont une durée de vie moyenne d'une dizaine d'années.