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Pourquoi la presse devrait soutenir la légalisation du partage non-marchand

Pourquoi la presse devrait soutenir la légalisation du partage non-marchand
On a appris la semaine dernière qu’une loi est en cours d’adoption en Allemagne destinée à taxer les moteurs de recherche et les agrégateurs de contenus qui indexent les articles de la presse en ligne et pointent par des liens vers leurs sites. Ce texte a été surnommé Lex Google, car c’est principalement la firme de Mountain View qui est visée, à travers son service Google Actualités. Cette loi va contribuer à modifier en profondeur l’équilibre du web tel que nous le connaissons, en faisant payer pour de simples liens hypertextes, pour des titres et pour de courts extraits. Le bateau presse prend l’eau et souffle à l’oreille du législateur des projets de lois inquiétants (Newspaper Boat. Par R. Mahmood.CC-BY-NC-SA. Aussitôt, le Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale (SPQN) a interpellé les pouvoirs publics français afin qu’un dispositif similaire soit instauré dans notre pays. Des solutions alternatives existent pour la presse en ligne Contribution créative et presse en ligne

http://scinfolex.com/2012/09/07/pourquoi-la-presse-devrait-soutenir-la-legalisation-du-partage-non-marchand/

Lien profond Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un lien profond ou lien en profondeur[1] est, sur le Web, un type d'hyperlien qui pointe spécifiquement vers une page ou tout autre ressource d'un site autre que sa page d'accueil. Par exemple, des liens comme ou sont des liens profonds, dans la mesure où leurs URL respectives contiennent toutes les informations nécessaires pour accéder directement à des ressources d'un site web, sans passer par sa page principale Certains webmestres considèrent comme néfastes les liens profonds vers les ressources de leur site, et ce pour diverses raisons :

Olivier Brillanceau Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication, s'est prononcée récemment en faveur de la création d'une taxe Google pour la presse, relançant un débat ouvert en France il y a plus de deux ans. Olivier Brillanceau, directeur général de la Société des Auteurs des arts visuels et de l'image Fixe (Saif) explique pourquoi l'adoption de cette loi est plus nécessaire que jamais. Photographie.com : Interrogée par les sites Aqui.fr et Rue 89, Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication, a déclaré que les "gros acteurs" de l'internet devaient participer au "financement de l'information." Est-ce une bonne nouvelle ?

Le scandale de l’INIST/CNRS « Droits d’auteur Résumé si vous trouvez l’article trop long : Une unité du CNRS, l’INIST, vend à un prix démesuré (jusqu’à plus de 50 euros) des articles scientifiques par ailleurs souvent disponibles de manière libre et gratuite. Elle a été condamnée pour ce fait et n’ignore rien de l’illégalité du procédé. Elle continue pourtant, à l’encontre de la volonté de la communauté des chercheurs. Nous appelons à un arrêt de ces pratiques qui vont à l’encontre de l’open access, par ailleurs prêché (à raison) par le même CNRS. Une pétition est en ligne. Bref historique Google : chêne ou roseau? Google et les éditeurs de presse belges ont enfin trouvé un accord. Pour Le Monde, cela veut dire que "la presse peut faire plier Google" et que les titres français peuvent espérer profiter d'un effet "boule de neige". En fait, c'est un poil plus compliqué. Explications. “La presse peut faire plier Google. Les journaux belges viennent d’en apporter la preuve.”

L'Allemagne va faire payer les liens hypertextes Jalouse de la loi Hadopi qu'elle n'a pas chez elle, l'Allemagne a décidé de faire encore bien pire dans la législation à contre-courant du bon sens. La Tribune rapporte en effet que le gouvernement d'Angela Merkel a adopté ce mercredi un projet de loi qui va "obliger les moteurs de recherche à verser des commissions aux sites d'informations". Les outils d'agrégation d'actualités, Google Actualités en tête, devront verser la dîme... pour avoir le droit de créer un lien hypertexte vers le contenu qu'ils mettent en avant. Imaginez ce que serait le web aujourd'hui, si le législateur des années 1980 avait instauré une taxe sur le lien hypertexte. Il serait tout simplement mort. "Particuliers, rédacteurs de blogs, entreprises, cabinets d'avocats, fédérations et associations pourront cependant continuer à citer librement des informations ou diffuser des liens", prévient néanmoins La Tribune.

enssib Suite à l’adoption de la loi « Lex Google » par le gouvernement allemand visant à obliger les agrégateurs de contenus – dont Google Actualités – à verser des commissions aux journaux dont ils référencent les contenus, les éditeurs de presse français ont décidé de monter eux aussi au créneau et réclament par l’intermédiaire de l'association IPG (Information politique et générale), créée en mai 2012, l’instauration d’une loi permettant une "rémunération équitable" forfaitaire pour les entreprises de presse et les agences dont les contenus sont référencés par le moteur de recherche de Google. Du côté français, on souhaite donc aller plus loin qu’outre-Rhin où la loi récemment adoptée ne concerne que « Google Actualités » ; c’est le moteur de recherche général qui est ici visé, les entreprises de presse estimant qu’elles doivent être rémunérées pour la matière première qu’elles fournissent au moteur et dont le géant d'internet tire profit par l’intermédiaire de liens sponsorisés. Obey ?

L’inverse du piratage, c’est le copyfraud, et on n’en parle pas Le piratage ne cesse de défrayer la chronique, mais curieusement, on parle beaucoup moins du phénomène inverse : le « copyfraud » ou fraude de copyright. Il ne s’agit pas de diffuser indéfiniment une œuvre protégée, mais au contraire d’effectuer une fausse déclaration de droit d’auteur entraînant la protection frauduleuse d’un contenu librement accessible. Le copyfraud est sans doute aussi répandu que le piratage. Pour ou contre taxer Google pour financer la presse ? Eric Schmidt, patron du moteur de recherche, a été reçu ce lundi à l’Elysée. Une partie de la presse française veut taxer le géant US qui renvoie vers ses articles. Eric Schmidt, patron de Google, arrive à l’Elysée, le 29 octobre 2012 (Remy de la Mauviniere/AP/SIPA)

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