Didactique professionnelle Quelqu’un en mode solution cherche les réponses à ses questions, quelqu’un en mode problème, cherche un coupable pour justifier ses erreurs. Ce que j’avais mis en place, avec toute mon ignorance, était les conditions les plus favorables pour produire des individus en mode problème. Cela a eu pour conséquence, assez souvent, que le coupable était la machine. Si elle était plus grosse, elle ne briserait pas. J’ignorais, à l’époque, toutes les nuances du concept d’ignorance. En résumé, j’étais ignorant et je ne le savais pas. Comme je l’ai déjà spécifié, lors de ma première année d’enseignement mes élèves ont produit les plus beaux meubles. Par ces réalisations et la façon de les faire réaliser, j’ai plutôt démontré mon incompétence en pédagogie, mais personne n’était en mesure de me le dire. Je peux dire, après toutes ces années passées, que cette première année fût un désastre, si on l’analyse sous l’angle de la pédagogie. À suivre : Fais ce que je dis, pas ce que je fais
Les 12 « C » du travail d’équipe | Accompagnement et développement Le travail en équipe n’est pas une chose aisée et certains effets de groupe peuvent être défavorables au collectif : notamment lors de la présence de conflits personnels, de l’apparition de bouc-émissaire, du non-respect du leadership, de l’influence de la majorité sur les minorités (ou inversement), ou encore de la pression de conformité… Nous entendons également parfois les professionnels se plaindre d’un manque de temps et de coordination, de problèmes de communication, de l’impression que leur place ne soit pas clairement définie, qu’ils ne se sentent pas (ou pas assez) reconnus. Et pourtant… Pourtant, je suis convaincu qu’un groupe de professionnels unis peut apporter beaucoup de richesse au travail réalisé et aux objectifs qui sont fixés. Il est en effet bien plus souvent facile à dire ce qui ne fonctionne pas plutôt que de s’arrêter sur ce qui fonctionne ou ce qui aide le travail d’équipe. Tout d’abord, il n’existe pas d’équipe idéale. L’équipe est souvent pluridisciplinaire.
Les postures enseignantes Une posture est une structure pré-construite (schème) du « penser-dire-faire », qu’un sujet convoque en réponse à une situation ou à une tâche scolaire donnée. Les sujets peuvent changer de posture au cours de la tâche selon le sens nouveau qu’ils lui attribuent. La posture est donc à la fois du côté du sujet dans un contexte donné, mais aussi de l’objet et de la situation, ce qui rend la saisie difficile et interdit tout étiquetage des sujets. Les « postures d’étayage » permettent de rendre compte de la diversité des conduites de l’activité des élèves par les maîtres pendant la classe : Une posture de contrôle : elle vise à mettre en place un certain cadrage de la situation : par un pilotage serré de l’avancée des tâches, l’enseignant cherche à faire avancer tout le groupe en synchronie.
Les gestes professionnels spécifiques de l’enseignant dans le débat interprétatif : problèmes pour l’analyse et la formation 1L’entrée en vigueur, en France, des programmes de 2002, prolongée par création d’une option « littérature » à l’oral du concours de recrutement des professeurs des écoles, a produit des effets sensibles dans l’organisation de la formation initiale et continue : « et il fallut apprendre la littérature à tous les petits français »… Pour reprendre les termes de l’appel à contributions de ce numéro de Repères, on peut dire que si « les pratiques ordinaires des enseignants de primaire » n’ont pas été partout « modifiées ou infléchies », du moins sont-elles sensiblement changées chez les plus jeunes d’entre eux. 2Nos observations de situations de formation (préparation du concours, formation initiale, sessions de stage, visites formatives…) montrent que ces divers publics avouent leurs difficultés à les installer régulièrement dans les classes. 1 LIRDEF : Laboratoire interdisciplinaire de recherche en didactique éducation et formation (ÉA 3749) (...) 13Parmi les acteurs de l’analyse : 3.1.
Réseau National de Lutte Contre les Discriminations à l'Ecole Votre Métier Corinne Loie Les enseignants sont-ils en première ligne en matière de troubles de la voix ? Un tiers des professionnels utilisent leur voix de manière intensive. Certains professeurs sont-ils plus exposés que d'autres ? Oui, il y a notamment une prévalence des problèmes vocaux chez les femmes. Les enseignants prennent-ils suffisamment soin de leur voix ? Pas assez. A quels risques pour la santé s'expose-t-on en négligeant sa voix ? Chez les enseignants, beaucoup de cordes vocales ne ferment plus très bien. Parmi les autres risques : celui de développer un œdème au niveau des cordes vocales, ou bien des nodules, une pathologie très fréquente chez les enseignants ou encore un polype, surtout s'il y a un terrain tabagique Comment un enseignant peut-il prendre soin de ses cordes vocales au quotidien ? Parmi les astuces contre la fatigue vocale, je conseille de s'allonger sur un sol dur, de relâcher tous ses muscles et de respirer profondément.
La carte de concepts Lorsque vous préparez une formation, vous devez établir les contenus à faire apprendre. Ces contenus se divisent en trois catégories : Le savoir : Il constitue le contenu théorique que les participants à la 1. formation doivent apprendre pour être en mesure de comprendre. Souvent nommé « théorie » ou « notion », le savoir doit être explicité pour que le formateur puisse le présenter et les apprenants se l’approprier. La partie la plus simple d’un savoir est le mot ou concept. Le savoir est donc composé d’un ensemble de concepts qui va constituer ce que le participant à la formation devra apprendre. Le savoir-faire : Il constitue le contenu pratique que les participants à 2. la formation doivent être en mesure de réaliser pour démontrer leurs capacités. Le savoir-être : Il constitue le contenu comportemental que le 3. participant doit manifester, à la fin de la formation, pour être en mesure d’utiliser le savoir et de réaliser le savoir-faire visé par les objectifs. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
L’agir enseignant : des gestes professionnels ajustés Le grand mérite de l’équipe de Dominique Bucheton est de nous permettre de sortir par le haut des impasses des formations prescriptives, celles qui montrent les « bonnes méthodes » des « enseignants expérimentés », en considérant l’agir enseignant comme un objet légitime de recherche et de formation. L’association, trop rare, d’universitaires, de formateurs et d’enseignants rend cette recherche exemplaire. Prenant au sérieux le travail réel des enseignants, à la fois la source et le débouché de leur recherche, ces chercheurs avancent avec la double exigence d’un ancrage théorique fort et d’un pragmatisme imposé par leur objet.Pour se faire une idée de la richesse du modèle proposé, rien de tel qu’une plongée dans l’une des séquences de classe décrites dans la seconde partie du livre. Yannick Mével Entretien avec Dominique Bucheton Les macrodécisions générées par l’immédiateté de ce qui se passe dans la classe ne peuvent être dissociées des « logiques profondes ».
Rôle du formateur et apprenants Enseigner n’est pas une tâche simple. Il ne suffit pas de connaître quelque chose pour être en mesure de l’enseigner ou encore, d’être habile à réaliser des activités professionnelles pour parvenir à rendre les autres habiles ou compétents. Enseigner, c’est beaucoup plus que transmettre de l’information ; c’est faire en sorte qu’une personne puisse apprendre des savoirs qu’elle pourra utiliser dans le sens déterminé par un programme. Le rôle du formateur, lorsqu’il fait apprendre, est de favoriser le passage des savoirs en connaissances utiles pour l’apprenant. Ces savoirs sont souvent écrits dans des livres ou issus de son expérience, mais inconnus du participant à la formation. Cette démarche pour favoriser la perception et la compréhension de l’apprenant constitue le défi principal et constant de tout formateur. Les connaissances antérieures de l’apprenant constituent le premier élément à considérer. Nous pouvons établir quatre catégories de distances de compréhension. WordPress:
Conseils aux enseignants débutants Les pratiques pédagogiques de l'école publique de Saint-Didier-sous-Riverie ont souvent été empruntées ailleurs (nous devons beaucoup aux écoles Freinet) et mises en place de façon empirique. Les demandes que nous recevons nous obligent à les formaliser et à examiner à quelles conditions elles fonctionnent. Cette formalisation de notre expérience est redevable à Philippe Meirieu, à Dominique Ginet et surtout à Jacques Lévine. Améliorer la gestion d'une classe, conseils à partir de difficultés répertoriées (cycle 3) Le cadre - Le cadre mis en place conditionne directement la vie du groupe et les apprentissages (tous les cycles). Mettre en place le cadre au cycle 1 Pédagogie du débat - Comment mettre en place des débats qui fonctionnent ? Les consignes - L'insuffisance du travail sur les consignes est une des causes de l'échec scolaire et de l'ennui dans les classes (cycle 3). "Quoi de neuf ?" "Quoi de neuf ?" "Quoi de neuf ?" Aux enseignants Merci !
voir la conférence de Gérard Sensevy by prepaclasse Jan 22