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L’erreur pour apprendre

L’erreur pour apprendre
L’erreur est un impondérable de l’acte d’apprendre. Omniprésente, multiforme, pernicieuse, maligne, entêtante, saugrenue, obstinée ou accoucheuse, révélatrice, elle est encore souvent mal perçue et sanctionnée dans notre système scolaire. L’erreur a des statuts divers, elle questionne et interpelle. Qui n’a pas connu le découragement en corrigeant des copies qui révèleraient tant les failles des élèves que de l’enseignement, voire de l’enseignant ? Pourtant, les professeurs savent qu’il est nécessaire de prendre en compte les erreurs des élèves pour les faire progresser. Si les enseignants ont bien conscience que « l’erreur est un outil pour enseigner », pour reprendre les mots de Jean-Pierre Astolfi, savent-ils pour autant comment s’y prendre ? Vous trouverez dans ce dossier des récits et des méthodes issus des expériences de praticiens, mais aussi des articles abordant les différentes dimensions de l’erreur en pédagogie. Related:  EvaMémoire de recherche - Erreurs et apprentissage

Etude de la correction entre pairs sur OpenClassrooms | OpenClassrooms : le blog Préambule : ce billet a été rédigé par Matthieu Schaller, doctorant en astrophysique, qui a co-écrit avec moi le cours de C++. Il a aussi conçu une partie des activités en correction par les pairs qui accompagnent depuis peu le cours. Nous avons beaucoup échangé ensemble ces dernières semaines sur ce mécanisme de correction entre élèves, ce qui l’a amené à étudier leur comportement. C’est ce qu’il vous partage dans ce billet. :o) Sur OpenClassrooms, les activités liées aux cours sont corrigées non pas par un ordinateur mais par des humains qui font le cours en même temps que vous. Contrairement à d’autres fournisseurs de cours online ou à ce qui se fait dans les auditoires universitaires, la correction, ici, n’est pas réalisée par le “professeur” ou rédacteur du cours, mais par d’autres étudiants. Par contre, la question de la qualité de la correction se pose. Quelles notes reçoivent les élèves ? Distribution des 4500 notes données par 1500 élèves à l’exercice L’examen est noté sur 10.

Résultats Google Recherche d'images correspondant à images Site Web pour cette image Amazon.fr - L'erreur, un outil pour enseigner - Jean-Pierre Astolfi - Livres amazon.fr Recherche par imageImages similaires Les images peuvent être soumises à des droits d'auteur. Centre de correction » La p@sserelle -Histoire Géographie- Pour cette leçon de géographie, tu dois … … savoir définir un espace productif… connaître les paysages, les facteurs de localisation et les acteurs des espace productifs étudiés… mémoriser le cours du manuel et les mots-clés p 324-325… connaître les 3 cartes sur les espaces productifs en France… lire ce corrigé et les cartes mentales ci-dessous Voici le compte-rendu du travail en groupes sur les espaces productifs français. En prime, deux cartes mentales sur la Beauce et la vallée du Rhône ainsi que quelques photos de votre passage à l’oral (copyright Nawaël / Hakan / Seyma). La Beauce : un espace de production agricole Nous avons travaillé sur l’espace de production agricole de la Beauce. Située dans le département de l’Eure et Loir, la Beauce a développé une agriculture parmi les plus performantes d’Europe, la culture intensive qui se traduit par l’utilisation de machines, de pesticides et des champs ouverts. Rémi, Marina, Florian et Alia 3°3 Kamila, Romain et Célia 3°3

Erreur et apprentissage | Tous à l'école L’erreur est souvent considérée comme un dysfonctionnement dans l’apprentissage. Or, c’est aussi une trace de l’activité cognitive de l’élève, de la façon dont il a réfléchi, raisonné, compris… S’appuyer sur l’analyse des erreurs des élèves, pour proposer des situations d’apprentissage pertinentes, est incontournable pour les enseignants. C’est une façon d’envisager le statut de l’erreur de manière positive et de permettre aux élèves de dédramatiser des moments où ils se sentent en échec. La question des erreurs pour les élèves malades présente des points communs avec celle de l’ensemble des élèves, mais renvoie également à des interrogations spécifiques en lien avec leurs besoins éducatifs particuliers (BEP). BEP (Besoins Éducatifs Particuliers) Les répercussions des maladies sur la scolarisation peuvent entraîner des besoins éducatifs particuliers (BEP). Différents types d’erreurs - Erreurs en lien avec la situation À l’école, l’élève doit réaliser un certain travail. Pour aller plus loin

Les objectifs pédagogiques : guide pratique (3/3) Les objectifs pédagogiques : guide pratique (3/3) Un objectif pédagogique doit être exprimé avec précision et clarté, mais ce n’est pas suffisant : Pour être complet, un objectif pédagogique devrait comporter (« devrait », car dans la pratique, les objectifs pédagogiques comportent rarement tous ces éléments) : Un comportement observable (c’est-à-dire vérifiable de manière formelle) : le comportement est indiqué par le verbe dont l’apprenant est le sujet, par exemple :« être capable de remplacer un disque dur SATA défectueux par un disque en bon état ayant les même caractéristiques techniques »Des conditions d’exécution, précisant comment est effectuée l’action, par exemple :« en utilisant la documentation constructeur n° XY-385″Des critères de performances, qui précisent les limites d’acceptation de l’action effectuée, par exemple :« en moins de 30 minutes, et avec un taux d’erreur de moins de 5% » Quelques exemples d’objectifs pédagogiques précis et complets :

Le statut de l'erreur dans la classe et pour les apprentissages Détails Catégorie : Du grain à moudre Le statut de l’erreur Frédérique Cauchi-Bianchi IA-IPR Lettres Intervention formation de formateurs 10/05/2012 Une intervention sur « le statut de l’erreur dans la classe et pour les apprentissages » parce qu’il nous semble fondamental de partager notre réflexion sur ce champ. Ce Jardin des délices de Jérôme Bosch parce que l’enfant, du fait de son parcours d’élève, passe d’un eden heureux (du moins est-ce généralement l’image que nous nous faisons de la petite enfance et de son insouciance) à une socialisation plus ou moins facile et riche, selon les cas, pour être plongé –trop souvent- dans un univers qu’il perçoit comme obscur, douloureux, voire violent : celui de l’Ecole. Cet univers où il l’on vient apprendre, comprendre, pourrait être lieu agréable (locus amoenus) mais il est trop souvent lieu de souffrance intérieure, personnelle. L’acte d’apprendre serait « naturel ». Erreur faute (avec toutes les connotations morales que le terme recouvre !! 1.

Correction : quelques pistes pour faire fructifier l'erreurLeWebPédagogique Sisyphe avait son rocher, les profs ont leurs copies. Sport pratiqué par le corps professoral, la correction de copies a ses sprinteurs, ses coureurs de fond mais compte peu de passionnés. Il en est de même pour les élèves : la correction d’un devoir les mobilise peu alors que c’est une étape importante de l’apprentissage. Comment faire pour que la correction soit un moment où l’élève s’active pour remédier à ses erreurs ? 1. C’est une pratique courante à l’école ou en cours de Français. « En orthographe comme en production d’écrits, nous demandons aux élèves de se relire suivant un code. (…) Chaque élève recevra une fiche. L’idéal est de distribuer et d’expliquer le code de correction au début de l’année : pour composer le code de correction ci-dessous (premier jet), j’ai associé un verbe d’action à un symbole et à sa signification. Piste d’utilisation 1 : corriger, c’est faire fructifier l’erreur. 2. 3. - Un dossier de Ressources Eccole sur la correction en classe

Neurosciences : l'erreur, un signal d'apprentissage (pour une vision positive de l'erreur) Pour une vision positive de l’erreur dans l’apprentissage Dans le système éducatif français, se tromper est rarement vu de manière positive. L’élève qui se trompe, qui est dans l’erreur, est un “mauvais” élève. Le “bon” élève est au contraire celui qui ne se trompe pas. Cette conception négative de l’erreur dans l’apprentissage va de pair avec une vision positive de la réussite. Pourtant, les dernières recherches en neurosciences ont montré que le cerveau apprend grâce à l’erreur. La différence entre la prédiction et l’observation est un signal d’apprentissage et ouvre la porte à une actualisation qui permet accroître progressivement l’adéquation entre les prédictions et les observations qui proviennent de l’environnement. L’erreur, un signal d’apprentissage dès le plus jeune âge chez les humains Chez le bébé, des paradigmes d’habituation sont utilisés pour tester cette conception de l’apprentissage. Un cerveau performant est un cerveau qui fait des erreurs

Outils pour l'Évaluation Fiches repères Le cahier de fiches repères est constitué de fiches repères destinées à accompagner les équipes pédagogiques. Elle fixent un cadre national pour les pratiques tout en proposant des pistes de réflexion pour organiser les apprentissages, évaluer les compétences, piloter la mise en oeuvre du socle dans les établissements, gérer la liaison inter-degrés et inter-cycles.Livret personnel de compétences, Repères pour sa mise en œuvre au collègeDGESCO, mai 2010 Outils Compétence 2 "La pratique d'une langue vivante étrangère" Un DVD ressources pour les langues vivantes étrangères est paru en juin 2010. Compétence 3 "Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique" Compétence 4 "La maîtrise des techniques usuelles de l'information et de la communication" Le Brevet informatique et Internet (B2i) collège permet d'attester le niveau acquis par les élèves dans la maîtrise des outils multimédia et de l'internet. Compétence 5 "La culture humaniste"

L’erreur, une étape nécessaire de l’apprentissage - Éducation prioritaire L’erreur est considérée comme une étape de l’apprentissage, nécessaire et source d’enseignements pour tous. L’apprentissage n’est pas un processus linéaire. Il passe par essais, tâtonnements, erreurs, échecs… Il y a donc pour les élèves un droit à l’erreur qui doit être reconnu et pris en compte. Le travail sur l’erreur permet d’instaurer un climat de confiance dans lequel l’erreur n’est plus stigmatisée mais devient un matériau collectif pour la construction du savoir. Pour l’élève, le retour réflexif sur l’erreur est une voie propice pour accéder à une meilleure compréhension de la notion étudiée. Par ce travail, il découvre aussi son propre fonctionnement intellectuel et gagne en autonomie. Pour l’enseignant, l’exploitation de l’erreur est un instrument de régulation pédagogique. Bibliographie ASTOLFI Jean-Pierre, L’Erreur, un outil pour enseigner, Issy-les-Moulineaux, ESF éditeur, 2014.

sans titre 17 heures, la quille. Le printemps est là. Les gens flânent, s’attardant aux terrasses des cafés. C’est tentant. Une image vient troubler toutefois ce tableau idyllique. L’évaluation sans notes, un vrai-faux débat La question a fait la Une de l’actualité il y a quelques temps. Et si c’était un faux débat et que l’essentiel était ailleurs que de choisir entre une note, un point orange ou vert, un smiley triste ou enjoué ? Evaluer par compétences, un enjeu essentiel On évalue pour enseigner et pour apprendre. Quelques expériences menées en classe La fiche d’autoévaluation distribuée en début de séquence Un outil qui fait ses preuves ! Elle rassure, cible l’essentiel, met le doigt sur les savoirs et les savoir-faire à acquérir. Un exemple de fiche ici transposable à toute autre discipline La reprise d’une évaluation en classe La question clé est de savoir comment en faire un moment d’apprentissage. Corriger l’intégralité d’un devoir s’avère chronophage et peu utile. Une chronique d’Agnès Pleutin

Rôle des erreurs dans l'apprentissage | Mon cahier d'écolier Lorsque l’on demande aux élèves ce qu’ils ressentent lorsqu’ils commettent des erreurs à l’école, les sentiments de honte et de colère prédominent largement. L’erreur, en tant que “faute”, est un signe de faiblesse, soit que l’élève n’ait pas été capable de saisir le contenu de la leçon (et donc, par raccourci, soit “stupide”), soit qu’il n’ait pas fourni le travail nécessaire pour maîtriser ce contenu (et dans ce cas, on aurait à faire à un “fainéant”). Si l’on en croit certains comme par exemple Peter Gumbel, auteur du livre “On achève bien les écoliers“ (Grasset, 2010) ou encore Claire Blondel dans sa conférence Tedx “L’éducation positive“, cette conception de la faute engendre chez les élèves la peur de prendre des risques (on pourrait dire une bêtise: il vaut mieux se taire) et un manque de créativité. Or au XIXème siècle, la prise de risque et la créativité sont de puissants moteurs de réussite personnelle et professionnelle. Sources complémentaires:

L'évaluation (avec le numérique) : mise en prati...

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