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Introduction à la neuroéducation

Introduction à la neuroéducation
I. Qu’est-ce que la neuroéducation ? Les neurosciences désignent l’étude scientifique du système nerveux et du fonctionnement du cerveau, depuis le niveau moléculaire jusqu’au niveau comportemental. Elles ont désormais un statut interdisciplinaire, et voient leurs découvertes ou avancées exploser depuis 15 ans, grâce notamment aux progrès technologiques d’imagerie cérébrale (dont l’IRM fonctionnel, pour le plus connu). La neuroéducation est le mariage entre les neurosciences et les sciences de l’éducation. Cette discipline est reconnue officiellement ; encouragée par un rapport de l’OCDE (publié en 2007 et intitulé : "comprendre le cerveau : naissance d’une science de l’apprentissage") ; enseignée dans des universités prestigieuses comme Harvard ou Cambridge ; se trouve déjà développée dans des pays pionniers en éducation, comme la Finlande ou le Québec. La neuroéducation a une utilité bien au delà du seul système scolaire puisque l’on réfléchit avec le même cerveau hors de l’école ! II. 1.

http://revue.sesamath.net/spip.php?article391

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Bien apprendre, conseils avisés Le contenu de ces pages est issu essentiellement de mes notes personnelles d'une intervention très enrichissante de Bruno HOURST, lors d'une conférence pédagogique. Professeur de mathématiques, Bruno Hourst a cherché une approche pédagogique qui permette aux élèves en difficulté scolaire - mais qui ont tous des richesses - de pouvoir apprendre en exploitant ces richesses. Cette approche pédagogique vient d’un mouvement anglo-saxon qui s’est posé la question de savoir pourquoi certains mémorisent très vite. « La suggestopédie » du bulgare Georgi Lozanov. Cela n’a pas pris en France.

Neuromythes et enseignement De récentes études ont montré que les enseignants croient souvent à des neuromythes, c’est-à-dire à de fausses conceptions sur le fonctionnement du cerveau,. Ces neuromythes peuvent s’avérer problématiques pour la réussite des élèves, parce qu’ils peuvent orienter les pédagogues vers des pratiques d’enseignement qui ne sont pas entièrement compatibles avec le fonctionnement du cerveau de leurs élèves. Pour cette raison, dans cet article, les trois neuromythes les plus fréquents en éducation sont présentés et discutés. Ifé - Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux n° 86, septembre 2013 portrait

Vive les « neuroprofs » ! De l’aveu de Nathalie Ré, sa prof d’histoire-géo, Tony [le prénom a été changé, NDLR] était « complètement à la ramasse ». A la fin de sa formation Neurosup, on a demandé à ce collégien redoublant d’Ernest-Bichat à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), ce qu’il en pensait. Il a conclu son mot par cette phrase : « Et maintenant, j’aime l’école ». Depuis, Tony est passé de 5 à 11 de moyenne. « J’ai été épatée, confie Nathalie Ré, émue. Neurosup a changé l’image qu'il avait de lui. »

Neurosciences et éducation : peut-on les marier ? Inspiré du titre d’un article de Francis Schrag (professeur en philosophie de l’éducation) paru en 2013, la question du mariage entre neurosciences et éducation est au cœur des débats que suscite l’éventuelle application des résultats neuroscientifiques dans la salle de classe. Neurosciences de l’éducation, esprit, cerveau et éducation ou encore neuro-éducation, le vocabulaire ne manque pas pour désigner cette « jeune science », dont l’objectif est de mieux faire connaître le cerveau et les processus cognitifs qui lui sont attachés. La fascination qu’exercent les images du cerveau, les animations 3D ou toutes approches déclarées « brain-based » (basée sur ce que l’on sait, ou croit savoir, du fonctionnement cérébral) engendrent malheureusement de nombreux malentendus.

Un livret pédagogie et neuropsychologie gratuit pour tous les enseignants et parents Rémi Samier et Sylvie Jacques, orthophonistes, sont à l’origine d’un livret très complet sur la pédagogie et la neuropsychologie. Il s’adresse à la fois aux enseignants et aux parents en prodiguant des explications scientifiques et des conseils pratiques pour faciliter l’apprentissage des enfants. Les troubles dys sont aussi traités. Le livret est à télécharger via ce lien.

Education et sciences cognitives: le coup de gueule Selon lui, beaucoup trop d’enseignants continuent d’ignorer les résultats des sciences cognitives, bien que ceux-ci soient directement pertinents pour l’enseignement, notamment mais pas seulement dans le domaine de la lecture. Il appelle de ses voeux une éducation fondée sur la preuve: l’évaluation systématique des manuels et des pratiques éducatives, comme on le fait en médecine afin de vérifier si un médicament est efficace. Voici le texte complet de l’article (dans une version légèrement différente — Le journal Le Monde a la fâcheuse habitude de déformer les textes qu’il reçoit, notamment en leur imposant des titres et sous-titres.

Enseigner l’empathie Dans ce second volet, Guy Azoulai aborde la question de l’enseignement de l’empathie en présentant les différents outils qu’il utilise lors de ses formations à l’entretien motivationnel. Présentation du concept d’empathie Le concept d’empathie est présenté en mettant l’accent sur son rôle déterminant dans la dynamique interpersonnelle de la motivation et du changement : Les attitudes spontanées face à la détresse émotionnelle Je propose aux participants de réfléchir à la situation suivante : dans un parc, un enfant vient de lâcher son ballon, et pendant que celui-ci s’élève, l’enfant pleure, hurle sans relâche. Les participants doivent imaginer les attitudes de différents parents vis-à-vis de cet enfant, et ce qu’ils pourraient lui dire. Les 4 piliers de l’apprentissage d’après les neurosciences – Stanislas DEHAENE D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention

Arts de la mémoire : les principes de la mémorisation Quels sont les principes de mémorisation utilisés dans les arts de la mémoire ? Comment mémoriser des quantités d’informations sans se tromper ? Quel rôle peuvent encore jouer les arts de la mémoire à l’ère numérique ? Ce sont quelques questions que je me pose depuis quelques années. Et sur lesquelles je voudrais échanger avec vous au cours d’une nouvelle série d’articles. Les 4 piliers de l’apprentissage d’après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme

France Culture - Qu’est-ce qu’apprendre ? Stanislas Dehaene propose d'aborder le processus de lecture sous l'angle des neurosciences. Une telle approche permet d'éclairer d'un jour nouveau cette activité propre à l'homme, que la plupart des adultes accomplissent le plus naturellement du monde, et dont l'apprentissage est crucial.Avec Stanislas Dehaene, neuroscientifique, chercheur au laboratoire de Neuroimagerie cognitive à NeuroSpin à Saclay et professeur au Collège de France titulaire de la chaire de psychologie cognitive. Il a reçu le Grand prix INSERM le 2 décembre. Il est notamment l'auteur de Apprendre à lire (2011), Les Neurones de la lecture (2007), La Bosse des Maths (1996).

Donnez du sens à vos études » Comment s’exercer à apprendre ? Isabelle Le Brun est docteur en neurosciences et maître de conférence à l'Université Joseph Fourier de Grenoble. Elle a conçu et enseigne une UV portant sur les méthodes d'apprentissage, dans le cadre de laquelle elle s'appuie sur les dernières recherches validées dans son champ de recherche (mise en pratique de la diffusion et du développement des savoirs). Avec son collègue Pascal Lafourcade, ils ont eu l'idée d'écrire un livre pour partager ce qu'ils expérimentent avec leurs étudiants. Ils ont choisi de retenir quatre thématiques liées à l'apprentissage, dans le cadre desquelles les avancées en matière de recherche permettent des applications pratiques :

Arts de la mémoire : les principes de la mémorisation – Formation 3.0 Quels sont les principes de mémorisation utilisés dans les arts de la mémoire ? Comment mémoriser des quantités d’informations sans se tromper ? Quel rôle peuvent encore jouer les arts de la mémoire à l’ère numérique ? Ce sont quelques questions que je me pose depuis quelques années. Et sur lesquelles je voudrais échanger avec vous au cours d’une nouvelle série d’articles.

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