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Vive les « neuroprofs » ! - 8 novembre 2012

Vive les « neuroprofs » ! - 8 novembre 2012
De l’aveu de Nathalie Ré, sa prof d’histoire-géo, Tony [le prénom a été changé, NDLR] était « complètement à la ramasse ». A la fin de sa formation Neurosup, on a demandé à ce collégien redoublant d’Ernest-Bichat à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), ce qu’il en pensait. Il a conclu son mot par cette phrase : « Et maintenant, j’aime l’école ». Si l'école était un sport... Qui a donc inventé cette méthode qui redonne le goût d’apprendre à des élèves en détresse ? C’est d’ailleurs en s’interrogeant sur les résultats, qui ne décollaient pas, de la moitié de sa classe qu’il a eu le déclic. Idée révolutionnaire Eric Gaspar passe alors deux ans, plongé dans les livres de neurosciences et les rapports de l’OCDE. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. Du mauvais au bon chemin Mais à quoi ressemblent les cours de ceux qu'il a formés, tous hyper enthousiastes, qui se qualifient parfois de « neuroprofs » ? Changer la mission des profs Related:  COGNITIF- NEUROSCIENCESNeuroneuro

Neurosciences : oublie-t-on le comportement ? « L’hypothèse non formulée est que si nous rassemblons suffisamment de données sur les parties, le fonctionnement de l’ensemble deviendra clair. Si nous comprenons parfaitement les molécules qui se déplacent à travers une synapse, ou les impulsions électriques qui circulent le long d’un neurone, ou le réseau de connexions formé par de nombreux neurones, nous finirons par résoudre les mystères de l’#apprentissage, de la mémoire, de l’émotion et plus encore. « L’erreur consiste à croire qu’un plus grand nombre de recherches de ce genre nous permettra, dans un futur toujours indéfiniment reporté, de comprendre ce que sont les pleurs d’une mère ou la manière dont je me sens actuellement », explique John Krakauer (l’un des cinq chercheurs en question, NDT).

amazon Bien apprendre, conseils avisés Le contenu de ces pages est issu essentiellement de mes notes personnelles d'une intervention très enrichissante de Bruno HOURST, lors d'une conférence pédagogique. Professeur de mathématiques, Bruno Hourst a cherché une approche pédagogique qui permette aux élèves en difficulté scolaire - mais qui ont tous des richesses - de pouvoir apprendre en exploitant ces richesses. Cette approche pédagogique vient d’un mouvement anglo-saxon qui s’est posé la question de savoir pourquoi certains mémorisent très vite. « La suggestopédie » du bulgare Georgi Lozanov. L’approche pédagogique du mieux-apprendre s’appuie sur quelques principes clés : L’importance de l’environnement d’apprentissage (environnement physique, mental, émotionnel, social). La notion de plaisir : L’effort imposé doit être évité. Les images mentales : Elles sont un outil très puissant que les enfants perdent de nos jours du fait qu’on leur apporte trop d’images. Les pauses : Attention ! La détente concentrée : Yoga d'école : Brain Gym :

5 neuromythes invalidés par les neurosciences Steeve Masson explique dans cette vidéo qu’il existe beaucoup de fausses croyances sur le cerveau qui sont en fait des neuromythes. 1. Les styles d’apprentissage Les recherche en neurosciences n’ont pas encore réussi à démontrer qu’il existe des styles d’apprentissage propres à chaque individu (auditif, visuel, kinésthésique). Aucun neuroscientifique ne peut affirmer que les apprentissages seront plus profonds et plus durables si un enseignant enseigne exclusivement en fonction du style d’apprentissage. En revanche, il est vrai que nous apprenons tous par différents canaux : par la vue, par l’oreille, par le mouvement. Nous n’avons pas un seul et unique mode d’évocation. 2. Les chercheurs en neurosciences n’ont jamais réussi à démontrer qu’une personne pourrait être « plutôt cerveau gauche ou plutôt cerveau droit ». 3. La Brain Gym consiste en des exercices de coordination pour optimiser le développement du cerveau. : Brain Gym® : l’importance du corps pour apprendre. 4. 5. 26 février 2015

L'intelligence reconsidérée à la lumière des neurosciences éducatives Pascale Toscani est maître de conférences en psychologie cognitive. Depuis le début de sa carrière, elle lutte contre l’idée reçue, avant tout dans le domaine scolaire, que tout serait joué avant l’âge de six ans. Elle s’est spécialisée en neurosciences de l’éducation, un domaine de recherche qui a pour but d’aider les enseignants à intégrer dans leur pratique professionnelle, les connaissances sur le cerveau. Elle s’intéresse particulièrement au concept de “plasticité cérébrale“, c’est à dire la capacité qu’a le cerveau de s’adapter en permanence à son environnement. De fait, elle s’intéresse au concept d’intelligence et à celui d’apprentissage tout au long de la vie. L’intelligence, nous disait le généticien Albert Jacquard, ce n’est pas quelque chose que l’on reçoit, c’est quelque chose que l’on construit. Une devise ? Osons sortir de ce qui fige et osons sortir de ce qui catégorise ! Pour aller plus loin, les ouvrages de Pascale Toscani : Related In "Neurosciences"

Introduction à la neuroéducation I. Qu’est-ce que la neuroéducation ? Les neurosciences désignent l’étude scientifique du système nerveux et du fonctionnement du cerveau, depuis le niveau moléculaire jusqu’au niveau comportemental. Elles ont désormais un statut interdisciplinaire, et voient leurs découvertes ou avancées exploser depuis 15 ans, grâce notamment aux progrès technologiques d’imagerie cérébrale (dont l’IRM fonctionnel, pour le plus connu). La neuroéducation est le mariage entre les neurosciences et les sciences de l’éducation. Cette discipline est reconnue officiellement ; encouragée par un rapport de l’OCDE (publié en 2007 et intitulé : "comprendre le cerveau : naissance d’une science de l’apprentissage") ; enseignée dans des universités prestigieuses comme Harvard ou Cambridge ; se trouve déjà développée dans des pays pionniers en éducation, comme la Finlande ou le Québec. La neuroéducation a une utilité bien au delà du seul système scolaire puisque l’on réfléchit avec le même cerveau hors de l’école ! II. 1.

Fonction exécutive/ autorégulation | TA@l’école Comprendre les troubles d’apprentissage – Incidence du traitement sur l’apprentissage Le York Region District School Board a élaboré une ressource exhaustive intitulée Comprendre les troubles d’apprentissage – Incidence du traitement sur l’apprentissage à l’intention des professionnels de l’enseignement qui travaillent auprès d’élèves de la maternelle… Pour en savoir plus Technologies d’aide pour les élèves ayant des troubles d’apprentissage : information, outils et ressources à l’intention de l’équipe-école Document préparé par Cindy Perras, M.Ed. Pour en savoir plus Les intelligences multiples – Activités pour établir un bon profil d’élève au début de l’année scolaire Le modèle des intelligences multiples de Howard Gardner est une approche pédagogique à privilégier afin d’établir un bon profil de classe dans le but de différencier l’enseignement en salle de classe Pour en savoir plus Conditions cognitives et autorégulation de l’apprentissage Pour en savoir plus Compréhension de la lecture

Les neuromythes constituent un obstacle au changement dans le domaine de l’éducation Qu’est-ce qui fait obstacle au changement et à l’amélioration de l’éducation? Je crois qu’un des obstacles est lié au fait que les enseignants possèdent souvent de fausses conceptions sur le fonctionnement du cerveau de leurs élèves. Ces idées fausses (souvent appelées des neuromythes) représentent un obstacle au changement et à l’amélioration de l’éducation, parce que, lorsqu’un changement s’oppose à une conception bien établie, il y a toujours une tendance naturelle et compréhensible à résister à ce changement. Je crois également qu’une des façons de surmonter cet obstacle est d’intégrer, dans la formation des enseignants, un cours de neuroéducation, un domaine en émergence dont le but est d’améliorer l’enseignement en comprenant mieux le fonctionnement du cerveau des élèves. Un des obstacles au changement : les neuromythes Parlons d’abord des neuromythes. Comme vous l’avez peut-être deviné, toutes ces affirmations ne sont en réalité que des neuromythes.

Education et sciences cognitives: le coup de gueule Selon lui, beaucoup trop d’enseignants continuent d’ignorer les résultats des sciences cognitives, bien que ceux-ci soient directement pertinents pour l’enseignement, notamment mais pas seulement dans le domaine de la lecture. Il appelle de ses voeux une éducation fondée sur la preuve: l’évaluation systématique des manuels et des pratiques éducatives, comme on le fait en médecine afin de vérifier si un médicament est efficace. Voici le texte complet de l’article (dans une version légèrement différente — Le journal Le Monde a la fâcheuse habitude de déformer les textes qu’il reçoit, notamment en leur imposant des titres et sous-titres. Le titre “Enseigner est une science” n’est pas de l’auteur). Pour quiconque sait que « l’enfant est l’avenir de l’homme », l’enquête PISA est un véritable électrochoc.

Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.

Comment étudier? Perspective de la neuroscience Le 10 mai dernier, Steve Masson, professeur à la faculté des sciences de l’Éducation de l’UQAM, a présenté un webinaire intitulé « Comment étudier? Perspective de la neuroscience ». La présentation avait pour but de fournir à des élèves du secondaire des stratégies d’étude efficaces appuyées par certains principes neuroscientifiques. Les stratégies d’étude privilégiées par les étudiants À l’approche d’un examen, relire les notes de cours et surligner les passages clés seraient deux stratégies d’étude souvent utilisées par les étudiants. Or, selon le spécialiste en neuroéducation, ces stratégies seraient peu efficaces. Apprendre, c’est changer son cerveau D’abord, Masson explique qu’apprendre, c’est modifier les connexions entre les neurones de notre cerveau. Apprentissage : Le cerveau est comme une forêt Pour apprendre, on doit donc « activer » son cerveau (les connexions neuronales) à plusieurs reprises. Stratégie 1 : S’entrainer à activer son cerveau [Écoutez le webinaire]

Musculation de la matière grise, méthode en test qui fait ses preuves, y compris auprès des élèves démotivés qui reprennent alors confiance en eux et améliorent nettement leurs résultats. by magickara Nov 11

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