Cahiers de la recherche sur l’éducation et les savoirs
Connaître les grands courants de l'apprentissage
Bien souvent, enseignants et apprenants manquent de recul sur leurs pratiques. Ceci, parce qu'ils ignorent les grands principes connus qui régissent l'enseignement et l'apprentissage. Dans ces conditions, les choix pédagogiques relèvent de l'intuition et des représentations, et les insatisfactions de part et d'autres sont mal vécus. Le comble c'est quand pour un choix proclamé, le socioconstructivisme par exemple, on en vient à soumettre les apprenants à une pédagogie de transmission. De la connaissance des courants de l'apprentissage et du choix de l'un d'eux, on pourra définir un scénario pédagogique qui fait sens avec les objectifs visés. Dans une vidéo d'une quizaine de minutes intitulée L'évolution de l'apprentissage à travers le temps, Judith Cantin, conseillère pédagogique en intégration des TIC, propose de survoler les grands courants de l'apprentissage. Vision de l'apprentissageRôle de l'enseignant et de l'élèveForces et limitesPistes de réflexion.
Céline Alvarez, une institutrice révolutionnaire
L'ancienne enseignante a démissionné de l'éducation nationale, mais n'a pas renoncé à diffuser les outils de l'école de demain Ne dites pas d'elle qu'elle est « professeure » : cela efface son sourire, assombrit son humeur. D'abord parce que l'année scolaire qui vient de débuter se fera sans elle : Céline Alvarez n'a pas repris, ce 2 septembre, le chemin de l'école maternelle Jean-Lurçat de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) où elle avait entrepris, en 2011, de croiser la pédagogie Montessori avec la recherche en sciences cognitives. Faute de pouvoir élargir l'expérimentation, elle a pris la lourde décision de donner sa démission. Ensuite parce que ce n'est pas pour « professer », comme elle dit, que cette jolie trentenaire a passé en candidat libre, il y a cinq ans, le concours de l'enseignement. Et elle le justifie sans s'embarrasser de fausse modestie : « C'était pour infiltrer le système et parvenir à le changer, pas pour enseigner. « Manque de recul », « manque d'évaluation »...
Education
J'étais invité à intervenir à un intéressant colloque organisé par le Club Réforme et Modernité, d'Hervé Mariton, ce soir, à l'Assemblée nationale. L'un des intervenants, Pierre Tapie, directeur de l'Essec, a présenté les chiffres suivants : - il y avait 100 millions d'étudiants dans le monde en 2000 - il y en aura 200 millions en 2015. - sur les 100 millions de nouveaux étudiants, il y aura 70 millions d'asiatiques dont 55 millions de Chinois et d'Indiens. L'Inde et la Chine construisent deux universités de 20 000 étudiants chacune chaque semaine. La France fait 1 % de la population mondiale. Beaucoup d'autres interventions intéressantes mériteraient un billet : Antoine Frérot, directeur exécutif de Véolia environnement, Arnold Migus, directeur général du CNRS (qui a cité une brochette de Prix Nobel qui avaient engagé leurs recherches en désobéissant à leur hiérarchie).
Les gestes professionnels et le jeu des postures de l’enseignant dans la classe : un multi-agenda de préoccupations enchâssées
Un contexte idéologique et politique pressant 1Partout en Europe et en Amérique, la question de l’école et de la formation des maîtres devient une question politique et idéologique de premier plan. Les cursus de formation sont rallongés ici, raccourcis, là. Les institutions de formation sont prises dans la tourmente permanente de remises en cause, de campagnes médiatiques, de prescriptions institutionnelles, elles-mêmes soumises au maelström d’une pensée politique qui puise plus ses arguments dans des logiques économiques, technocratiques, supranationales que dans la culture accumulée par les enseignants, par les formateurs et les travaux de recherche. 2Les chercheurs-enseignants-formateurs qui ont contribué aux travaux présentés ici ont tous inscrit leurs recherches dans cette urgence éthique et politique visant à instrumenter mieux la formation des enseignants. La transposition nécessaire d’un ensemble très riche de travaux théoriques Donner un statut aux divers langages dans la classe
TIPA. Travaux interdisciplinaires sur la parole et le langage
Learning Theory - What are the established lear...
Zone Proximale de Développement
Éduveille | Autour des recherches en éducation et formation
« Formateurs : la posture est aussi importante que le message »
Les formations de formateur se distinguent avant tout par leurs contenus : il s’agit moins, en effet, de prodiguer des connaissances que d’expliquer comment animer un groupe et comment faire vivre une parole. En d'autres termes, délivrer à la fois des savoirs et des savoir-faire. Alors que les formations de formateur se sont toujours distinguées par leur public particulier, qui induit des apprentissages tout aussi spécifiques, plusieurs évolutions du moment rendent encore plus complexe cet enseignement. Le principe de « formation-action » Parmi les acteurs reconnus en termes de formation de formateurs, l’Afpa qui propose un cursus de huit mois à temps plein de formateur professionnel d’adultes, titre de niveau 3 composée de quatre modules jalonnés de deux périodes en entreprise. « Cette formation propose deux qualifications partielles, explique César Buedo, formateur métiers de la formation et de l’insertion à l’Afpa. Antoine Teillet
Doctorat 2.0, les outils numériques au service des chercheurs | Thot Cursus | Enlettrées
5 principes issus des neurosciences pour favoriser l'apprentissage en formation
Quels sont, à votre avis, les avantages et inconvénients des pédagogies actives, ludiques et participatives ? Si les entreprises semblent conscientes de la nécessité d’amorcer un virage pédagogique dans leurs formations, elles sont parfois réticentes à l’idée de passer à l’action : est-ce vraiment utile et pertinent ? De mon point de vue, la réponse est indéniablement : OUI ! Et les recherches scientifiques menées ces dernières années vont clairement dans ce sens. Découvrez 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux favoriser l’apprentissage dans vos formations. 1. Tous les êtres humains disposent d’une mémoire de travail. Le problème de notre mémoire de travail, c’est qu’elle dispose d’une capacité très limitée : elle ne peut conserver simultanément que 7 éléments (+/- 2 en fonction des individus) pendant une période de 30 secondes. De plus, les recherches montrent que l’attention des apprenants chute naturellement au bout d’environ 10 minutes. 2. 3. 4. 5. J.
Pédagogie Active | Manifeste pour une pédagogie renouvelée, active et contemporaine