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Paumée

Paumée
Ces images de mon ciel, de ma ville ce matin... et Brigetoun les yeux dans l'un, les pieds sur les trottoirs de l'autre bleu sans fond du ciel et ventre serré l'esprit en friche tamise les herbes et avec son autorisation, je le lui emprunte, parce que, sauf peut être le talent de tamiser les herbes, ai reconnu mon matin.

http://brigetoun.blogspot.com/

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Poezibao Volonté de chance (1) « un coup dé / coupé », Marie-louise Chapelle n’a pas écrit un coup de dés et pourtant le goût du jeu dans Tu (maniériste) est manifeste. Un coup de la longueur d’une phrase, les dés se séparent en roulant, traçant une voie à la fois précise et discontinue dépourvue de point final. L’image ne convient pas bien – « ni imparfaite ni fidèle » – dans la mesure où le coup n’est pas unique, renouvelé pour chaque segment, le vers qui se forme n’étant d’un seul tenant, suivant un modèle à saccades, passant par des relais souvent inattendus que le jeu impose de rejoindre. Ebooks - Collection : d'ici là Littérature française TEMPS RÉEL[littérature contemporaine] [poésie]

Cécile Vaissié, Les ingénieurs des âmes en chef 1Reprenant en titre la célèbre formule de Stalin enjoignant en 1932 aux écrivains soviétiques de devenir les « ingénieurs de l’âme humaine », Cécile Vaissié propose de relire et d’approfondir à la lumière de nouvelles archives le débat sur la relation de subordination entre littérature et politique en URSS. Pour mener son impressionnant travail documentaire, sans équivalent jusqu’à présent, l’auteur a utilisé les archives du parti communiste, des Unions des écrivains et les fonds personnels dans les archives littéraires, de préférence aux biographies contemporaines et aux souvenirs, qu’elle utilise cependant par croisement ou par opposition. Dès lors, l’ouvrage cherche à saisir l’implication des élites littéraires dans le processus d’étouffement de la liberté d’opinion et d’instrumentalisation de la création, à travers le tableau des instances intervenant dans le champ littéraire et la prosopographie croisée de quatorze personnalités.

Villa la Marelle « Laisse venir » est le titre du texte qu’Anne Savelli et Pierre Ménard ont présenté les 19 et 20 mai 2012 lors du temps fort « 48 heures chrono » de La Friche La Belle de Mai, à Marseille, à l’invitation de La Marelle. C’est par cette présentation qu’Anne Savelli a entamé sa résidence. Á cette occasion, les deux auteurs ont proposé sur Twitter un condensé de leur trajet Paris-Marseille virtuel, puis réel, fondé sur des captures de Google Street View. Depuis, Pierre Ménard a publié ce « faux live tweet », avec citations et photos, sur son site Liminaire. Il y a ajouté un extrait de son texte, accompagné de captures d’écran. Anne Savelli a fait de même sur son site Fenêtres Open Space.

Des ongles et un chien de l'enfer - L'Alamblog Classé par Monique Slodzian parmi Les Enragés de la jeune littéraire russe (La Différence, 2014), Mikhaïl Elizarov a publié Les Ongles, son premier roman, Le Bibliothécaire (Calmann-Lévy, 2010) et, plus récemment, un recueil encore non traduit : Dix-sept ans de pause cigarette. Il a reçu l'équivalent du Booker Prize russe et les louanges de Prilepine, par exemple, qui reconnaît en lui un représentant des "enfants de Limonov". C'est donc un homme à suivre, même si son oeuvre est encore assez courte et inégale. Musicos gothique, il passe pour un trublion dans la Russie littéraire depuis qu'il s'est attaqué au personnage de Boris Pasternak — c'est-à-dire en attaquant frontalement l'intelligentsia — ou en comparant la littérature à une syphilis, tout en en célébrant les vertus dans Le Bibliothécaire, et en la pratiquant assidument. Mais l'un des deux se ronge les ongles.

Fuir est une pulsion fuir est une pulsion Le voyage alors n’a plus rien du voyage : c’est l’immobile, vraiment, plomb épais de l’attente contre lequel la femme du (...) La nouvelle existence étiole les souvenirs des anciens gestes, des anciennes coutumes, des anciens modes de vie (...) Souvent je doute de trucs indubitables. Par exemple, là, voyant le four marcher, et chauffer même : doit y avoir un (...) Oui, sans doute ça qu’il faut faire : en navigation sur la carte, avoir une écriture dégradée plus on se rapproche de la (...)

‘Filigranes’ est-il encore le nom d’une librairie ? - La revue nouvelle Et ce qui me frappe sans doute le plus, depuis la France, c’est l’extraordinaire propension de la Belgique à importer en son sein ce que le débat public, en France, produit de plus nauséabond. Et en particulier les polémiques franco-françaises – qu’on se souvienne par exemple du débat sur le port du voile intégral dans les lieux publics. Le dernier exemple en date touche évidemment au cas d’Eric Zemmour, que certains ont cru judicieux d’inviter à venir déverser sa haine en Belgique. Début janvier, le polémiste est ainsi invité à s’exprimer au Cercle de Lorraine, au Cercle de Wallonie, au country club B19, ainsi qu’à signer ses livres à la librairie ‘Filigranes’, à Bruxelles.

Thierry Beinstingel Autour de Franck 07 novembre 2011 00:00:00 « Franck n'est pas un personnage. Franck est quelqu'un. Né le 6 juin 1968, mort le 17 septembre 1990, il a vécu 22 ans d'une vie chaotique, en partie racontée, en partie inventée, en partie tue dans un livre qui porte son prénom. Franck "Le Connemara pays de l'imaginaire", de Gil Jouanard - L'Or des livres Né en 1937 à Avignon, Gil Jouanard - qui fut à ses débuts remarqué par René Char - a beaucoup contribué à promouvoir la culture et a collaboré à de nombreuses revues. Ecrivain et poète voyageur, il a toujours relié dans ses ouvrages les hommes aux paysages qui disent leur origine. Ayant parcouru les routes d'Irlande et notamment celles de son extrême Ouest, il décrit dans Le Connemara pays de l'imaginaire la beauté sauvage de ces paysages de «bout du monde» qui sont aussi «le bout de nous mêmes», «celui où tous nos mots viennent se dissoudre (...) rendus à la simple expression de leur nudité originelle». Et il offre une vision de cette région transcendant largement celle de cette «immense prairie glissant vers la mer», de «tout ce vert quadrillé de gris» et «ponctué de moutons» qui en constitue la «vignette identitaire». Parvenant à saisir l'essence de cette terre, il y confronte en effet le lecteur à son humaine condition en lui faisant emboîter le pas de «l'homme du Connemara». p.19

La ville est sous mes pas Je marche, c’est une question d’équilibriste, je suis une machine inventée de jambes, j’ai des rouages sous les épaules, servent à tenir, les angles du cou qui s’allongent, servent à observer, je marche, d’équerre je marche, et les yeux, je me sers de mes yeux pour marcher, mon cerveau pour décrire, décrire à qui ? je marche, je n’ai pas besoin de décrire, juste avancer, doubler, je préférerais léviter, je marche, je préférerais éviter je marche, attention je m’assoie, je dois prendre des précautions, c’est fragile – Rond-point – Parce que dehors, c’est pour le moment piétiné de toutes parts. Dehors, c’est le bruit. On n’entend pas grand monde crier pourtant.

MO(T)SAIQUES 2: P. 220. Le 2 février 1927, Camille Claudel écrit à sa mère : "je suis horriblement malheureuse"... (Mont. JEA/DR). - Camille Claudel, Eric Liberge et Vincent Gravé, Glénat, 2012. - 9ème Journée Internationale des Femmes : l’Association Pour Perpétuer le Souvenir des Internées des Camps de Brens et de Rieucros en partenariat avec l’association Paroles de femmes a proposé : Camille Claudel, l’Interdite ! un spectacle théâtral de la compagnie Cornet à dés, le 4 mars 2011. Edmonde Charles-Roux - "Camille Claudel est née en 1864, morte en 1943. Pour mémoire : son frère est de quelques années plus jeune qu’elle (1868-1955).

Dita Kepler. Journal du silence / Journal de la lutte. Décor, arpenteuse, serveuse, cliente et catcheuse, mur, lierre, sol, prête-nom … Dita Kepler, qui est à l’origine mon avatar sur Second Life, existe depuis 2009 sous des formes diverses. Elle apparaît de temps à autres lors de lectures publiques, mais très rarement sous forme de texte (deux exceptions : ici et là ). Virtuelle, elle se déplace dans des lieux réels en utilisant la métamorphose. Généralement, elle se transforme en pans de décor. Ce qui la pousse à avancer ? Le bruit environnant, qui l’empêche de penser, et l’objet du désir , croisé au Cent Quatre, vers lequel elle avance, lui-même soumis à transformations.

litterama (Les femmes en littérature) Les femmes écrivains du passé sont peu présentes voire inexistantes dans certaines anthologies ; encore aujourd’hui leur présence fait figure d’exception dans certains manuels. Les femmes furent-elles incapables d’écrire par leur nature même, par leur manque d’éducation, par les tabous sociaux et un certain « complot misogyne » ? Depuis les années 70 et les mouvements féministes, une re-découverte, ainsi que des publications ou re-publications d’œuvres ont cours afin de faire connaître les œuvres des femmes du passé. Or l’histoire littéraire, par ce qu’elle a des visées scientifiques , doit intégrer toutes les productions, quel que soit le sexe de leur auteur et contribuer ainsi à la connaissance de la part des femmes dans la culture commune. C’est pourquoi un certain nombres d’initiatives voient le jour qui cherchent à redonner une visibilité aux femmes écrivains.

Florence Noël (Pantarei) invitée chez Brigitte Célerier by chezjeanne Apr 2

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