ETC-ISTE L’Oreille tendue | Benoit Melançon etsansciel - du dérisoire, de l'insignifiant ou/et de l' essentiel? Fragments, chutes et conséquences | Joachim Séné Traduction théâtrale et plagiat | Françoise Morvan Pour commencer, précisons qu’en tant que traducteurs, nous avons eu la chance exceptionnelle de commencer à travailler au théâtre avec des metteurs en scène particulièrement attentifs et soucieux d’interroger le texte : Antoine Vitez pour la traduction du Revizor de Gogol, puis Georges Lavaudant pour Platonov de Tchekhov, Stéphane Braunschweig pour La Cerisaie, Alain Françon pour La Mouette d’abord, puis la plupart des pièces de Tchekhov jusqu’à La Cerisaie que nous avons remise sur le métier à deux reprises avec lui. Nous avons, par la suite, travaillé avec de nombreux metteurs en scène et de nombreux comédiens qui nous ont permis d’améliorer notre texte — Claire Lasne-Darcueil, Mathias Langhoff, Jean-Louis Martinelli, Patrick Pineau, Jean-Yves Ruf, Claudia Stavisky, Claude Yersin… chacun a apporté sa touche à la version finale. 1. — Chto ? — Nitchevo… Ce sont des répliques qu’il est possible de traduire même en n’ayant pris que trois leçons de russe : — Quoi ? — Rien. — Alors ? — Rien… 2.
Semenoir | Maryse Hache en lien avec martine drai, entrée déjà au semenoir ici les petites chaussures enfance plastique transparent - c'est des méduses ou quoi - pour marcher sur beaux rochers bruns bretons et fouiller les creux avec filets et pêcher crevettes et les lâcher plus loin dans un autre creux à petite flaque de mer les sandales nu-pieds à petites lanières cuir marron vacances ; quelle pointure, 33-34 ; eau de mer en plages, sel, pluie ; macadam quiberon, macadam préfailles, macadam belle-île, macadam le portel ; elles courent, elles sautent, elles gambadent, elles jouent à la marelle, un deux trois jusqu'à ciel, elles jouent à la corde, à la balançoire, à cache-cache, elles jouent au yoyo, au badminton, au jokari ; elles font la course avec soeurette ; ellles se lancent courir confiance mille à l'heure jusque dans des bras qui la soulèvent et qui la font fournoyer dans les airs comme astre en sa révolution chaussures cuir de nos grandes bêtes abattoirs alènes tranchets clous tiens te voilà scrupule
POLÉSIE BITCHES Il en reste un peu, je vous le mets ? #003 10:55 Sep 22nd, 2012 | 0 notes Attention, chaud les marrons chauds. Ce soir-là à l’arrière d’un véhicule trop petit, adoptépar une ville qui devenait étrangère à force d’intermittences,Je percutai de plein fouetLa flétrissure et l’âge et la suite de toutes choses :Les chorégraphies de fourmi,Le poids déraisonnable des matières imbéciles ;Le grand Rien familier lui aussi commençait sa calvitie.Et tout au fond de cette tourbière ordinaire,Cet adorable petit fantôme de moi-même.Il fallait rendre les armes : 1 lap complete, 2 laps to go,max. Il en reste un peu, je vous le mets ? 10:49 Sep 21st, 2012 | 0 notes Attention, chien chaud devant. — Polésie écrite pour un stalker du métro — Perdrix – 9 points faibles.Vers qui ? Polésie matutinale #128 11:08 Sep 20th, 2012 | 0 notes Merci pour la polésie. Il est triste — non ? Il en reste un peu, je vous le mets ? 10:57 Sep 20th, 2012 | 0 notes Attention, chaud devant. Polésie matutinale #127 Polésie matutinale #126
SILO | Lucien Suel Journal d'un Caprice Fuir est une pulsion | Guillaume Vissac fuir est une pulsion Le voyage alors n’a plus rien du voyage : c’est l’immobile, vraiment, plomb épais de l’attente contre lequel la femme du (...) La nouvelle existence étiole les souvenirs des anciens gestes, des anciennes coutumes, des anciens modes de vie (...) Souvent je doute de trucs indubitables.
Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducations Nous avons jugé inutile d’expliquer les mots : con, fente, moniche, motte, pine, queue, bitte, couille, foutre (verbe) foutre (subst.), bander, branler, sucer, lécher, pomper, baiser, piner, enfiler, enconner, enculer, décharger, godemichet, gougnotte, gousse, soixante-neuf, minette, mimi, putain, bordel. Ces mots sont familiers à toutes les petites filles. Si l’on vous surprend toute nue, mettez pudiquement une main sur votre visage et l’autre sur votre con ; mais ne faites pas de pied de nez avec la première et ne vous branlez pas avec la seconde. Ne pissez pas dans le calorifère, allez aux W.-C. Ne suspendez pas de godmichet au bénitier de votre lit. Ne vous mettez pas au balcon pour cracher sur les passants ; surtout si vous avez du foutre dans la bouche. Ne pissez pas sur la plus haute marche de l’escalier pour faire des cascades. Ne branlez pas tous vos petits amis dans une carafe de citronnade, même si cette boisson vous paraît meilleure additionnée de foutre frais.
"Chevaliers des touches" | Martin Winckler