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Walt Whitman

Walt Whitman
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Walt Whitman Œuvres principales Biographie[modifier | modifier le code] Whitman naquit le dans une ferme près de l'actuelle South Huntington, Long Island. Après deux ans d'apprentissage, Whitman se rendit à New York pour y travailler dans différents ateliers d'imprimerie. Les années 1840 virent les premiers fruits de son long travail sur les mots, avec la publication d'un certain nombre de nouvelles à partir de 1841 et du roman Franklin Evans publié à New York un an plus tard, qui faisait partie du mouvement en faveur de la tempérance. La première édition de Leaves of Grass fut auto-publiée en 1855, l'année même où le père de Whitman rendit l'âme. Après la guerre de Sécession, Walt Whitman fut engagé au Department of the Interior (ministère de l'intérieur) en tant que clerc. À sa septième édition en 1881, le recueil de poèmes s'était épaissi. Whitman mourut le et fut inhumé au cimetière d'Harleigh, sous une tombe conçue par lui.

Claude Pélieu Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En 1963, accompagné de sa compagne Mary Beach, il part s' installer aux États-Unis où il fréquente les écrivains de la Beat generation. On doit à Claude Pélieu et Mary Beach les premières traductions françaises d'écrivains Beat comme William S. Burroughs, Bob Kaufman, Allen Ginsberg, Timothy Leary, Ed Sanders pour les éditions Christian Bourgois. Mais Claude Pélieu est aussi l'auteur d'une œuvre poétique abondante. À Paris, il fut influencé par les surréalistes, puis, après sa lecture des livres de Burroughs en 1963, il adopte la technique du cut-up. Bibliographie[modifier | modifier le code] Certains textes inédits sont parus aux éditions Derrière la Salle de Bains, Rouen. Traductions de l'anglais en collaboration avec Mary Beach : Kaddish, d'Allen Ginsberg et La Machine Molle de William Burroughs (Christian Bourgois, éditeur) Publications sur l'auteur[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Claude Pélieu.

Lawrence Ferlinghetti Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lawrence Ferlinghetti Lawrence Ferlinghetti (né le ) est un poète américain, plus connu sous les auspices du copropriétaire de la librairie City Lights Books, et d'une maison d'édition du même nom qui a fait paraître les travaux littéraires des poètes de la Beat Generation, y compris Jason Murphy, Jack Kerouac et Allen Ginsberg. Biographie[modifier | modifier le code] Entre 1951 et 1953 il enseigne le français, fait des critiques littéraires, et peint. 60 years of painting (60 ans de peinture) - l'exposition qui se tient en Italie (Rome, février-avril et Reggio Calabria, mai-juillet 2010) - a témoigné de l'intérêt de Ferlinghetti pour le binôme « poésie - peinture », en dévoilant ses œuvres. Sa poésie[modifier | modifier le code] L'œuvre poétique la plus connue de Ferlinghetti est Coney Island of the Mind, qui a été traduite en neuf langues. Enregistrements sonores[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] (En Français)

William S. Burroughs Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. William S. Burroughs William S. Burroughs en 1977. Œuvres principales Principalement connu pour ses romans hallucinés mêlant drogue, homosexualité et anticipation[4], il est associé à la Beat Generation et à ses figures emblématiques : ses amis Jack Kerouac et Allen Ginsberg. « Alors que Kerouac retourna vivre avec sa mère dans les années 1960 et épousa la sœur d’un ami d’enfance, et que Ginsberg régna pendant les années hippies, ce furent les années 1980 et 1990 […] qui allaient être l’ère de William Burroughs, le plus sombre des trois anges de la Beat Generation. »[5] Biographie[modifier | modifier le code] En 1944, Burroughs est détective et travaille avec la pègre à New York, vit avec Joan Vollmer, une jeune femme brillante, passionnée de littérature et de philosophie, dans un appartement partagé avec Jack Kerouac et sa première femme Edie Parker. Œuvres traduites en français[modifier | modifier le code] Essais[modifier | modifier le code]

Abbie Hoffman Abbot Howard "Abbie" Hoffman (November 30, 1936 – April 12, 1989) was an American political and social activist who co-founded the Youth International Party ("Yippies"). Hoffman arose to prominence in the 1960s, continued his activism in the 1970s, and has remained a symbol of the youth rebellion of the counterculture era.[1][2] Early life and education[edit] Hoffman was born November 30, 1936 in Worcester, Massachusetts, to John Hoffman and Florence Schanberg, both of Jewish descent. Hoffman was raised in a middle-class household and had two younger siblings. As a child in the 1940s–50s, he was a member of what has been described as "the transitional generation between the beatniks and hippies". Early protests[edit] Abbie, who was a friend of mine, was always a media junky. Hoffman's theatrics were successful at convincing many young people to become more active in the politics of the time.[14] Chicago Eight conspiracy trial[edit] Main article: Chicago Eight Controversy at Woodstock[edit]

Timothy Leary Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Leary. Timothy Francis Leary Timothy Leary en 1989 Œuvres principales Biographie[modifier | modifier le code] Enfance et études[modifier | modifier le code] « Un employé anonyme qui se joint à la longue file des banlieusards pour aller au boulot le matin et qui rentre chez lui le soir pour ingurgiter des martinis… comme des millions de robots intellectuels issus de la classe moyenne libérale. » L'expérience des drogues[modifier | modifier le code] Couverture du livre Neurologique. En vacances au Mexique, il consomme des champignons hallucinogènes contenant de la psilocybine, une expérience qui changera radicalement le cours de sa vie. Il affirme que le LSD, correctement dosé, de préférence avec les conseils d'un professionnel, peut changer radicalement le comportement. « On se voyait comme des anthropologues du XXIe siècle qui auraient voyagé à travers le temps pour se retrouver dans les ténèbres des années 1960.

Bob Kaufman Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Bob Kaufman est un poète américain né à La Nouvelle-Orléans le 18 avril 1925 et mort à San Francisco le 12 janvier 1986. Issu d'une famille nombreuse et pauvre, Bob Kaufman s'engage très jeune dans la marine marchande, ce qui lui permet d'assouvir son goût du voyage. Rentré aux États-Unis, il entame des études à New York où il rencontre William S. Publications[modifier | modifier le code] Solitudes Crowded with Loneliness (New Directions, 1965)Golden Sardine (City Lights, 1967)Watch My Tracks (Knopf, 1971)Ancient Rain : Poems 1956-1978 (New Directions, 1981)Cranial Guitar : Selected Poems by Bob Kaufman (Coffee House Press, 1996) Traductions en français[modifier | modifier le code] Sardine dorée, Christian Bourgois, 1976Sardine dorée / Solitudes, Christian Bourgois, 1997Les Cahiers de l'Herne : William Burroughs, Claude Pélieu, Bob Kaufman, 1998 Enregistrement audio[modifier | modifier le code] Disque CBS - S 64267 Label ATK : Beat generation

Gary Snyder Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Snyder. Gary Sherman Snyder est un poète, traducteur, penseur et militant américain né le à San Francisco. Héritier de la pensée de Thoreau, c'est une figure importante au sein des mouvements de la Beat Generation, des hippies, de l'écologie profonde, du biorégionalisme et un acteur reconnu dans la propagation du bouddhisme zen aux États-Unis. Il a publié plus de 25 livres entre 1959 et 2007 (poésie, essais, récits de voyage) et est traduit en plus de 20 langues. Il a obtenu le prix Pulitzer en 1975 pour son recueil poétique Turtle Island. Biographie[modifier | modifier le code] 1930-1941 : Enfance à Lake City (État de Washington)[modifier | modifier le code] 1930 : Gary Sherman Snyder, fils de Harold et Lois Hennessy Snyder, est né le 8 mai à San Francisco (Californie, États-Unis). 1939 : Suite à un accident, il sera immobilisé plusieurs mois dans son lit. 1941 : Ses parents divorcent.

Gary Snyder, un extrait de ses poésies "Les quelque 1,5 milliard de kilomètres cubes d'eau sur la terre sont divisés par la photosynthèse puis reconstitués par la respiration une fois tous les deux millions d'années environ." Un jour sur la côte déchiquetée du Pacifique Nord, trempé par la brume cinglante, rafales de pluie en cascade, étangs miroirs de la montagne, gadoue des champs de neige, rivières qui charrient les sédiments rocheux, chutes d'eau qui emplissent les oreilles, flocons qui tombent en spirale sur les crêtes, rivières rapides et caillouteuses, glaciers friables à l'approche de la mer, glaciers haut perchés, mares boueuses près du rivage, icebergs, cours d'eau qui partent en boucle sur l'estran, embruns au goût de saumure, pluie douce et lointaine qui pend d'un nuage, des otaries paressent sous la surface de la mer - Nous lavons nos bols dans cette eau Elle a la saveur de la rosée d'ambroisie - "Une hydraulique est le croisement entre une vague et un creux, - on obtient un effet de barrage.

Anarchisme et sagesse de Gary Snyder Etrange personnalité que celle de cet auteur américain culturellement partagé entre le vieux fond amérindien et la spiritualité asiatique : politiquement engagé dans le courant libertaire des années soixante mais fortement attaché à un mode de vie à l’écart de toutes les modes, voyageur impénitent à l’esprit enraciné dans quelques paysages américains, le poète déroule le fil d’une vie et d’une vision stimulantes pour ceux qui cherchent des nouveaux chemins d’écriture et d’existence. Oui, c’est d’abord l’impression qu’on a en ouvrant Montagnes et rivières sans fin : impression d’une fraîcheur et d’une liberté uniques, qui nous place d’emblée dans un espace poétique revigorant (combien loin de tout ce qui s’écrit en France et en Europe !), et qui nous ramène aux grands ancêtres américains, Whitman, Thoreau… Auteurs qui ont bien sûr compté pour Snyder et tous les écrivains de sa génération, qu’ils s’appellent Kerouac ou Ginsberg, fidèles compagnons de route. sa rive rocheuse est stérile

Revue Wildproject Zen et poésie Conversation avec Gary Snyder et Jim Harrison « C’est dans la forme du monde entier que le Soi se déploie. Qui a bien pu dire aux gens que le mot “esprit” signifie pensées, opinions, idées ou concepts ? L’esprit, ce sont les arbres, les piquets des clôtures, les tuiles et les herbes. »Dōgen Zenji GARY SNYDER : Il y a une vieille anecdote zen, « Mieux vaut ne pas savoir ». Daowu demande à Shitou : « Qu’y a-t-il de plus important ? « Pour dépasser la dichotomie entre le sauvage et le civilisé, il faut d’abord se résoudre à être entiers. » G. GS : Au cours de notre escapade sur les flancs du Matterhorn, on a dû passer une nuit à la belle étoile. JH : C’est génial quand une métaphore te vient à l’esprit comme ça. GS : Comme dans le zen, finalement : dès que tu n’y prêtes plus attention, ça te tombe dans la main. JH : Oui, parce que, d’une certaine façon, c’est sans effort que tu ouvres ton cœur à ce territoire. GS : Dōgen dit : « Ici, ils ne font plus qu’un. JH : Oui. GS : Oui.

"La pratique sauvage" de Gary Snyder - On the road with Jerry... reste assez largement méconnu du grand public en Europe, mais il est vrai qu'il s'est toujours tenu à l'écart des modes pour tracer sa propre route. Ce natif du nord-ouest américain (né en 1930), présent dès les premières manifestations de la « Beat Generation » des années 1950 à San Francisco, se tenait déjà à une certaine distance des exubérances de et consorts. Il apparaît pourtant, sous le nom de , dans le roman « Les clochards célestes » de Jack Kerouac (« The Dharma Bums », 1958), dans lequel il initie ce dernier à la culture chinoise et bouddhique, et à ce que l'on n'appelait guère encore l'écologie. Il est aujourd’hui, après le décès d'’ en 1997, la dernière grande voix « Beat ». De 1956 à 1969, il a surtout vécu au Japon afin d'’y approfondir sa connaissance et sa pratique du bouddhisme zen. Mon autre angle d'approche fur spirituel. "Sans domicile", un extrait de La Pratique Sauvage de Gary Snyder Depuis que j'habite à Han-shan, Je déambule, me repose et contemple à ma guise

Howl, le cri qui changea le monde Howl, peut-être le film le plus improbable à sortir du festival de Sundance et à être distribué à l’échelle nationale, est la traduction en film d’un poème—de la charge spirituelle et culturelle d’un poème. Ce poème, c’est Howl, d’Allen Ginsberg—écrit en 1955, publié en 1957. Nul doute qu’il est difficile pour quiconque né longtemps après cette époque d’appréhender l’impact cataclysmique de cette œuvre (ou simplement la possibilité qu’un poème puisse revêtir une telle importance), non seulement sur le monde littéraire mais sur toute la société et la culture au sens large. publicité Même sans avoir lu le poème dans son intégralité, beaucoup en connaissent les incandescentes premières lignes: «J’ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus/ qui se traînaient dans les rues négresses à l’aube, à la recherche d’une furieuse piqûre…» Le film Howl ne capture pas la globalité de ce milieu. Mais Ginsberg s’avéra prophétique. Fred Kaplan

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