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Eidos 64 : Pour un humanisme numérique à l’Ecole

Eidos 64 : Pour un humanisme numérique à l’Ecole
Si la révolution numérique est à la mesure de celle de l’imprimerie, en quoi est-elle susceptible de refonder l’humanisme : de changer notre façon de nous cultiver, notre façon de construire notre relation au savoir et aux autres ? Comment l’Ecole peut-elle aider à instituer l’élève comme cet être de culture, doué d’un certain savoir-vivre jusque sur internet ? « Forger l’honnête homme 2.0, citoyen numérique » : tel était le thème du Forum Eidos 64 qui s’est tenu à Bayonne le 27 janvier 2016. Organisée par le département des Pyrénées-Atlantiques en partenariat avec l’Education nationale, la journée a permis de partager les réflexions, de Milad Doueihi ou de Franck Amadieu, et les expériences de nombreux acteurs de terrain pour nous inviter et nous aider à relever le défi … Le numérique : une culture Milad Doueihi, titulaire de la chaire d’Humanisme numérique à l’Université Paris-Sorbonne, est interrogé par Louise Tourret, animatrice de l’émission Rue des écoles sur France-Culture.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/01/29012016Article635896463950168327.aspx

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La société de l’information : de l’utopie au désenchantement 1La décennie des années 90 a vu se lever une immense promesse autour d’Internet et des nouvelles technologies de communication. Cette promesse est apparue sous la forme d’un projet de société, la « société de l’information ». De très nombreux discours convergents, en provenance aussi bien des industriels, du monde politique que de certains milieux intellectuels, ont annoncé pas moins que l’imminence d’une véritable « révolution ».

La fracture numérique n'épargne pas les jeunes On les appelle parfois les “digital native”" mais l’expression est trompeuse, car la génération des “enfants du numérique”" (c’est la traduction québécoise) n’est pas épargnée par l’illectronisme. Cette forme d'illettrisme des temps modernes touchait 17% de la population française en 2019 d’après l’Insee, et pas seulement des vieilles personnes en milieu rural. L’âge est un critère bien sûr, avec le niveau de revenu et d'éducation, mais il n'y a pas de profil type et la période du confinement a permis de le constater plus encore.

Autour de l'humanisme numérique Pour l’anthropologue, les moyens de communication modernes, tout en intensifiant les relations, accentuent l’inauthenticité des échanges en introduisant une couche bureaucratique, une sorte d’éloignement et de fragmentation inscrits dans un cadre à la fois administratif et global. Dans L’anthropologie face aux problèmes du monde moderne, Claude Lévi-Strauss, identifie cette condition comme politique car elle caractérise les rapports modernes entre les citoyens et le pouvoir. C’est en partie ce qui explique son intérêt pour la première théorie de communication, fondée par Norbert Wiener et John von Neumann. L’échelle globale des structures de communication et de ce qu’on a choisi plus tard d’appeler la société de l’information invite l'anthropologue à repenser, en tout cas en partie, les concepts et les catégories premières de son travail. Le terrain, la méthode, les formes d’échanges et surtout les manières de tisser le lien social sont à revoir. [1].

Benjamin Loveluck: «Internet est toujours rattrapé par l’envers de la liberté : le contrôle» - Libération La massification d’Internet s’est accompagnée de multiples promesses : liberté d’expression, de création et d’innovation, libre circulation des connaissances… Autant d’idéaux qui semblent battus en brèche par la domination des grandes entreprises de la Silicon Valley et par les révélations d’Edward Snowden sur la surveillance massive des communications. Le réseau est-il un instrument de liberté ou de contrôle ? Les deux, répond Benjamin Loveluck, chercheur au Centre d’études et de recherches de sciences administratives et politiques (Cersa, CNRS et université Paris-II). Dans Réseaux, Libertés et Contrôle (Armand Colin), il propose, en 350 pages denses, une «généalogie politique d’Internet» qui explore la persistance de cette tension. Et replace l’avènement du «libéralisme informationnel» dans l’histoire longue du libéralisme politique.

Qu'est-ce que le Digital Labor Par Antonio A. Casilli. « Le digital labor est avant tout un domaine derecherche universitaire en plein essor. Aux États-Unis, en 2009, « The Internet as playground and factory » a été la première conférence sur ce sujet (les actes ont été publiés en 2012 sous le titreDigital Labor. The Internet as playground and factory, sous la direction de Trebor Scholz[+] NoteTrebor SCHOLZ (dir.): Digital Labor :The Internet as Playground andFactory, New York, Routledge, 2012. [1]. L’Humain au défi du numérique / 2015-2017 Contribuer à l’émergence d’un nouvel humanisme numérique. La Chaire L'Humain au défi du numérique a réalisé un travail de cartographie des mutations anthropologiques induites par le numérique et élaboré un cadre de pensée qui permette de concevoir le développement des technologies numériques comme un progrès pour l’homme. Le déploiement des objets et usages numériques dans notre vie est en passe d’affecter notre humanité, d’altérer nombre de paramètres par lesquels nous nous pensons humains et agissons comme tels. Ainsi le numérique change le rapport que nous avons à la mémoire et la manière dont nous transmettons les savoirs (opendata …).

Loi de Murphy Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « Tout ce qui est susceptible de mal tourner, tournera nécessairement mal[trad 1]. » — Edward A. Murphy Jr. Selon une variante plus détaillée de la loi, « S'il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu'au moins l'une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu'un quelque part pour emprunter cette voie. » Humanisme numériques et littératies 1 Cet article applique les rectifications orthographiques proposées par l’arrêté de décembre 1990. 1Les humanités numériques (digital humanities) représentent une des tendances fortes du moment. Il reste qu’elles constituent encore un territoire parfois obscur qui ressemble nettement à une forme d’auberge espagnole puisque chacun semble pouvoir y projeter ses propres désirs voire ses propres fantasmes scientifiques.

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