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Polémique sur les Grandes Ecoles

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Ce que "l'enfer des prépas" ne dit pas. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Fabien Truong (professeur agrégé à l'université Paris-VIII), Gérôme Truc et ATER à l'université de Versailles Saint-Quentin L'article de Marie Desplechin, "Prépas, l'excellence au prix fort", paru dans Le Monde du 3 février, a remis sur le tapis un thème qui revient chaque année, généralement au milieu de l'hiver, au moment où se joue l'orientation des futurs bacheliers : celui de "l'enfer des prépas". Pourtant, cette dénonciation récurrente des classes préparatoires ne nous apprend rien. Elle nous cache même peut-être l'essentiel. Elle occulte tout d'abord que "la prépa" n'existe pas. Mais ce qu'elles ont en commun, c'est d'organiser la formation des étudiants autour d'un travail pédagogique intense. Prépas, l'excellence au prix fort.

Les "prépas" contraintes de s'adapter face à la concurrence. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Benoît Floc'h Les classes préparatoires sont-elles menacées ?

Les "prépas" contraintes de s'adapter face à la concurrence

Une enquête inédite de la Conférence des grandes écoles (CGE, qui rassemble 220 établissements) montre que les étudiants qui intègrent une grande école (quelle que soit l'année d'entrée) ne sont plus que 38,5 % à être issus d'une prépa : 40,2 % pour les écoles d'ingénieurs et 37 % pour les écoles de management. Si l'on ajoute à ces données le fait que, pour la première fois depuis longtemps, le nombre d'élèves de prépa baisse, passant de 81 100 en 2009-2010 à 79 900 en 2010-2011 (- 1,6 %), le contexte devient un peu morose. Finies les classes préparatoires aux grandes écoles ? Les dirigeants souhaitent révolutionner leur façon d'être et de faire. Ecoles d’ingénieurs et Universités – En ordre de bataille. XEnvoyer cet article par e-mail Ecoles d’ingénieurs et Universités – En ordre de bataille Nouveau !

Ecoles d’ingénieurs et Universités – En ordre de bataille

Pas le temps de lire cet article ? Classez le dans vos favoris en cliquant sur l’étoile. Vous pourrez le lire ultérieurement (ordinateur, tablette, mobile) en cliquant sur « votre compte » Fermer Le regroupement ne fait pas la force. L’union fait la force. Schumpeter: The French way of work. EVERY year, Sophie de Menthon, a French entrepreneur, holds an event called J'aime ma boîte (I love my firm) in Paris.

Schumpeter: The French way of work

The idea is to counter the notion that the French don't like work. Employees are enticed to make lip dubs (a video of them lip-synching to music, if you need to ask), massage each other, vote for the nicest colleague, arrange for the accountant to swap jobs with the secretary and other stunts to celebrate their firm. The much-mocked campaign has not had much luck.

In 2007 a national strike interrupted the festivities, and in 2009 a series of suicides at France Télécom spoilt the atmosphere. Exclusif. Une majorité de jeunes et de recruteurs veulent la fusion des écoles et des universités. Actu | Politique Jessica Gourdon | Publié le , mis à jour le.

Exclusif. Une majorité de jeunes et de recruteurs veulent la fusion des écoles et des universités

Www.educpros.fr/uploads/media/sondageIFOP-Passerelle-L_etudiant-JEUNES.pdf. Classes prépa discriminatoires : et si on les supprimait. Halte à la discrimination scolaire !

Classes prépa discriminatoires : et si on les supprimait

Et l'une de ses formes les plus brutales en France consiste à faire circuler simultanément 80 000 post-lycéens sur une artère bien entretenue, où sont mis à leur disposition box, stands, masseurs, lits de repos, produits dopants et, à pousser quelques centaines milliers d’autres post-lycéens sur des voies mal entretenues, abandonnées à des cantonniers négligents. Les classes préparatoires aux Grandes Ecoles : la récompense d'un numéro de cirque ? Et pourtant, ces cohortes d’étudiants tendent pour la plupart vers le même objectif : une place dans les "meilleurs" établissements supérieurs, ceux qui distribuent en France la rente à vie.

Que les meilleurs gagnent ! Cette voie rapide, qui interloque nos visiteurs étrangers, se nomme CPGE : derrière cet acronyme se cachent les classes préparatoires aux grandes écoles. Pourquoi la France est-elle attractive pour les étudiants étrangers. Les Français n’aiment guère les classements, notamment quand ils ne leur sont pas favorables.

Pourquoi la France est-elle attractive pour les étudiants étrangers

Dans l’enseignement supérieur, on a ainsi vu le sort que le milieu a réservé au classement de Shanghai qui, en 2003, rangeait dans la voiture-balai les 83 universités et les 440 écoles françaises d’ingénieurs ou littéraires. Les diplômés des grandes écoles françaises sont-ils radins. Les chiffres viennent de tomber.

Les diplômés des grandes écoles françaises sont-ils radins

Accrochez-vous aux rideaux : en moyenne, en 2009-2010 directement, en legs ou via des fondations, les diplômés de l’enseignement supérieur américain ont fait quelque 23,4 milliards de dollars de dons à leurs universités [1]. Universités américaines : des anciens étudiants généreux Stanford University a ainsi reçu 600 millions de dollars, Harvard tout autant, Columbia 402 millions, etc.

S’ils sont parfois peu liquides, les dons n’ont rien de symbolique : en 1994, Sir Harold Hacton offrait à la New York University un domaine de 14 000 hectares en Toscane, et une collection de peintures de la Renaissance évaluée à 500 millions de dollars avec, dans l’emballage, une enveloppe de 25 millions de dollars.

Harvard Business School - Flickr - Patricia Drury cc. Les grands écoles fabriquent-elles des tueurs ? Alors qu’on réfléchit en vain à limiter les bonus, Florence Noiville, dans son livre « J’ai fait HEC et je m’en excuse » prend le problème à la base et explique qu’il est urgent de réformer l’éducation des puissants.

Les grands écoles fabriquent-elles des tueurs ?

Université d’été du Medef à Polytechnique, le 1er septembre 2008 (Charles Platiau/Reuters) Enseignement supérieur : Terra Nova brise plusieurs tabous. Yves Lichtenberger, rapporteur du groupe de travail de Terra Nova sur l'enseignement supérieur et la recherche Frais d'inscription en hausse, allocation d'autonomie de 500 euros par mois pour tous les étudiants, entretien de niveau à l'entrée de l'université pour adapter leur parcours en licence à leur niveau, suppression définitive des cours en amphi, sélection à l'entrée du master 1, réduction en cinq ans d'un tiers des places en classe préparatoire aux grandes écoles et rattachement administratif de ces prépas aux pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES)...

Enseignement supérieur : Terra Nova brise plusieurs tabous

Dans son projet pour l'élection présidentielle que Le Monde a obtenu, la contribution sur l'enseignement supérieur et la recherche de Terra Nova décoiffe un peu plus que celui du parti socialiste, dont le think tank est proche ! Pas de rupture, mais des évolutions 500 euros par mois pour tous les étudiants La licence à 500 euros par an en 2017 Plusieurs raisons sont avancées.

Resultat classes préparatoires : les élites françaises obsédée par le classement. Faire une prépa: cela en vaut-il encore la peine. Aujourd'hui pour entrer dans une grande école, vaut-il mieux bachoter comme un fou pendant deux ans en prépas (56 heures de travail par semaine en moyenne!)

Faire une prépa: cela en vaut-il encore la peine

Ou prendre un peu plus son temps dans des filières moins chronophages (39 heures de travail en IUT, 32 à l’université selon l’étude annuelle de l’Observatoire de la vie étudiante (OVE )? Après tout, les élèves issus de licences, de DUT ou de BTS sont accueillis à bras ouverts dans des grandes écoles de commerce et d’ingénieurs en mal de candidats et y réussissent aussi bien que les élèves de prépas. A l’ESC Grenoble – où les admissions parallèles représentent 40% des effectifs –, on constate même que le major de promo est une année sur deux issu de cette filière. Et des exemples comme celui-là il y en a des dizaines. Il n’y en fait guère que dans les «très grandes», les Polytechnique, HEC, Centrale ou Normale Sup qui se refusent aux bac+2 tout en admettant largement des élèves de licences et de masters.

Dessin : Gérard Mathieu. La CDEFI veut revoir le modèle de financement des écoles d’ingénieurs. Propos recueillis par Sylvie Lecherbonnier | Publié le , mis à jour le Vous avez fait du financement des écoles d’ingénieurs l’une de vos priorités. Pourquoi ? Les demandes des industriels nous poussent à former 10.000 ingénieurs de plus par an. Déjà aujourd’hui, certains enfants de familles très aisées vont faire leurs études à l’étranger. Exclusif. Titre d’ingénieur : la CTI réfléchit à une éventuelle évolution de son périmètre. Nos écoles d'ingénieurs sont-elles nulles ? Nouvel épisode dans la guéguerre que se livrent universités et grandes écoles : l'agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES) a rendu publique une étude sur "la formation universitaire au métier d'ingénieur".

Dans son collimateur, la formation "à la française" dont on nous dit régulièrement que le monde entier nous l'envie. Rien de tel ici. Le rapport décrit en effet trois modèles. Le premier, américain, qualifié de "modèle de référence" : on y étudie à l'université pour moitié une discipline de spécialité (la mécanique, l'électronique...), l'autre moitié de la formation étant constituée de sciences humaines, de projets de type industriel, éventuellement sous forme de stages, mais pas nécessairement, et, pour finir, de sciences fondamentales.

Polémique autour de la formation à la française des ingénieurs. L'X sert-elle vraiment à quelque chose. Inquiet du manque de diversité sociale dans l’enseignement supérieur, le dernier rapport de "Terra Nova" préconise de réduire de "33% en 5 ans le nombre de places en classes préparatoires", et "de 50% en 5 ans les places aux concours des grandes écoles", mesures destinées à augmenter le nombre d’admis dans les grandes écoles "issus de l’université et n’étant pas passés par les prépas".

Etudiants de Polytechnique en 2009 (FRANCOIS GUILLOT / AFP) Promouvoir la diversité sociale dans l’enseignement supérieur ? Ambition vertueuse, au programme de tous les partis politiques et de tous les gouvernements dans pratiquement tous les pays de la planète. Ça ne mange donc pas de pain. Mais si, en France, la solution au problème du manque de diversité sociale n’était pas le ravaudage des façades des "grandes écoles" françaises, mais leur suppression pure et simple ? Supprimer les grandes écoles, slogan inepte. Universités et grandes écoles : revoir la perception des entreprises. Mais le problème vient de la perception par le monde du travail de ces deux filières : les grandes écoles sont vues par l'entreprise comme la source idéale voire unique de recrutement de cadres et l'université comme une solution d'appoint quand il n'est plus possible de recruter dans les grandes écoles.

Or, étant diplômé de l'Ecole centrale de Paris et de Sciences po, dirigeant depuis vingt-cinq ans de grandes entreprises ayant recruté des milliers de cadres, et découvrant l'université comme étudiant en master 2 de droit à l'université Paul-Cézanne d'Aix-en-Provence, j'arrive à la conclusion que les universités sont injustement sous-valorisées par rapport aux grandes écoles, aux yeux des entreprises. Salaires : l'université talonne les écoles. ENQUÊTE Si l’on excepte les dix meilleures écoles françaises, les salaires des jeunes diplômés se rejoignent. Conséquence d’une pénurie de compétences scientifiques et d’une convergence des formations. Bonne nouvelle pour les jeunes diplômés. Université vs Grandes écoles : et si l'on parlait projet professionnel, orientation ? par Jean Arrous. Comment mieux former les élites de l’État. Les ingénieurs, le nécessaire retour. Ecoles d’ingénieurs : Le moule ne fonctionne plus.

Hackons l’école ! À l'occasion de la rentrée, OWNI hacke l'Education nationale. Pour se préparer au monde de demain, une autre pédagogie existe, celle des hackers.