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Précarité / Flexibilité / Casse du travail

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Travail, emploi, activité :essai de clarification de quelques concepts. Microsoft Word - LD_JYK_DTEF_flexicurit._Novembre 2006.doc - 12_duclos.pdf.pdf. Flexisécurité. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Flexisécurité

Le terme de « flexisécurité » (contraction de flexibilité et sécurité) désigne un dispositif social autorisant une plus grande facilité de licenciement pour les entreprises (volet flexibilité) et des indemnités longues et importantes pour les salariés licenciés (volet sécurité). Il repose sur un mécanisme économique selon lequel des procédures de licenciement facilitées inciteraient les employeurs à embaucher. Les PME hésiteraient en effet à embaucher lors des périodes florissantes, car elles redouteraient l’épreuve des procédures de licenciement lorsque la conjoncture se retourne. En contrepartie, le salarié bénéficierait d’une généreuse indemnisation en cas de chômage et d’un maintien de ses droits, même s’il change d’entreprise ou s’il demeure sans emploi. Ce mot-valise est d’origine récente. En anglais, le mot-valise flexicurity s'est imposé. Historique de la notion[modifier | modifier le code] Au Danemark[modifier | modifier le code]

Les contrats de travail. La nouvelle version du projet du patronat sur la sécurisation de l'emploi, remise vendredi aux syndicats, accepte le principe d'une taxation des contrats courts.

les contrats de travail

C'était le principal point de blocage de la négociation. Une taxation consentie "en échange d'incitations, de baisses de charges afin d'encourager à embaucher les jeunes en contrats longs". C'était Le point de blocage dans la négociation sur la sécurisation de l'emploi : la taxation des contrats courts. Le patronat ne voulait pas en entendre parler et les syndicats en faisaient une condition préalable à tout accord. Finalement coup de théâtre vendredi matin. Cette "taxation" serait consentie "en échange d'incitations, de baisses de charges afin d'encourager à embaucher les jeunes en contrats long", a indiqué cette source patronale. Majoration des cotisations pour les contrats de moins de 3 mois "Nous avons mis en place un double dispositif" explique Patrick Bernasconi, négociateur du Medef L'UPA (artisans) toujours pas convaincue.

La précarité : un « concept fantôme » dans la réalité mouvante du monde du travail. 1Concept fortement usité dans la sociologie de langue française, la précarité prend aujourd’hui de plus en plus de place dans le débat public et dans les recherches universitaires qui se sont développées autour de ce thème à la suite des transformations contemporaines du monde du travail.

La précarité : un « concept fantôme » dans la réalité mouvante du monde du travail

L’apparition du thème de la précarité dans l’espace public et scientifique est due notamment au renforcement des inégalités, depuis les années 1980, conséquence de nouvelles stratégies d’entreprise (Mercure, 2001, 2003), de la flexibilisation du marché du travail ainsi que de l’émergence et de la généralisation des formes d’emploi atypiques. Dans plusieurs pays, et principalement en France, le concept de précarité est aujourd’hui bien établi dans la rhétorique institutionnelle et médiatique, dans les représentations individuelles et collectives et dans les analyses sociologiques du monde du travail. « Précarité » dites-vous ? « La consolidation du statut du salariat permet l’épanouissement des protections, tandis que sa précarisation mène à nouveau à l’insécurité sociale. »(Castel, 1995, p. 322). 1Pourquoi les Français ont-ils eu recours, massivement sinon unaniment, au mot « précarité » pour qualifier les situations sociales nouvelles, ressenties comme menaçantes pour leur existence, dans lesquelles nombre d’entre eux se sont soudain retrouvés suite à la détérioration de leurs modalités de travail et d’emploi ?

« Précarité » dites-vous ?

La question risque de surprendre, d’autant qu’une réponse quasi immédiate sinon évidente paraît s’imposer : parce que le mot était le mieux à même de caractériser la situation nouvelle ! 2Arrêtons-nous donc un moment sur le mot lui-même et sur l’adjectif dont il dérive. D’un usage ancien, celui-ci a servi et sert toujours, dans un registre juridique, à caractériser une prérogative « qui ne s’exerce que grâce à une concession, à une permission toujours révocable par celui qui l'a accordée ».