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30 millions d’esclaves sur la planète

30 millions d’esclaves sur la planète
Le mot sonne comme la réminiscence d'une époque révolue. Mais l'esclavage n'appartient pas à l'Histoire. Il est bien présent au XXIe siècle – partout dans le monde. Courrier international 2 Décembre 2014 | Partager : Ce nombre – 29,8 millions exactement – est issu du travail réalisé par la fondation australienne Walk Free, qui s’est donné pour mission d’éradiquer les différentes formes d’esclavage dans le monde. Il inclut le travail et la prostitution forcés, les enfants-soldats ou contraints au mariage, les domestiques asservis, etc. En valeur absolue, c’est l’Inde qui abrite le plus grand nombre d’esclaves – 14 millions. Cliquez sur la carte pour la voir en plus grand Related:  Esclavage

Racisme ordinaire en Guadeloupe « Sale nègre ! Fils de pute ! Esclave ! Fils de vieille négresse !... » C'est ainsi que l'héritier d'une famille de planteurs s'est récemment adressé à un Noir guadeloupéen. « Sale nègre ! Voilà ce que rapporte l’avocat Harry Nirelep, témoin de cette scène qui s’est déroulée dans un restaurant de Gourbeyre. Ces faits ne sont pas anodins et doivent être replacés dans un contexte bien particulier. C’est ainsi qu’en 1848, ce sont les esclavagistes « spoliés » pour avoir perdu leur cheptel de nègres qui ont été indemnisés et non les esclaves. En 2009, M. Eh bien la cour de cassation a décidé que la loi Taubira du 21 Mai 2001, bien qu’instituant l’esclavage et la traite négrière comme crime contre l’humanité, ne permettait pas de condamner le sieur Despointes pour apologie de crime contre l’humanité. La chambre criminelle de la cour de cassation a donné la permission de faire l’apologie de l’esclavage. Mais la complicité de la justice coloniale ne s’arrête pas là. Communiqué du l'UGTG

The Five Greatest Slave Rebellions In US History | bayareaintifada Posted in PBS One of the most pernicious allegations made against the African-American people was that our slave ancestors were either exceptionally “docile” or “content and loyal,” thus explaining their purported failure to rebel extensively So, did African-American slaves rebel? 1. They gathered at the Stono River and raided a warehouse-like store, Hutchenson’s, executing the white owners and placing their victims’ heads on the store’s front steps for all to see. As the march proceeded, not all slaves joined the insurrection; in fact, some hung back and actually helped hide their masters. The slaves fought off the English for more than a week before the colonists rallied and killed most of the rebels, although some very likely reached Fort Mose. 2. Certainly there were coherent ethnic groups who might have led a resistance, among them the Papa, from the Slave Coast near Whydah (Ouidah) in Benin; the Igbo, from the area around the Niger River; and the Malagasy, from Madagascar. 3. 4.

A new view of slavery, via a letter from my great great grandfather White Americans aren’t the only ones who don’t like to remember slavery and its history. According to the Office of Minority Health, in 2012 there were 43.1 million people who identify as African-American. I could lay money that, next year, fewer than 1 percent will publicly celebrate the 150th anniversary of June 19th, or what we call “Juneteenth” — also known as Freedom Day and Emancipation Day — even though the holiday is recognized in 43 of our so-called United States. It was on this day in 1865 that, two years after Abraham Lincoln issued the Emancipation Proclamation, the state of Texas freed the last enslaved Africans in America. Many African-Americans don’t have detailed stories about our enslaved ancestors or their escape. At least, my family didn’t. We were property, not human beings whose culture and nationality was stripped with every stroke of a slavemaster’s whip. Here is the letter, unedited and in full: BOSTON, MASS., Feb. 15th, 1855. No. 2, Change Avenue.

La parole est aux esclaves LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Anne Chemin Parmi les millions d’Africains déportés pendant la traite négrière, rares sont ceux qui ont pu raconter leur histoire. Nés dans l’esclavage sur le sol américain, leurs descendants ont, eux aussi, été réduits au silence. Certaines de ces voix ont pourtant réussi à traverser les siècles pour parvenir jusqu’à nous. >> Lire : L'esclavage vu d’Hollywood Né au début du XIXe siècle dans l’Etat de New York, Solomon Northup a ainsi raconté, dans un long ouvrage paru en 1853, ses douze années de servitude dans le sud des Etats-Unis. Si la voix de Solomon Northup est à ce point singulière, c’est parce qu’il est né libre dans le nord des Etats-Unis, en 1808. Au sortir de ce cauchemar, Solomon Northup décide de raconter son histoire : grâce à l’écriture, il peut enfin (re) prendre la parole et dire « je ». Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Solomon Northup n’est pas le premier esclave à raconter ses années de servitude.

Les Spartacus de Saint-Domingue, par Christophe Wargny (Le Monde diplomatique, juin 2015) Une vraie révolution dans la révolution haïtienne (1791-1804), ou du moins dans la connaissance que nous croyons en avoir : c’est l’apport du travail de l’historienne américaine Carolyn E. Fick (1). Elle fait descendre de leur piédestal les dirigeants qui gouvernèrent tour à tour, François-Dominique Toussaint Louverture, Jean-Jacques Dessalines, Alexandre Pétion ou Henri Christophe. A la manière d’Albert Soboul accompagnant les sans-culottes parisiens ou de Georges Lefebvre analysant les masses rurales de la Révolution française, elle suit pas à pas les esclaves dans leur lutte. Qui est d’abord un combat contre la maltraitance et l’horreur quotidienne, avant de se définir un avenir, dans l’âpreté de l’apprentissage révolutionnaire. Les esclaves : ils sont un demi-million quand éclate la révolution de 1791 à Saint-Domingue, la colonie la plus riche du monde. Toussaint, généralissime, se proclame président à vie.

CRDP-LR : Le français dans tous ses états, n°38 La démarche est pourtant lente et prudente : Montesquieu reste extrêmement timoré ; Voltaire lui-même ne prend pas position sur le fond ; il faut attendre Rousseau, dans le Contrat social, l’Encyclopédie (article " traite ") et surtout Condorcet (Réflexions sur l’esclavage des nègres), pour qu’une dénonciation formelle et théoriquement argumentée apparaisse. Enfin, l’évolution de la sensibilité collective au XVIIIe siècle favorise la remise en cause du système : les témoignages de voyageurs sur le traitement infligé aux esclaves émeuvent un public européen cultivé de plus en plus épris de " sensible " ; le goût de l’exotisme, le mythe du " bon sauvage " (voir Rousseau, Bernardin de Saint-Pierre) entraînent une révision de l’image du Noir, qui devient positive, donnant lieu à une série d’œuvres littéraires célébrant les esclaves (Zimeo de Saint-Lambert dont le héros est chef de " nègres marrons " ; L’Esclavage des nègres ou l’Heureux Naufrage d’Olympe de Gouges, joué en 1781).

The history of British slave ownership has been buried: now its scale can be revealed The past has a disconcerting habit of bursting, uninvited and unwelcome, into the present. This year history gate-crashed modern America in the form of a 150-year-old document: a few sheets of paper that compelled Hollywood actor Ben Affleck to issue a public apology and forced the highly regarded US public service broadcaster PBS to launch an internal investigation. The document, which emerged during the production of Finding Your Roots, a celebrity genealogy show, is neither unique nor unusual. It is one of thousands that record the primal wound of the American republic – slavery. It lists the names of 24 slaves, men and women, who in 1858 were owned by Benjamin L Cole, Affleck’s great-great-great-grandfather. It was precisely because slaves were reduced to property that they appear so regularly in historic documents, both in the US and in Britain. Slavery resurfaces in America regularly. The history of British slavery has been buried.

Legacies of British Slave-ownership The Centre for the Study of the Legacies of British Slavery has been established at UCL with the generous support of the Hutchins Center at Harvard. The Centre builds on two earlier projects based at UCL tracing the impact of slave-ownership on the formation of modern Britain: the ESRC-funded Legacies of British Slave-ownership project (2009-2012), and the ESRC and AHRC-funded Structure and significance of British Caribbean slave-ownership 1763-1833 (2013-2015). Colonial slavery shaped modern Britain and we all still live with its legacies. Full Project Overview Support the work of LBS! Full Details The inaugural Elsa Goveia public lecture @ UCL was given by Professor Jennifer L. Full Details Catherine Hall, 'Racial capitalism. Full Details Matthew Smith: Inaugural Professorial Lecture: A Troubling Freedom: Power and Memories of Slavery. Full Details Eric Williams’s book, Capitalism and Slavery, was first published in 1944. Full Details Full Details Slavery and Resistance in Jamaican History.

La traite négrière transatlantique résumée en une infographie de deux minutes Temps de lecture: 2 min D'habitude, quand nous évoquons «l'esclavage américain» ou «la traite américaine des esclaves», nous faisons référence aux colonies américaines ou, plus tard, aux Etats-Unis. Mais quand on s'intéresse à la traite négrière dans son ensemble, l'Amérique du nord ne joue qu'un rôle secondaire. Depuis le début de la traite, au XVIe siècle, jusqu'à sa fin, au XIXe siècle, les marchands d'esclaves ont transporté la plupart des Africains asservis à deux endroits: dans les Caraïbes et au Brésil. Cette carte interactive conçue par Andrew Kahn donne une idée de l'échelle de la traite transatlantique des esclaves dans le temps, ainsi que des flux et des éventuelles destinations. Quelques tendances ressortent. Au XVIIIe siècle, par contre, le transport espagnol diminue et est dépassé par l'activité britannique, française, néerlandaise et –vers la fin du siècle– américaine. Temps de lecture: 2 min Quelques tendances ressortent.

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