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Notre pain quotidien

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Le modèle agricole intensif breton est à bout de souffle. Les abattoirs Gad, Doux, Tilly-Sabco sont les victimes les plus visibles de la crise qui secoue le secteur.

Le modèle agricole intensif breton est à bout de souffle

Toutes ont en commun d'être nées au moment où la Bretagne a misé sur l'agriculture intensive. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Laurence Girard Samedi 2 novembre, des représentants des entreprises Tilly-Sabco, Doux ou Gad manifesteront dans les rues de Quimper. Les salariés de ces abattoirs de volaille et de porcs sont les victimes les plus visibles de la crise qui secoue le secteur agroalimentaire en Bretagne. La fermeture de l'abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau (Finistère), du siège finistérien de cette entreprise et d'un autre site à Saint-Nazaire vont se traduire par près de 900 licenciements.

>> Lire la synthèse : "Nouvelles saignées dans l'agroalimentaire breton" Ces trois entreprises ont en commun d'être nées au moment où la Bretagne a misé sur l'agriculture intensive.

Frontières

Les produits Bio piégés par la grande distribution. [Africa Diligence] Les produits biologiques ont envahi les rayons des supermarchés.

Les produits Bio piégés par la grande distribution

Mais derrière l’étiquette « bio », on trouve aussi des gigantesques fermes, une main d’œuvre sous-payée et sans droits, des aliments importés de l’autre bout du monde. Les produits chimiques en moins, le label bio en plus. Des dérives de « l’industrie du bio » dénoncées par le journaliste d’investigations Philippe Baqué dans son ouvrage « La Bio entre business et projet de société». Interview Sophie Chapelle : On trouve de plus en plus de produits biologiques dans les rayons des supermarchés. Philippe Baqué: On assiste depuis 15 ans à un développement fulgurant de l’agriculture biologique. En dehors de ces prairies, la majeure partie des surfaces certifiées bio appartiennent à de grandes exploitations, spécialisées dans des monocultures d’exportation – soja, huile de palme, blé ou quinoa. Sur quelle stratégie commerciale se fonde ce « bio-business » ?

L’agriculture bio à la croisée des chemins. Aussi bien dans le monde qu’en France, les questions alimentaires revêtent une importance de plus en plus critique.

L’agriculture bio à la croisée des chemins

Après la Révolution verte des années 60 dans les désastreuses conséquences de laquelle nous nous débattons et mourrons encore, et face au défi insensé d’une population mondiale surnuméraire dont un septième meurt de faim, la voie pour subvenir au premier des besoins humains est un enfer pavé d’intentions plus ou moins bonnes. L’agriculture biologique est pressée de toutes parts d’exigences contradictoires. Face aux soucis, voire aux alarmes que soulèvent les scandales sanitaires et les atteintes à l’environnement parmi les populations, l’agriculture dite biologique – et souvent réduite à la dénomination de bio – est tantôt présentée comme une niche alimentaire pour riches, tantôt comme un label de marketing de peu de réalité et tantôt comme un horizon utopique.

Les mains d'or - Bernard Lavilliers. Vers un monde sans animaux sauvages. Et ils sciaient les branches sur lesquelles ils étaient assis, tout en se criant leurs expériences l’un à l’autre pour scier plus efficacement.

Vers un monde sans animaux sauvages

Et ils chutèrent dans les profondeurs. Et ceux qui les regardaient hochèrent la tête et continuèrent à scier vigoureusement. Bertolt Brecht, 1954. Voir la disparition des espèces. Le riz devient un produit financier, par Jean Ziegler. Une route droite, asphaltée, monotone.

Le riz devient un produit financier, par Jean Ziegler

Les baobabs défilent, la terre est jaune, poussiéreuse, malgré l’heure matinale. Dans la vieille Peugeot noire, l’air est étouffant, irrespirable.

Faut-il sauver l'automobile ?

Faut-il sauver les mauvais poulets Doux ? La révolte des mineurs contre la fin du charbon - Espagne. Fraises et tomates, l'usine rouge. Le malaise dans les centres d’appels n’a pas de frontières. En avril dernier, le colloque mondial sur les conditions de travail dans les call centers a dressé un constat effrayant des souffrances des salariés.

Le malaise dans les centres d’appels n’a pas de frontières

Travail répétitif, stress, flicage… Sur toute la planète, les maux sont les mêmes. Journal d'un téléconseiller.

Le coût du travail, le prix de l'être humain

Notre pain quotidien de Nikolaus Geyrhalter, 2007.