Exposition : Isabelle Cornaro. Exposition : Biographie Isabelle Cornaro. Communiqué de presse. Du proche et du lointain - Isabelle Cornaro : un album. Le Collège des Bernardins accueille Elsa Sahal et Isabelle Cornaro - Toute la culture. Le collège des Bernardins consacre une belle partie de son activité à la défense de l’art , un acte nécessaire « à la réflexion et au débat ».
Le très bel espace, absolument monumental constitué de la Nef et de l’ancienne Sacristie accueille le travail de deux jeunes femmes, la sculptrice Elsa Sahal et la plasticienne Isabelle Cornaro. Une belle réflexion le sens caché des choses. Dans espace dédié de la nef aux hauts murs se rassemble un groupe de sculptures en céramique. De loin, on pense à la regrettée Louise Bourgeois, on voit des amas noirs dont jaillissent des fluides, des corps, des courbes. On s’approche, saisis par la matière, ni terre, ni pierre, c’est la céramique que travaille comme de la pâte à modeler Elsa Sahal pour explorer ces « grottes organiques ». Dans l’ancienne Sacristie, nous rencontrons Isabelle Cornaro et le responsable de la programmation Alain Berland. A partir du 5 mai jusqu'au 3 juillet Lieu: Collège des Bernardins, 20 rue de Poissy, 75005 , Paris Entrée libre. Place to be - Bienvenue! Dans le cadre de la première saison de questions d’artistes - Création Contemporaine, le magnifique Collège des Bernardins accueille dans l’ancienne sacristie une installation d’Isabelle Cornaro intitulée du proche et du lointain.
Née en 1974, Isabelle Cornaro a suivi des études en histoire de l’art à l’Ecole du Louvre et a eu son diplôme en arts plastiques à l’Ecole des Beaux-arts de Paris en 2002. Après deux ans passés à Berlin, elle a suivi le programme de résidence du Palais de Tokyo, Le Pavillon, et présente depuis 2007 des expositions en France et à l’étranger. Lauréate du prix de la Fondation d’entreprise Ricard 2010, elle travaille depuis une dizaine d’années avec des installations sur la tension entre la vision de loin géométrique, globalisante et abstraite, et un regard proche qui fait apparaître les détails qui sont des objets familiers.
L’installation du proche et du lointain nous donne un bon exemple de son travail. L’art contemporain et le néophyte. L’art en question. À quoi sert une œuvre d’art ?
Je vais encore dire une évidence. L’œuvre d’art, c’est quelque chose qui précisément vous adresse cette question première. Si vous mettez un fauteuil, une table basse, une pile de journaux et même un pot de fleur dans la salle d’attente d’un cabinet médical, aucun de ces objets ne vous demande « à quoi je sers ? ». Vous ne les questionnez pas et vous n’avez pas un commencement d’idée que ce puisse être dommage de ne pas le faire. Si vous mettez cinq ou six vitrines dans l’ancienne sacristie des Bernardins, avec dedans des objets qui pour la plupart d’entre eux pourraient provenir d’une salle d’attente ou y retourner : vases, tapis, brochures, bibelots, alors bien des questions se posent, et d’abord la question première, immédiatement biaisée, hélas, par le réflexe de la comparaison avec la salle d’attente.
[nggallery id=7] Mais je n’ai ouvert que la question première. InShare0. L’installation d’Isabelle C. Théodora Domenech, jeune philosophe et critique d’art, m’envoie cette brève relation d’une visite de l’installation d’Isabelle Cornaro.
Je suis dans la grande nef du Collège des Bernardins et je m’approche de la sacristie. Une indication discrète me fait comprendre que « c’est bien là », l’installation d’Isabelle Cornaro, Du proche et du lointain. Mais la porte est fermée et personne n’est présent pour l’ouvrir ou pour m’inviter à entrer. Cette situation m’intimide, je me demande si je suis bien dans mon droit. Je regarde aux alentours en espérant un signe d’approbation. Ce sont les structures des vitrines, que je trouve glaçantes. [singlepic id=28 w=401 h=601 float=center] Un élément cependant permet de résorber ce sentiment macabre. [singlepic id=27 w=440 h=320 float=center] Théodora Domenech inShare0.
[Expo] Du proche et du lointain.