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Juifs et musulmans - Si loin, si proches (1/4)

Juifs et musulmans - Si loin, si proches (1/4)
Où l’on retrace la naissance de l’islam et sa conquête en un siècle d’un territoire s’étendant de la Perse à l’Espagne. Quelle a été la place des millions de non-musulmans dans cet empire ? Pour les polythéistes, c’est la conversion ; pour les peuples du Livre, juifs et chrétiens, le statut de "dhimmi", qui les détermine inférieurs, mais leur confère une protection plus ou moins généreuse selon les lieux, et leur permet de pratiquer leur religion. Dès l’avènement de l’islam, le sort des musulmans et des juifs a été étroitement lié, mais un peu plus d'un siècle de conflit a suffi à occulter dans les mémoires treize siècles d’une histoire commune souvent pacifique et parfois harmonieuse. De 610 à nos jours, de l’Arabie au Proche-Orient en passant par l’Empire ottoman, l’Andalousie et le Maghreb, cette histoire complexe et méconnue est racontée chronologiquement, avec une fluidité qui n’exclut pas le sens du détail. Related:  Histoire d'Israel

Déclaration Balfour de 1917 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Balfour et le texte de la Déclaration. La Déclaration Balfour de 1917 est une lettre ouverte adressée à Lord Lionel Walter Rothschild (1868-1937), publiée le par Arthur James Balfour, le ministre britannique des Affaires Étrangères, en accord avec Chaim Weizmann, alors président de la Fédération Sioniste[réf. nécessaire] et qui sera élu en 1948 président de l'État d'Israël. Par cette lettre, le Royaume-Uni se déclare en faveur de l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif avec le respect des communautés non juives sur le territoire. Cette déclaration est considérée de facto comme une des premières étapes dans la création de l'État d'Israël[1]. Contexte historique et motivations[modifier | modifier le code] À l'aube de la Première Guerre mondiale, la Palestine fait partie de l'Empire ottoman. C'est aussi l'époque du « Grand Jeu » selon Kipling pour maîtriser les zones riches en pétrole et protéger l'accès aux Indes.

Le mythe de l’islamisation. Essai sur une obsession collective « Depuis le milieu des années 2000, un mot s’est immiscé dans le débat : islamisation. Les musulmans, dont la population s’accroîtrait dangereusement, chercheraient à submerger numériquement et culturellement l’Europe. L’imaginaire du complot déborde ainsi peu à peu le cadre de l’islamophobie ordinaire. Si cette perception paranoïaque était restée l’apanage d’une poignée d’extrémistes, elle ne ferait pas question, mais elle envahit aujourd’hui l’espace public, imprègne les discours de politiciens écoutés et les analyses d’auteurs réputés sérieux. (…) Lorsqu’on décompte les musulmans, on ne dénombre pas seulement une population religieuse, mais on évalue l’intensité d’une menace. C’est pourquoi toute conversion, toute naissance, tout migrant représente toujours plus que sa singularité.» Cette rescension est publiée avec l'aimable autorisation de l'auteur. Décortiquer pour mieux comprendre Confrontation du mythe à la réalité Clichés et thèse du complot

Adolphe Crémieux Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Crémieux. Il est l'auteur du décret Crémieux d'octobre 1870. Il fut ami de l'abbé Grégoire dont il fit l'éloge funèbre. Origine[modifier | modifier le code] Ses parents, des Juifs du Pape vivant à Carpentras (dans l'enclave pontificale), émigrèrent à Nîmes où son père David Crémieux (1761-1819) créa avec son frère Élie un négoce de soieries « E. Adolphe Crémieux se voulait universaliste et refusait tout sectarisme[réf. nécessaire]. Sa sœur, Julie-Égalité Crémieux (1796-1880), se convertit au catholicisme malgré l'opposition de son père et de sa famille. Une carrière d'avocat[modifier | modifier le code] Crémieux revendique la liberté religieuse et n’hésite pas à s’opposer à l’État pour la défendre. Préoccupé par l’oppression des Juifs dans le monde, il s’impose comme mission de les défendre où qu’ils soient et rivalise à cet égard avec son confrère anglais, sir Moses Montefiore. Ces décrets comprenaient:

Le mythe de l’islamisation. Essai sur une obsession collective « Depuis le milieu des années 2000, un mot s’est immiscé dans le débat : islamisation. Les musulmans, dont la population s’accroîtrait dangereusement, chercheraient à submerger numériquement et culturellement l’Europe. L’imaginaire du complot déborde ainsi peu à peu le cadre de l’islamophobie ordinaire. Si cette perception paranoïaque était restée l’apanage d’une poignée d’extrémistes, elle ne ferait pas question, mais elle envahit aujourd’hui l’espace public, imprègne les discours de politiciens écoutés et les analyses d’auteurs réputés sérieux. (…) Lorsqu’on décompte les musulmans, on ne dénombre pas seulement une population religieuse, mais on évalue l’intensité d’une menace. C’est pourquoi toute conversion, toute naissance, tout migrant représente toujours plus que sa singularité.» Cette rescension est publiée avec l'aimable autorisation de l'auteur. Décortiquer pour mieux comprendre Confrontation du mythe à la réalité Clichés et thèse du complot

Mohammed Amin al-Husseini Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le mufti Husseini vers 1929. Mohammed Amin al-Husseini (Jérusalem, 4 juillet 1895 (1313 AH)[1] - Beyrouth, 5 juillet[2] 1974), également connu en tant qu'Hadj Amin al-Husseini, ou encore en tant que « Grand Mufti de Jérusalem ») était un chef religieux et nationaliste en Palestine mandataire. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Durant sa jeunesse, Amin a-Husseini est éduqué pour succéder à son père, mufti de Jérusalem[3]. En 1913[2], à 18 ans, il effectue le pèlerinage de la Mecque et rajoute Hadj à son nom[3] comme le permet la tradition musulmane[4] pour se faire appeler Hadj Amin al-Husseini, un des deux noms sous lesquels il est le plus souvent cité[5]. Durant la Première Guerre mondiale, il s'engage dans l'armée ottomane qu'il quitte[6] en 1917 pour retourner à Jérusalem[3]. Activités politiques[modifier | modifier le code] Mufti de Jérusalem[modifier | modifier le code] Rencontre avec Hitler en 1941.

Jews helps guard UK mosques after attacks - Features London, UK - Muslim leaders in an area of north-east London have recruited the help of a police-trained ultra-orthodox Jewish neighbourhood patrol to bolster security following attacks on mosques and threats against Muslim communities in the UK. The initiative, in the Stamford Hill neighbourhood of Hackney, has seen mosques added to a list of local sites watched over by Shomrim, a volunteer organisation that responds to reports of crime, anti-social behaviour and other incidents in the area and calls itself "the eyes and ears of the police". "We keep an eye on all the mosques. Munaf Zeena, chairman of the North London Muslim Community Centre, said the arrangement, under which Shomrim volunteers have also advised the centre on security issues, was prompted by a series of attacks targeting mosques and Muslims since the killing of Lee Rigby, a British soldier, in Woolwich, south London, in May. Increase in attacks Stamford Hill is home to Europe's largest community of Haredi Jews.

Plan de partage de la Palestine Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine[1] élaboré par l’UNSCOP est approuvé par l’Assemblée générale de l’ONU, à New York par le vote de la résolution 181. Ce plan prévoit la partition de la Palestine en trois entités, avec la création d’un État juif et d’un État arabe, Jérusalem et sa proche banlieue étant placées sous contrôle international en tant que corpus separatum. La partie I du plan précise les dispositions de la fin du mandat britannique, du partage et de l’indépendance des entités. Il indique que le mandat doit se terminer aussi vite que possible. Les Britanniques prévoient de se retirer le 1er août 1948 et le partage doit être réalisé au 1er octobre. Le plan est accepté par les dirigeants de la communauté juive en Palestine, par le biais de l'Agence juive à l'exception de ceux de l'Irgoun. Contexte historique[modifier | modifier le code] En 1901, le Fonds national juif est fondé à Bâle lors du 5e Congrès sioniste.

Israël Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page contient des caractères spéciaux. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation, etc.), consultez la page d’aide Unicode. État d’Israël[Note 1] מְדִינַת יִשְׂרָאֵל (Medīnat Yisra'el) (he) دولة إسرائيل (Dawlat Isrā'īl) (ar) Israël, en forme longue l’État d’Israël, respectivement en hébreu יִשְׂרָאֵל (Yisrā'el) et מְדִינַת יִשְׂרָאֵל (Medīnat Yisra'el), en arabe إِسْرَائِيلُ (Isrā'īl) et دولة إسرائيل (Dawlat Isrā'īl), est un État situé sur la côte orientale de la mer Méditerranée au Proche-Orient. Israël est une démocratie parlementaire. Israël a établi sa capitale à Jérusalem, choix qui n’est pas reconnu par une grande partie de la communauté internationale. Parmi les Israéliens, 4% ne sont ni juifs, ni arabes ; ils sont principalement représentés par les communautés chrétiennes grecques, arméniennes, syriaques…, etc.[5] Nom « Canaan a été razzié de la pire manière. — Stèle de Mérenptah.

L'expulsion des Palestiniens revisitée par des historiens israéliens, par Dominique Vidal « Seuls quelques-uns ont admis le fait que l’histoire du retour, de la rédemption et de la libération de leurs pères fut une histoire de conquête, de déplacement, d’oppression et de mort. » Yaron Ezrachi, Rubber Bullets. Entre le plan de partage de la Palestine adopté par l’Assemblée générale des Nations unies le 29 novembre 1947 et les armistices de 1949 consécutifs à la première guerre israélo-arabe déclenchée par l’invasion du 15 mai 1948, plusieurs centaines de milliers de Palestiniens qui vivaient sur les territoires finalement occupés par Israël ont quitté leurs foyers. Pour les historiens palestiniens et arabes, il s’agit bel et bien - ils l’ont toujours affirmé - d’une expulsion. L’immense majorité des réfugiés (évalués entre 700 000 et 900 000) ont été, expliquaient-ils, contraints au départ au cours des affrontements israélo-palestiniens, puis de la guerre israélo-arabe, dans le cadre d’un plan politico-militaire d’expulsion jalonné de nombreux massacres. Vous êtes abonné(e) ?

Crise du canal de Suez Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La crise du canal de Suez, également désignées des noms d'expédition de Suez, guerre de Suez, campagne de Suez ou opération Kadesh, est une guerre qui éclata en 1956 en territoire égyptien. Le conflit opposa l'Égypte et une alliance secrète, le protocole de Sèvres, formée par l'État d'Israël, la France et le Royaume-Uni, suite à la nationalisation du canal de Suez par l'Égypte. Cette alliance entre deux États européens et Israël répondait à des intérêts communs : les nations européennes avaient des intérêts politiques, économiques et commerciaux dans le canal de Suez, et Israël avait besoin de l'ouverture du canal pour assurer son transport maritime (ce dernier justifiait toutefois son intervention militaire contre l'Égypte comme étant une réponse aux attaques de fedayins qu'il subissait de plus en plus régulièrement sur son territoire). Origines du conflit[modifier | modifier le code] Accords de Sèvres[modifier | modifier le code]

Guerre des Six Jours Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La guerre des Six Jours est la guerre que mena, du lundi 5 au samedi , Israël face à l'Égypte, à la Jordanie et à la Syrie. Cette guerre fut déclenchée comme une « attaque préventive » d'Israël contre ses voisins arabes, à la suite du blocus du détroit de Tiran aux navires israéliens par l'Égypte le (les Israéliens avaient préalablement annoncé qu'ils considéreraient cet acte comme un casus belli)[2]. Le soir de la première journée de guerre, la moitié de l'aviation arabe était détruite ; le soir du sixième jour, les armées égyptiennes, syriennes et jordaniennes étaient défaites[3]. Les chars de l'armée israélienne bousculèrent leurs adversaires sur tous les fronts. Plus symbolique encore que la défaite arabe fut la prise de la vieille ville de Jérusalem. Les résultats de cette guerre, épisode du conflit israélo-arabe, influencent encore aujourd'hui la géopolitique de la région[4]. Résumé[modifier | modifier le code] La conquête du Sinaï.

31 juillet 1968 - Le Baas au pouvoir à Bagdad Le 31 juillet 1968, un coup d'État du général Ahmed Hassan al-Bakr met fin à une décennie d'agitation politique en Irak. Pendant les dix années qui ont suivi le renversement de la monarchie hachémite par le général Kassem, l'Irak est allé de coup d'État en coup d'État. Cette anarchie a été entretenue par les rébellions autonomistes des Kurdes, au nord, et des chiites, au sud, ainsi que les convoitises occidentales et soviétiques sur les immenses ressources pétrolières du pays. On peut penser que cette anarchie va prendre fin avec l'arrivée au pouvoir du général Hassan al-Bakr et du parti Baas, un parti socialiste, moderniste et laïc... Un parti moderniste Le parti Baas (d'un mot arabe qui signifie renaissance) a été fondé en 1942 à Damas par le chrétien Michel Aflak et le musulman sunnite Salahedine Bitar. Le parti veut dépasser les clivages religieux et promouvoir l'«arabité». Le nouveau vice-président, Saddam Hussein, est né le 28 avril 1937. La France participe activement à cet effort.

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