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Arts du langage

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Alfred de Musset. Écrivain français (Paris 1810-Paris 1857).

Alfred de Musset

L'homme Il semble que, pendant longtemps, son nom seul n'ait pas suffi à le désigner. La périphrase était obligée. Elle était sélective. On disait « le poète des Nuits » ou « l'auteur de Lorenzaccio » … Des générations éprises de lyrisme n'ont été attentives qu'au Musset de la passion, du déchirement et des sanglots. Des investigations moins primaires ont, en revanche, placé au premier rang le drame historique, romantique et shakespearien – modèle unique en France – dont ses contemporains n'avaient pas voulu. Or, les deux Musset ne sauraient exister séparément. Quelles clefs nous fournit-elle, précisément ? L'œuvre Romans et nouvelles Lorsqu'on quitte l'homme pour s'attacher à l'œuvre, on se soumet encore trop docilement aux impératifs d'un classement par genres.

Théâtre En revanche, le théâtre est le domaine qui a suscité jusqu'à présent les tentatives d'approche les plus variées. Poésie. Charles Baudelaire. Poète français (Paris 1821-Paris 1867).

Charles Baudelaire

Poète maudit ou poète méconnu dans la France de Napoléon III et la Belgique de Léopold Ier, Charles Baudelaire n’a publié que deux volumes de son vivant, les Fleurs du mal et les Paradis artificiels. Il n’en est pas moins la figure centrale du grand tournant littéraire de la décennie 1850-1860, admiré d’emblée par Rimbaud, Verlaine et Mallarmé. Sa lucidité, son intelligence critique et son sens infaillible du beau – qui lui fera reconnaître Delacroix et Wagner et se reconnaître en eux – expliquent sa conscience déchirée entre les aspirations de sa sensibilité et le monde de son temps.

Déchirement sur fond d’incompréhension familiale, de déboires sentimentaux, de crainte perpétuelle des créanciers et de délabrement de sa santé. Famille Mort de son père en 1827. Formation Lycée Louis-le-Grand. Utopie. Le statut social de l'écrivain au XIXe siècle. Contexte historique La production littéraire en vogue Tout au long du XIXe siècle, les œuvres littéraires rencontrent un succès croissant auprès du public, en raison des progrès de l'alphabétisation.

Le statut social de l'écrivain au XIXe siècle

La lecture rentre dans les mœurs et le livre devient un objet de consommation de masse. Tandis que le nombre de titres et de tirages augmente, le roman se taille la part de lion dans les ventes de livres, au détriment du théâtre et de la poésie : on passe ainsi de 210 titres romanesques nouveaux vers 1830-1840 à 621 en 1876-1885 et 774 en 1886-1890, d'après les statistiques établies à partir du Catalogue de la librairie française. Analyse des images Le sacre de l'écrivain romantique Interprétation La situation sociale des hommes de lettres Ces deux documents illustrent chacun à leur manière le combat auquel se sont livrés les hommes de lettres pour la reconnaissance de leur statut tout au long du XIXe siècle.

Stendhal, la révolte et les rêves. La musique, compagne d'une vie La musique est toujours présente au cour de la vie et de l'œuvre de Stendhal.

Stendhal, la révolte et les rêves

Consolatrice, inspiratrice, elle lui donne les plus grands bonheurs. La rencontre musicale est d'abord italienne avec la révélation du Matrimonio segreto de Cimarosa et va déterminer ses préférences pour l'Italie Il Forestiere in Italia et sa mélodie, au détriment de l'harmonie. Il rejette ainsi la musique allemande et adore le "beau chant", l'opéra, les scènes de théâtre où il trouve la gaieté et les émotions tant recherchées. La reliure au XIXème siècle. Arthur Rimbaud. Casanova. De 1789 à juillet 1792, la rédaction est rapide, en dépit de quelques mésaventures : « [Ma servante] s’est servie des trois cahiers, qui contenaient en détail tout ce que je vais écrire en gros dans celui-ci, pour des besoins qu’elle eut de papier dans le ménage.

Casanova

Elle me dit pour s’excuser, que les papiers étant usés et griffonnés, avec même des ratures, elle crut qu’ils étaient faits pour son service de préférence aux propres et blancs qui étaient sur ma table. » HMV, I, p. 275 En se consacrant à l’écriture « treize heures par jour, qui [lui] passent comme treize minutes », Casanova achève le douzième tome au mois de juillet 1792 : il y atteint « l’age de quarante-sept ans, c’est-à-dire […] l’année 72 de ce siècle ».

Un an plus tard, il décide d’en rester à cette date, précisant à son correspondant, qui s’enquiert de l’avancement de la rédaction :