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Actualité articles 2 - Langage et cerveau

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Le langage chez l’humain. Rating: 3.9/5 (14 votes cast) Traiter du langage chez l’humain est un vaste chantier, car on se trouve au carrefour de plusieurs disciplines, sciences sociales, biologie, neurosciences, anthropologie, communication, culture…nous allons dans ce dossier tenter d’aborder sous différents angles plusieurs aspects du langage chez l’humain.

Le langage chez l’humain

Histoire des langues C’est l’Homo habilis, il y a plus de deux millions d’années, qui pourrait être le plus ancien préhumain à avoir employé un langage articulé. On suppose aussi la préexistence d’une proto-langue chantée chez l’homme de Néandertal, qui, au niveau de connaissance actuelle, ne possédait pas de syntaxe. L’apparition il y a 200 000 ans de l’Homo sapiens a été accompagné de la conjonction de nombreux facteurs pour expliquer l’apparition du langage chez l’homme: BROCA, WERNICKE ET LES AUTRES AIRES DU LANGAGE. Un premier modèle de l’organisation générale des fonctions langagières dans le cerveau a été proposé par Geschwind dans les années 1960-1970.

BROCA, WERNICKE ET LES AUTRES AIRES DU LANGAGE

Il s’agit d’un modèle dit « connexionniste » qui s’inspire des études lésionnelles de Wernicke et de ses successeurs, d’où son nom de modèle Wernicke-Geschwind. Son hypothèse centrale est que les troubles du langage proviennent d’une rupture dans un réseau de modules fonctionnels connectés en série. Selon ce modèle, chaque module prendrait en charge une des différentes caractéristiques du langage (perception, compréhension, production, etc.) et seraient reliés entre eux par une chaîne de connexions bien précise. S’il s’agit maintenant de lire un mot à voix haute, l’information est d’abord perçue par le cortex visuel pour ensuite être transférée d’abord au , et de là à l’aire de Wernicke.

Qu’on l’entende ou qu’on le lise, c’est dans le lexique mental de l’aire de Wernicke que le mot est reconnu et correctement interprété selon le contexte. MODÈLES CÉRÉBRAUX DU LANGAGE PARLÉ ET ÉCRIT. CONTRIBUTION DE L'HÉMISPHÈRE DROIT AU LANGAGE BROCA, WERNICKE ET LES AUTRES AIRES DU LANGAGE. Pour suivre une conversation, comprendre un texte ou une plaisanterie, on doit non seulement être capable de comprendre la syntaxe des phrases et le sens des mots mais également de mettre en relation plusieurs éléments et de les interpréter par rapport à un contexte donné.

CONTRIBUTION DE L'HÉMISPHÈRE DROIT AU LANGAGE BROCA, WERNICKE ET LES AUTRES AIRES DU LANGAGE

Si des lésions dans l’hémisphère gauche produisent , celles qui surviennent dans l’hémisphère droit provoquent une variété de déficits que l’on peut regrouper en deux grandes catégories. Certains exercent d’abord un effet indirect sur la communication en perturbant l’habileté à interagir de façon compétente avec son environnement. L’autre grande famille de déficits que l’on peut observer suite à une lésion dans l’hémisphère droit affecte directement la communication et la cognition.

Ils peuvent être regroupés sous le vocable de troubles pragmatiques, la pragmatique étant cette discipline qui s’intéresse aux rapports entre le langage et l’utilisation contextuelle qu’en fait ses utilisateurs. EST-CE LA PENSEE QUI CREE LE LANGAGE OU LE LANGAGE QUI CREE LA PENSEE ? Parole et Cognition. 2.1.1.1 - Sur le plan biologique 2.1.1.1.1 - répartition des aires cérébrales entrant en compte dans le langage (audition, conception, production) Cartographie générale et fonctionnement général du cerveau Quelques chiffres : Cerveau = 100 milliards de neurones (cerveau humain) 2% du poids, 20% de la consommation énergétique (5W) 1mm^3 = 90 000 neurones / 700.000.000 synapses / 4 km d’axone / 0,5 km de dendrites le cerveau : présentation générale (vidéo de vulgarisation / Arte France - 2008)

Parole et Cognition

La latéralisation pour le langage et la préférence manuelle. Pour suivre une conversation, comprendre un texte ou une plaisanterie, on doit non seulement être capable de comprendre la syntaxe des phrases et le sens des mots mais également de mettre en relation plusieurs éléments et de les interpréter par rapport à un contexte donné.

la latéralisation pour le langage et la préférence manuelle

Les étapes de la construction d'un langage compréhensible. Le défi, toujours actuel, est de comprendre comment le cerveau construit un langage compréhensible et donne du sens aux sons entendus.

Les étapes de la construction d'un langage compréhensible

Cette fonction nécessite plusieurs étapes : discriminer des sons et identifier les phonèmes : analyse de messages sensoriels ;reconnaître et identifier les mots : implication de la mémoire ;donner une signification aux messages : association intégrative, cognition ;élaborer une réponse : langage parlé, adaptation comportementale. Ce qui est remarquable, c'est que cette succession d'activités se déroule dans un intervalle de temps ultrarapide, quelques centaines de ms, à peine le temps de prendre conscience de ce que nous entendons et disons. De la discrimination des sons au sens des mots La compréhension des mots commence par leur reconnaissance dans la phrase grâce à leurs phonèmes. Langage et mémoire. Pour exister et se développer, le langage a besoin de la mémoire pour reconnaître et identifier les mots entendus dans les phrases.

Langage et mémoire

En effet, nous utilisons en permanence une très grande quantité d'informations mémorisées. C'est à partir de ces informations que nous pouvons comprendre la signification de ce que nous entendons. C'est aussi à partir de cette réserve de connaissances que nous pouvons préparer une réponse orale ou comportementale adaptée à une situation donnée. Les fonctions de la mémoire La mémoire est la fonction cérébrale qui permet d'acquérir, de conserver et de restituer des informations qu'elles soient sensorielles, motrices ou cognitives comme les mots. La mémorisation de messages nerveux s'effectuent en plusieurs étapes : Langage non verbal. L'aire de Wernicke nous permet de comprendre la signification sémantique du message oral que nous entendons.

Langage non verbal

D'autres éléments participent aussi à la compréhension du message verbal. Les femmes sont de vraies pipelettes. Les femmes sont plus bavardes que les hommes.

Les femmes sont de vraies pipelettes

Ce n’est pas une question mais une affirmation, que les chercheurs de l’Université du Maryland viennent de déclarer. Elles débiteraient trois fois plus de mots que les hommes chaque jour. Les femmes prononceraient 20.000 mots par jour alors que les hommes n’en seraient qu’à 7.000, sans compter le débit qui est lui aussi plus important chez les femmes. L’étude a débuté en 2001, quand les scientifiques Michael Bowers et Margaret McCarthy avaient déjà effectué un travail sur le rôle de la protéine FOXP2 dans la parole en analysant le comportement des rats. Les jeunes rats émettaient des ultrasons quand ils étaient séparés de leur mère.

1 ; un cerveau, un bébé, un langage. © muro - Fotolia.com À l'occasion de la Semaine du cerveau 2012, nous avons rencontré Anne Christophe, Directrice de recherche au CNRS , et Anne-Caroline Fiévet, BabyLab manager, pour en savoir un peu plus sur l'apprentissage du langage chez les jeunes enfants. « Je veux un nounours ! » ordonne la petite Dorothée, 3 ans, à ses parents. 2 : un cerveau, un bébé, un langage. De la naissance à trois ans : les étapes de l'acquisition du langage chez les enfants monolingues Dorothée pouvait déjà reconnaître sa langue maternelle et la différencier d'une langue étrangère, sur la base de leur intonation (ou prosodie).

2 : un cerveau, un bébé, un langage

3 : un cerveau, un bébé, un langage. La prochaine étape consiste à donner un sens à ces mots. Quelle stratégie la fillette va-t-elle développer pour deviner le sens des mots ? Comment fera-t-elle la relation entre un mot et son sens sans outil référentiel ? Connaissez-vous la signification de « coquecigrue » ? Oui, si comme la plupart d'entre nous, vous êtes allés chercher sa définition dans un dictionnaire. Mais si celui-ci sert à caler votre box internet qui malheureusement vient de tomber en panne, comment pouvons-nous faire le lien entre sa forme, cet assemblage de sons, et son sens ? 4 : un cerveau, un bébé, un langage. À présent, Dorothée est capable d'identifier les mots à l'intérieur d'une phrase et de deviner leur sens. Mais qu'est-ce qui donne son sens à la phrase ? Quelle stratégie Dorothée va-t-elle mettre en œuvre pour trouver le sens des phrases ? © blessings - Fotolia.com Puisque Dorothée sait trouver le sens des mots, trouver le sens d'une phrase devrait être une tâche aisée.

Nous allons voir grâce à un facteur grincheux que le sens d'une phrase est calculé à partir du sens des mots qui la composent. 5 : un cerveau, un bébé, un langage. Les jeunes enfants peuvent–ils savoir si la syntaxe d'une phrase est correcte ou incorrecte ? Comme les adultes, ils sont capables de prédire, en temps réel, la catégorie syntaxique du prochain mot (verbe ou nom), même lorsqu'ils entendent pour la première fois les mots dans un contexte nouveau pour eux. Le cerveau et la langue des signes. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le cerveau et la langue des signes. L’impact de l’apprentissage de la lecture sur le cerveau.