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Storytelling Politique

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Editorial. Les élections, quelles qu’elles soient, et dans n’importe quel pays européen (France, Allemagne, Hongrie, Italie, … pour les exemples les plus récents), ont cela de bien qu’elles révèlent l’indifférence politique, et des politiques, à l’égard de l’Europe.

Editorial

Indifférence évidemment calculée, tant à l’égard de l’idée d’Europe, d’ailleurs, qu’à l’endroit de sa réalité et des engagements envers son dessin actuel contenu dans l’UE. Indifférence voulue pour mieux faire valoir le couple populisme-sauveur. Le populisme régnant semble plier les candidats aux élections à une occupation des médias cantonnée au nationalisme. Du plus navrant au plus dangereux. Un populisme qui s’invente en un « peuple » qui n’existe pas. Propagande et démagogie sont des termes encore trop faibles pour parler de ces phénomènes. Les injustices « du sort » (de l’histoire, de la politique, de la société) y demeurent un nœud puissant de refoulement.

La hardiesse d’une telle idée peut-elle venir à bout du populisme ? C. Salmon, Ces histoires qui nous gouvernent. 54 – Le storytelling est un outil de communication politique. Comme tous les outils, on peut se faire mal avec. « Un jour Une idée. Le storytelling ou l'art narratif en politique - LA SOLUTION ECRITE : rédactrice et écrivain public à votre service. Avez-vous remarqué que chaque candidat à l’élection présidentielle 2012 émaille ses réponses d’histoires personnelles ou d’histoires rapportées par un proche ?

Le storytelling ou l'art narratif en politique - LA SOLUTION ECRITE : rédactrice et écrivain public à votre service

Je peux citer François Hollande évoquant le décès de sa mère dans le cadre d’une question sur l’accompagnement pour une mort digne et décente ; ou encore François Bayrou répondant à un agriculteur et rappelant ainsi que lui-même avait dû reprendre très tôt l’exploitation familiale, ou enfin Eva Joly racontant l’histoire d’une baie située en Norvège polluée puis nettoyée... Nicolas Sarkozy fait de même en rapportant les échanges qu’il a eu avec des citoyens, des travailleurs, etc. Le fait même de promettre de protéger les Français est déjà le début d’une histoire. Le mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy en perspective historique. L’interrogation de cette seconde table ronde de la journée d’études sur l’idéologie du sarkozysme a permis de re-contextualiser le mandat effectué par l’actuel président de la République.

Le mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy en perspective historique

Son inscription dans une perspective historique enjoint les différents intervenants à se placer dans une position où les questions de legs, de filiation, et de contexte historique sont des points d’ancrage dans la réflexion conduite toute au long de la journée, à savoir : existe-t-il une idéologie du sarkozysme, et si oui comment s’inscrit-elle dans l’histoire ? Les trois historiens invités (autour de ce questionnement) ont chacun tenté de répondre, en déclinant leur contribution selon un axe précis. Pour Marion Fontaine, il s’est agi de replacer dans un contexte historique la figure présidentielle. Dans son développement, l’historienne s’est attelée à démontrer que Nicolas Sarkozy qui se voulait homme de "la rupture", ne fut rien d’autre qu’un "fils de son temps".

A lire aussi sur nonfiction.fr : Le « story-telling » contre l’information. Le “story-telling” est devenu l’un des termes à la mode du marketing-journalistique.

Le « story-telling » contre l’information

Pour intéresser désormais le public, il faut lui raconter une histoire susceptible de l’émouvoir. Une pratique ancienne qui présente des risques déontologiques. Les faits sont mornes, banals, inintéressants ? Et bien, habillons-les d’un vernis narratif agréable, “vendeur” qui fera appel aux émotions : compassion, révolte, admiration. Tout plutôt que l’apathie et l’indifférence des évènements bruts. L’enquête universitaire valide ou invalide un postulat en fonction des éléments trouvés. Patrick Champagne dans “la vision médiatique” a montré comment les journalistes construisent parfois la réalité qu’ils prétendent décrire. Story-telling, par souci de vitesse et de rentabilité Primo, les journalistes télé n’ont guère le temps de procéder à une vraie enquête. Secondo, la course à l’audience, la concurrence pousse au spectaculaire et à la simplification.

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