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Biologie, éthique, société et environnement

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Modifier le génome humain, pourquoi et comment ? Pour le biologiste de la reproduction Pierre Jouannet, la technique de génétique moléculaire Crispr-Cas9 permettra de traiter un grand nombre de pathologies mais exige réflexion et débats.

Modifier le génome humain, pourquoi et comment ?

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 15.12.2015 à 11h02 • Mis à jour le 11.02.2016 à 14h24 Les gènes jouent un grand rôle dans notre vie. Avec beaucoup d’autres éléments, ils contribuent à nous façonner, à faire ce que nous sommes, et parfois même qui nous sommes. Le génome de l’être humain, comme celui de toutes les autres espèces vivantes, n’est pas stable, il est capable de s’adapter, d’évoluer au fil des générations.

Parfois, ses alté­rations peuvent être responsables de dysfonction­nements ou de maladies graves chez les individus ­atteints mais aussi dans leur descendance. Certains êtres vivants, comme les bactéries, ont mis en place des mécanismes moléculaires pour protéger et réparer leur ADN quand il est agressé. Excitation du monde scientifique Trois enseignements 1. 2. 130 médecins demandent l’assouplissement des lois encadrant la reproduction assistée. Dans une tribune, ces professionnels reconnaissent avoir « aidé [et] accompagné des couples et des femmes célibataires dans leur projet d’enfant » hors du cadre légal.

130 médecins demandent l’assouplissement des lois encadrant la reproduction assistée

C’est une initiative éthique et médicale inédite, un geste civique et politique majeur. Emmenés par le gynécologue René Frydman, plus de 130 médecins et biologistes de la reproduction reconnaissent avoir « aidé [et] accompagné des couples et des femmes célibataires dans leur projet d’enfant dont la réalisation n’était pas possible en France ». La Bioéthique au Conseil de l'Europe. Haut Conseil des Biotechnologies. Comité Consultatif National d'Ethique. Les états généraux de la bioéthique.

Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l'homme: UNESCO. La Conférence générale, Consciente de la capacité propre aux êtres humains de réfléchir à leur existence et à leur environnement, de ressentir l’injustice, d’éviter le danger, d’assumer des responsabilités, de rechercher la coopération et de faire montre d’un sens moral qui donne expression à des principes éthiques,

Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l'homme: UNESCO

Avis sur la non-commercialisation du corps humain. Qu'est ce que le bébé médicament ? Professeur René Frydman. Conseil National de l'Ordre des Médecins. Fin de vie, autonomie de la personne, volonté de mourir. - Comment et dans quelles conditions recueillir et appliquer des directives anticipées émises par une personne en pleine santé ou à l’annonce d’une maladie grave, concernant la fin de sa vie ?

Fin de vie, autonomie de la personne, volonté de mourir.

- Comment rendre plus dignes les derniers moments d’un patient dont les traitements ont été interrompus à la suite d’une décision prise à la demande de la personne ou de sa famille ou par les soignants ? - Selon quelles modalités et conditions strictes permettre à un malade conscient et autonome, atteint d’une maladie grave et incurable, d’être accompagné et assisté dans sa volonté de mettre lui-même un terme à sa vie ?

Le CCNE a été amené à plusieurs reprises à réfléchir sur ces questions au cours des vingt dernières années. Dans le premier avis qu’il a émis sur ce sujet, en 1991, le CCNE « désapprouvait qu'un texte législatif ou réglementaire légitime l'acte de donner la mort à un malade » (avis N°26). Fin de vie, autonomie de la personne, volonté de mourir. En 2014, 28 pays* cultivaient des plantes génétiquement modifiées (GM) à des fins commerciales.

Fin de vie, autonomie de la personne, volonté de mourir.

Les cinq premiers pays producteurs en termes de surfaces sont, par ordre décroissant, les États-Unis, le Brésil, l’Argentine, l’Inde et le Canada. À eux cinq, ils représentent 90 % des 181,5 millions d’hectares cultivés avec des plantes GM, selon l’organisation américaine ISAAA**. Dans l’Union européenne, seuls l’Espagne, le Portugal, la République Tchèque, la Roumanie et la Slovaquie cultivaient une plante GM en 2014. Il s’agissait d’un maïs GM résistant à des insectes, le maïs MON 810. Les surfaces combinées de culture de ce maïs GM dans l’Union européenne étaient réduites (143.016 hectares, soit environ 0,08 % du total des surfaces mondiales cultivées avec des plantes GM).

En France, aucune plante GM n’est actuellement autorisée à la culture. Comprendre l'affaire Vincent Lambert en 10 questions. Quelle est la situation médicale de Vincent Lambert ?

Comprendre l'affaire Vincent Lambert en 10 questions

Victime d'un accident de la route en 2008, Vincent Lambert, 38 ans, a d'abord été dans une phase de coma profond. Il se trouve aujourd'hui dans un coma dit « pauci-relationnel », plus précisément en état dit de « conscience minimale plus ». Il bouge les yeux, ressent la douleur, sans qu'il soit possible de savoir s'il comprend ce qu'on lui dit. Au terme de cinq ans, et 80 séances d'orthophonie, aucun code de communication n'a pu être établi avec lui. Lire nos explications : Etat végétatif et conscience minimale, une frontière floue. Climat tendu avant la décision du médecin de Vincent Lambert - La Croix. L’atmosphère risque d’être très tendue, jeudi 23 juillet, aux abords du CHU de Reims.

Climat tendu avant la décision du médecin de Vincent Lambert - La Croix

À 14 heures, le médecin de Vincent Lambert a convoqué les proches de ce patient en état végétatif à une même réunion pour leur annoncer sa décision d’arrêter ou non ses traitements. Complet désaccord Lors du premier « conseil de famille », le 15 juillet, l’épouse de Vincent, Rachel, et ses parents – qui se déchirent depuis plus de deux ans – avaient été reçus séparément. Cette fois, la chef de service Daniela Simon pouvait difficilement annoncer sa décision aux uns avant les autres… Mais l’entrevue pourrait s’avérer mouvementée, entre des proches en complet désaccord, déchirés par ce drame. À lire : Vincent Lambert : la pudeur d’un homme. «En Suisse, le médecin est absent du suicide assisté» Professeur de bioéthique à la faculté de médecine de l’Université de Genève, Alexandre Mauron évoque le dispositif suisse de suicide assisté.

«En Suisse, le médecin est absent du suicide assisté»

Pourquoi la Suisse a-t-elle adopté un dispositif permettant le suicide assisté, et non l’euthanasie comme aux Pays-Bas ou en Belgique ? Il est essentiel de comprendre que la légalité de l’assistance altruiste au suicide résulte d’un débat fort ancien, qui se situe à la fin du XIXe siècle. Ce débat intervient lors de la rédaction d’un code pénal fédéral et lors de ces discussions, pour les juristes dès lors que l’on est dans un Etat laïque où le suicide n’est pas condamné pénalement, il ne peut y avoir de complicité. L’assistance à un suicide ne peut être en soi un délit. Pour que l’aide au suicide devienne un délit, il faut que l’aide repose sur une motivation égoïste. C’est-à-dire ? Depuis ce débat, que s’est-il passé ? Le code pénal fédéral a été adopté en 1937.

Et que disent les autorités fédérales ? Oui. Quelle est la réaction des médecins ? Charte a4 couleur. Je suis UN OGM. Une belle journée par l'auteur Bertrand, BD courte disponible en ligne. Haut Conseil des Biotechnologies.

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