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Neurosciences et pédagogie

Neurosciences et pédagogie
Dans le monde de l'éducation, c'est une innovation : améliorer l'enseignement et l'apprentissage par ce qu'on connaît du fonctionnement du cerveau. Et cela s'appelle la neuropédagogie. Domaine de recherche relativement nouveau qui fait la jonction entre les neurosciences et les sciences de l'éducation, il s'intéresse aux processus biologiques en jeu dans l'apprentissage ainsi que les expériences sociales et émotionnelles. La gymnastique du cerveau D'une manière pratique, les applications de la neuropédagogie mènent vers des évolutions dans la manière d'enseigner et d'apprendre et vise in fine à "stimuler de nouvelles zones du cerveau, à créer de nouvelles connexions pour faciliter les apprentissages". Dans un reportage de la chaîne Euronews sur le sujet, on se rend bien compte que cela n'a rien de sorcier. Mais la neuropédagogie ne s'arrête pas là. On sait par exemple que le cerveau retient sept fois plus d'informations si on les catégorise. En toile de fond, l'apprentissage Références

http://cursus.edu/article/20086/neurosciences-pedagogie/#.U1qi29GI70M

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Apprendre à apprendre: les méthodes d'apprentissage, piliers de la réussite? "Si les élèves défavorisés avaient le même niveau de connaissance des stratégies efficaces d'apprentissage que les élèves favorisés, l'écart de performance entre ces deux groupes diminuerait de près de 20%" est-il estimé dans la note de juillet PISA à la loupe de l'OCDE. Cette affirmation se fonde sur une évaluation, reprise de l'enquête PISA 2009, sur les méthodes qu'utilisent les élèves pour rédiger un résumé de texte. Depuis plus d'un siècle -depuis bien plus longtemps que certains le croient, cf mon billet de mai- l'expression "apprendre à apprendre" s'est imposée dans le débat éducatif, mais davantage comme une position de principe (voire une pétition de principe) que comme le résultat dûment validé de variations opérationnelles empiriques.

IEN St Gervais / Pays du Mont-Blanc - Conférence à Chamonix sur les sciences cognitives à l'école, par Isabelle Roos Isabelle Roos, IEN adjointe au délégué académique au numérique pour le premier degré pour l’académie d’Aix-Marseille présente quelques neuromythes, que la science a désormais infirmés, et l’expérimentation Cogni’classe. L’expérimentation consiste à tester en classe des situations pédagogiques prenant appui sur les éléments de la recherche en sciences cognitives. Ces ressources permettent de développer des compétences sur les axes suivants : l’attention, l’inhibition et la mémorisation. La circonscription de Saint-Gervais Pays du Mont-Blanc travaille cette année avec 36 classes sur les axes pédagogiques issus des sciences cognitives afin de :

Apport potentiel des neurosciences à la pédagogie En prolongement de la conférence Neurosciences en éducation, ce que la science peut apporter au monde éducatif proposée à l’occasion du salon EDUCATEC EDUCATICE des 21,22 & 23 novembre 2018, cet article en propose un compte-rendu et offre des pistes de réflexion sur l’apport potentiel des neurosciences à la pédagogie. Le salon EDUCATEC EDUCATICE permet de favoriser les échanges entre différents acteurs clés : on peut y rencontrer des prestataires, découvrir des produits nouveaux, mais aussi partager les retours d’expériences ou encore approfondir ses connaissances sur un sujet. Deux univers sont proposés aux visiteurs. D’un côté, l’univers EDUCATEC présente les avancées scientifiques pures et les instruments de spécialisations utiles au monde de la recherche, de l’enseignement supérieur et de l’innovation technologique.

Donnez du sens à vos études » Comment s’exercer à apprendre ? Isabelle Le Brun est docteur en neurosciences et maître de conférence à l'Université Joseph Fourier de Grenoble. Elle a conçu et enseigne une UV portant sur les méthodes d'apprentissage, dans le cadre de laquelle elle s'appuie sur les dernières recherches validées dans son champ de recherche (mise en pratique de la diffusion et du développement des savoirs). Avec son collègue Pascal Lafourcade, ils ont eu l'idée d'écrire un livre pour partager ce qu'ils expérimentent avec leurs étudiants. Ils ont choisi de retenir quatre thématiques liées à l'apprentissage, dans le cadre desquelles les avancées en matière de recherche permettent des applications pratiques :

[Interview] Qu'est-ce que la charge cognitive ? – Synapses André Tricot est professeur de psychologie à l’Université Paul Valéry Montpellier 3, EPSYLON Lab. Son travail de recherche concerne les apprentissages et la recherche d’information avec des documents numériques, selon une approche cognitive et ergonomique. Il s’intéresse à la théorie de la charge cognitive et à l’ergonomie des interfaces homme-machine. Nous l’avons interrogé pour vous à propos de la théorie de la charge cognitive et de ses conséquences pour l’éducation. Avant de nous donner une définition de la charge cognitive, pourriez-vous nous donner deux exemples concrets tirés de la classe ? Si je donne le mot « chenil » à lire à une élève, la charge cognitive va différer selon que cette élève sait lire, sait reconnaitre les lettres ou ne sait ni l’un ni l’autre.

Les neurosciences en éducation [Dossier thématique] La bibliothèque virtuelle du RIRE compte plus de 15 000 articles, guides et ressources web qui peuvent être consultés gratuitement par les internautes. Son contenu est mis à jour quotidiennement, ce qui permet à tous ceux qui le désirent de demeurer à l’affut de nouvelles connaissances issues de la recherche en éducation. Cette importante banque de références en ligne permet également de dresser un portrait sommaire de certains thèmes. Apprentissage : à chacun son style La recherche sur les styles d’apprentissage, dont les origines remontent aux années 1930, connait depuis plusieurs années un renouveau sans doute lié à l’engouement pour la psychologie cognitive et les neurosciences. Ce qui émane de ces recherches, c’est une multitude de points de vue disparates et fragmentés qui contribue à accentuer le flou conceptuel. Marie Gaussel, de l’Institut français de l’éducation (IFE), nous éclaircit l’horizon.

Comment Se Souvenir De Tout Pour (Quasiment) Toujours Cette BD interactive est aussi dans le DOMAINE PUBLIC ce qui veut dire que tu peux gratuitement l'utiliser pour des usages éducatifs, personnels ou même commerciaux. Tu as déjà ma permission ! (Télécharger le code) (Traduire cette BD) Cela dit, je ne suis capable de faire ça que grâce à mes plus de 1 000 mécènes sur Patreon. Neuroéducation et pédagogie 1La caractérisation qu’il est aujourd’hui possible de fournir de l’acte d’apprendre est complexe. Complexe, dans le sens d’un tissage entre activités intellectuelles différentes et dans celui de savoirs issus de diverses disciplines qui se rencontrent : la psychologie cognitive, les neurosciences éducatives, les sciences de l’éducation. Epistémologiquement, ces contenus se construisent par l’association de plusieurs champs, élaborant leurs savoirs selon des méthodologies différentes, qui trouvent pour intérêt commun une compréhension fine des fonctionnements cognitifs, principalement pour mettre à disposition des professionnels de l’éducation des appuis utiles à leurs activités auprès d’apprenants. 2Complexe également dans le sens où ce tissage s’exprime par l’intermédiaire d’un réseau de près de 100 milliards de neurones, chaque neurone étant potentiellement en liaison synaptique avec 10 000 autres, voisins ou éloignés dans le cerveau (Toscani, 2016, p. 51).

Théories de l'apprentissage - Idées ASH Apprendre, c'est comprendre. C'est construire un savoir que l'on va pouvoir réinvestir. Pour que l'élève apprenne, il est essentiel: Qu'il soit conscient de ce que l'on essaie de lui faire comprendre et pourquoi.Qu'il soit conscient de " comment " il apprend.Qu'il ait envie d'apprendre. Enseigner, c'est aider l'enfant à apprendre, à construire un savoir. Ce qui est essentiel avant / pendant / après l'enseignement :

Travailler la flexibilité mentale à l'aide de cartes Travailler la flexibilité mentale à l’aide de cartes Oui, mais pourquoi faire ? Qu’est-ce que la flexibilité mentale ? En termes simples ! Quand les neurosciences inspirent l'enseignement À l'heure où tant de questions se posent sur l'enseignement, on se prend à rêver : et si les connaissances sur le cerveau dont nous disposons aujourd'hui servaient à mieux comprendre comment les élèves apprennent et à mieux cibler les méthodes et stratégies utilisées pour transmettre les connaissances ? Mais dans les sphères de l'enseignement, on ignore à peu près tout de la façon dont notre cerveau permet d'avoir prise sur le temps et l'espace, l'attention, la motivation et, d'une manière générale, la régulation des émotions. Aujourd'hui, on peut se demander pourquoi ceux qui conçoivent la formation des enseignants n'ont pas jugé pertinent d'introduire, comme pour les futurs psychologues, des bases de neurosciences. C'est un peu comme si un pilote de course ne voulait pas savoir comment fonctionne le moteur de son automobile. Car c'est bien le cerveau qui permet d'apprendre, et ce dernier obéit à des règles de fonctionnement – règles que l'on connaît aujourd'hui assez bien.

Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Car c’est précisément ce qui nous permet d’apprendre.

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