Théories centrées sur l`expectation
A. Bandura. Auto-efficacité. Le sentiment d’efficacité personnelle
1Albert Bandura est docteur en psychologie et enseigne à l’université de Stanford (Californie). Il est l’auteur de L’Apprentissage social (Mardaga, 1985). 2Depuis les années 80, Albert Bandura s’intéresse au sentiment d’efficacité personnelle. Ce concept s’inscrit dans le cadre de la théorie sociocognitive (théorie issue du béhaviorisme et du cognitivisme). Selon cette théorie, le fonctionnement et le développement psychologique doivent être compris en considérant trois facteurs en interaction : le comportement, l’environnement et la personne. Ces facteurs s’influencent réciproquement mais n’ont pas forcément le même impact. 3Le sentiment d’efficacité personnelle désigne les croyances des individus quant à leurs capacités à réaliser des performances particulières. L’expérience active de maîtrise est une des sources les plus influentes sur la croyance en l’efficacité personnelle car elle est fondée sur la maîtrise personnelle des tâches à effectuer.
Jean-Paul Gaillard
Les sauveteurs en mer à l'épreuve du simulateur
Reportage Attention à la marche en entrant dans la cabine de pilotage. La mer est grosse et la vedette, lancée à pleine vitesse, roule d'un bord sur l'autre. Pour éviter de trébucher, mieux vaut agripper la rambarde. Contrairement à ce que certains affirment, ce simulateur est parfaitement statique. « Nous avons reproduit la timonerie d'un navire de sauvetage de 1re classe de nouvelle génération, explique Didier Moreau, aux commandes de ce nouvel équipement de la SNSM, la Société nationale de sauvetage en mer. L'idée de cet outil unique en France est de travailler les compétences individuelles et collectives d'un même équipage. Pour rendre crédibles ces opérations virtuelles, les sauveteurs utilisent les cartes électroniques numérisées mises à leur disposition par les pilotes. Trouver avant de sauver Autrefois, la formation se faisait sous forme de compagnonnage. Six mois après la mise en route du centre, 40 sauveteurs ont suivi la formation.
Théories centrées sur les raisons de l`engagement
Pédagogies de l'autonomie (de l'élève)
Empowerment Au plan individuel, Eisen (1994) définit l'empowerment comme la façon par laquelle l'individu accroît ses habiletés favorisant l'estime de soi, la confiance en soi, l'initiative et le contrôle. Certains parlent de processus social de reconnaissance, de promotion et d'habilitation des personnes dans leur capacité à satisfaire leurs besoins, à régler leurs problèmes et à mobiliser les ressources nécessaires de façon à se sentir en contrôle de leur propre vie (Gibson, 1991 p. 359). La compétence personnelle, la prise de conscience, la motivation, l'information, la créativité, le pouvoir, les valeurs, la coopération, la participation active, le dialogue et la promotion, pour ne nommer que ceux-ci, sont tous des concepts sous-jacents aux différentes définitions accordées à l'empowerment. ACP (approche centrée sur la Personne) quelques principes de fonctionnement d’une approche centrée sur la Personne, ainsi qu’a pu la développer Carl Rogers, relayée en France par André de Peretti :
Sur le façonnement psychosociétal en cours : enjeux psychothérapeutiques et éducatifs
Nous disposons d’ores et déjà d’un certain nombre de repères quant aux articulateurs à l’œuvre dans le façonnement psychique et interactionnel des mutants : Une autorité n’est autorité qu’à l’expresse condition d’être légitimée aux niveaux organisationnels de l’ethos et de l’eidos d’une société; elle se combine en outre toujours avec un pouvoir délégué. Cette légitimation a aujourd’hui disparu du champ sociétal de sorte que, lorsque nous croyons acter dans un registre symbolique, celui d’une autorité immanente, les mutants ne perçoivent que ce qui reste de la combinaison primitive : un acte de pouvoir, une tentative d’instruction, auxquels ils ne peuvent qu’opposer une résistance vitale. Il semble donc que nous devions accepter de ne plus appuyer nos interactions éducatives, pédagogiques et psychothérapeutiques, sur une « autorité par principe ».
Les 101 théories de la motivation
En 1971, Deci montrait que la persistance des individus, durant une période de libre choix, est moins importante pour les sujets récompensés que pour ceux qui ne le sont pas. Ce résultat, contre-intuitif pour l’époque, montrait pour la première fois chez l’homme de façon expérimentale que la récompense n’est pas un facteur motivant dans tous les cas de figures. Depuis les années 70, Deci (1975, 1980) et Ryan (Deci & Ryan, 1985, 2000, 2002) ont proposé différentes formulations et reformulations théoriques qui ont permis de conceptualiser ce résultat et donne lieu à une volumineuse littérature afférente produite aux cours des trois dernières décennies. Deci & Ryan (2002) postulent l’existence de trois besoins psychologiques basiques qui, dans le cadre d’un environnement favorable à leur épanouissement, permettent à l’individu d’atteindre un optimal à la fois en termes d’expérience comportementale, de développement personnel et d’expérience dans des situations spécifiques.
Motivation
Sentiment d’auto-efficacité
1 Définition La manière et les moyens retenus par une personne pour une tâche dépendent de la manière dont elle se sent capable de réaliser une tâche qui soit utile. Bandura (1997, cité par Karsenti et Larose, 2001) a défini le sentiment d'auto-efficacité comme la conviction qu'a un individu d'être capable d'organiser et de réaliser les actions nécessaires à l'accomplissement d'une tâche. La notion de sentiment d'auto-efficacité se partage en sentiment d'efficacité (ou de compétence) (efficacity expectations) qui est la conviction qu'a un individu de sa compétence à réaliser une tâche ou une action dans un contexte donné et en sentiment de la valeur du résultat (outcome expectation) qui reflète le sentiment que les actions réalisées produiront les résultats espérés. D’autre part, pour Bandura, la perception qu’a un individu de ses capacités à exécuter une activité influence et détermine largement son mode de penser, son niveau de motivation et son comportement. 2 Application 3 Références
Thérapie en institution : entre contrôle social et psychothérapie - [Espace d'échanges du site IDRES sur la systémique]
Thérapie en institution : entre contrôle social et psychothérapie Par Jean-Paul Gaillard, thérapeute systémicien de la famille et du couple, psychanalyste, membre titulaire de la Société Française de Thérapie Familiale et de l’European Family Therapy Association, formateur en approche systémique, maître de conférences habilité à diriger des recherches en psychopathologie. Le processus de désinstitutionnalisation du monde occidental, en privant les institutions de leur pouvoir protecteur met crûment en évidence leur caractère maltraitant, pour celles et ceux qu’elle accueille autant que pour celles et ceux qui y travaillent. Les thérapeutes systémiciens et les travailleurs sociaux formés à l’approche systémique nous semblent être en mesure de contrarier cette tendance lourde en maximisant l’usage des fondamentaux qui structurent la pratique systémique. Vous trouverez ci-joint le diaporama de la conférence de Jean-Paul Gaillard et les enregistrements audios Vous pouvez les téléchager :
L’acte pédagogique de Philippe Meirieu
Dans cette vidéo, Philippe Meirieu nous présente les trois actes forts qui constituent l’acte pédagogique. Vous trouverez ci-dessous le lien de sa vidéo provenant du site FranceTvEducation mais aussi la carte mentale de son intervention que j’ai réalisé avec le logiciel MindMapper 12 Arena . Cliquer sur l’image pour accéder à la vidéo Résumé en carte mentale : Cliquer sur l’image pour agrandir la carte Bonne consultation Olivier L
Théories de l`expectation-valence