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Bandura

Bandura
Idées maîtresses Bandura se situe dans la continuité des approches behavioristes et néo behavioristes et apporte une nouvelle conception et de nouveaux concepts qui semblent avoir été influencés par le cognitivisme (il utilise des notions comme la mémoire représentationnelle) et gestaltistes (il utilise la notion d’insight) Apprentissage social. Bandura se détache des vues mécanistes du conditionnement : il parle plutôt d’apprentissage par les conséquences des actions (il rejoint en cela Skinner). Il met en évidence le rôle, qu’il juge primordial, des fonctions cognitives et de la motivation ainsi que le concept de sentiment d’auto efficacité Apprentissage par l’observation (modelage) Renforcement et punition vicariants. Analyse de document Tous les extraits, sauf indication contraire, sont issus d'une seule source. Inné et acquis ► Pour Bandura, il y a inter influence entre l’expérience et les facteurs biologiques innés Apprentissage par les conséquences des actions La motivation Related:  LA MOTIVATION

La motivation Question vaste et récurrente, à nouveau ! Que faire face à des élèves qui arrivent à l’école avec des appréhensions et des a priori très négatifs : « Que fait-on ici ? A quoi ça sert ? C’est nul… » Voici le mélange de deux recettes très détaillées picorées sur le Web, que j’ai arrangées à ma sauce… Entretenir la motivation de l’enseignant Perçue par les élèves dès l’entrée en classe, elle doit se transformer en actes cohérents. La démotivation peut naître d’un écart devenu insupportable et perçu comme irréductible entre ce que l’on croit et ce que l’on fait. Entretenir la motivation des élèves Il importe donc que l’enseignant évalue d’abord les chances d’impact de son intervention pédagogique en considérant l’ensemble des facteurs qui peuvent contribuer à motiver ou démotiver les élèves. Pour finir, je vous renvoie à un des compte-rendus du débat national autour de l’éducation : Question : Comment motiver et faire travailler efficacement les élèves ?

Les 101 théories de la motivation Pour Bandura (2003), « l’efficacité personnelle perçue concerne la croyance de l’individu en sa capacité d’organiser et d’exécuter la ligne de conduite requise pour produire des résultats souhaités » (p. 12). Il apporte également de nombreuses précisions sur ce concept notamment au travers de la distinction avec d’autres notions apparentées (expectation, estime de soi par exemple). « L’efficacité personnelle perçue concerne les évaluations par l’individu de ses aptitudes personnelles (…). » (p 24) cependant elle « n’est pas une mesure des aptitudes d’une personne mais une croyance relative à ce qu’elle peut faire dans diverses situations, quelles que soient ses aptitudes (p. 64) (…). Le sentiment d’efficacité personnelle n’est donc pas une sorte de méta-capacité générale contrastant avec la spécificité des différentes aptitudes. Comment se forge le sentiment d’efficacité personnelle ? La troisième source du sentiment d’efficacité personnelle est la persuasion verbale.

JAZZ is social learning Le thème du social Learning, me fait penser à la musique et plus particulièrement au Jazz. En effet, cette musique quand on étudie un peu son histoire... tire son origine de l'esclavage des noirs aux Etats Unis. Ces hommes et ces femmes qui pour la majorité d'entre eux ne savait ni lire ni écrire ont su apprendre à jouer d'instruments de musiques. Ils ont crée de nouveaux rythmes, les ont partagés, diffusés. Pour moi c'est un parfait exemple de Social Learning (même si de nombreux artistes noirs ce sont fait exploités par leurs producteurs et les maisons de disques)...et pour vous ??? Les musiciens (tous styles confondus) pour créer et jouer des morceaux doivent faire un travail collaboratif qui par tâtonnement et expérience vas aboutir à des sons qui sauront nous émouvoir, nous faire vibrer, danser, aimer. Je vous ai joint cette vidéo de Ben Sidran qui date de 1987, lors de la sortie de l'album live "On the live side". So, GO JAZZ

Pourquoi nous formons-nous ? On peut suivre une formation professionnelle pour de multiples raisons, très différentes : viser une promotion, se cultiver, bénéficier de contacts sociaux, acquérir une meilleure image de soi, s'évader de conflits familiaux, etc. Autant dans le monde de la formation continue que dans le système scolaire, l'évocation de la notion de motivation suscite des attitudes variées. Si le praticien l'exploite pour expliquer certains comportements des apprenants, il peut également la rejeter parce qu'opaque, simpliste ou, finalement, inutile. Il peut en nier l'existence, ou au contraire, tirer du constat de sa toute-puissance une forme de résignation pédagogique. Il peut s'acharner à créer de la motivation, ou inversement, abdiquer devant sa propre incapacité à influencer ce mystérieux moteur de l'engagement éducatif. Bref, suivant l'interlocuteur, la question de la motivation peut alternativement susciter résistance, passion, curiosité ou indifférence... Sur le plan scientifique, d'après R.

Auto-efficacité : le sentiment d'efficacité personnelle (Bandura, 1977, 1997, 2003 Article mis à jour le 19 mars 2011 La théorie de l’auto-efficacité de Bandura (1977, 1997, 2003) entre dans le cadre théorique plus large de la théorie sociale cognitive (Bandura, 1986), dénommée ci-après TSC. La TSC stipule que « le fonctionnement humain est le produit d’une interaction dynamique et permanente entre des cognitions, des comportements et des circonstances environnementales. En 1986, il expose ainsi son modèle de « causalité triadique réciproque » : le comportement (C) et les facteurs personnels internes (P) sous forme d’événements cognitifs, émotionnels et biologiques (E) interagissent ensemble de façon réciproque et s’influencent mutuellement ; le comportement (C) et l’environnement (E) interagissent ensemble de façon réciproque et s’influencent mutuellement ; les facteurs personnels internes sous forme d’événements cognitifs, émotionnels et biologiques (E) et l’environnement (E) interagissent ensemble de façon réciproque et s’influencent mutuellement. L’agentivité

Organisation GTD (Getting Things Done) et Evernote C’est quoi la GTD (Getting Things done)? "La méthode GTD n’est pas du «managing time» (« gestion du temps »), mais « managing action for results » (« s’organiser pour réussir »). GTD est une démarche d’organisation personnelle applicable par chacun à l’ensemble de ses activités, tant professionnelles que privées. Pratiquer la méthode amène à identifier avec sûreté ses priorités à tout moment, et à mieux se mettre en position d’agir immédiatement sur la priorité choisie." Je ne suis pas vraiment une adepte de ce genre d’organisation, je trouve un peu déprimant qu’on me rappelle que je suis désorganisée et en retard sur ce que j’entreprends… Mais bon, un peu devant l’avalanche d’infos d’ITyPA, je ressens la nécessité de m’organiser un peu mieux… Voilà à quoi ça ressemble: Il existe tout un panel de logiciels GTD, libres ou propriétaires… Et là j’ai découvert qu’Evernote (encore et toujours lui) pouvait être utilisé comme logiciel GTD. Like this: J'aime chargement…

Comment enseigner le découragement en 5 minutes Je suis tombé sur une vidéo très intéressante qui tourne pas mal sur les réseaux sociaux ces derniers jours. On y voit Charisse Nixon, prof de psychologie à la Penn State Behrend (Pennsylvanie), proposer un exercice très simple à ses étudiants. Chacun d’eux reçoit une feuille sur laquelle figurent trois mots et doit trouver une anagramme pour chaque mot. Dès qu’ils ont trouvé la première anagramme, les élèves doivent lever la main. La suite, je vous laisse la découvrir ici (la vidéo n'est pas très longue). Tout l’intérêt de cette petite expérience réside dans le fait que le troisième mot est le même pour tout le monde. « Repensez à ce qui c’est passé en vous, quand vous avez vu ceux à droite lever la main car ils avaient résolu l’exercice. - Je me suis senti stupide. - J’avais envie de partir. - Je me sentais encore plus confuse. - Frustrée… - J’ai perdu confiance en moi. - … Vous venez de faire l'expérience de l’impuissance apprise, conclut C.

L'individuel et le social dans la théorie sociocognitive de Bandura (Carré, 2003 La réciprocité causale « triadique » Traditionnellement, le comportement humain est expliqué à travers un système de causalité binaire, unidirectionnel. Les conduites sont généralement vues comme étant sous l’emprise de forces de la situation (par exemple avec le behaviorisme) ou pilotées par des dispositions internes inconscientes (comme en psychanalyse ou dans certaines conceptions sociologiques). Dans la TSC, le fonctionnement psychologique est analysé à travers une causalité réciproque triple, à travers un modèle dit « triadique ». Trois séries de facteurs entrent en interaction deux à deux. Les facteurs internes à la personne (P) concernent les évènements vécus aux plans cognitif, affectif, biologique et leurs perceptions par le sujet ; en particulier les perceptions personnelles d’efficacité (ou de compétence), les buts cognitifs, le type d’analyse et les réactions affectives vis-à-vis de soi-même. La relation PC “ personne-comportement ” (1) (2) [...]

Social quoi ? ma question / réflexion du jour « MOOC Itypa ? Toi même ! Mes lectures récentes sur le social-learning ainsi que quelques petites expériences personnelles m’amène à une petite réflexion. Petit retour d’expérience : Lorsqu’on commence à "bidouiller" un peu sur un poste informatique : installer des logiciels ou une plateforme de type wordpress ou joomla en ligne ou en local par exemple, on se heurte inévitablement (enfin il me semble) à des petits bugs. Dans ce cas, mon astuce est de copier-coller le message d’erreur dans google et de lancer une recherche. J’ai donc appris à me sortir de ce mauvais pas, de ce bug ? Oui et non. Oui j’ai réussi à me dépanner, à pouvoir supprimer le bug et continuer dans mes activités. Non car je n’ai pas nécessairement compris ! Alors apprentissage social, "dépannage"social, "quelque-chose" social, oui, mais quoi au juste ? Like this: J'aime chargement…

La décision de la personne adulte à entrer en formation dans le secteur social Notes « L’insécurité réelle et ressentie liée au chômage, aux situations de précarité, aux difficultés de maîtrise de l’avenir pour les salariés et pour les entreprises dans une économie mondialisée, appelle des réponses nouvelles. La mobilité sur le marché du travail est une nouvelle donne et doit être reconnue comme une perspective souhaitable à condition d’être inscrite dans un cadre collectif construit et suffisamment stimulant et protecteur, produisant des garanties pour les individus, notamment par la mutualisation ». Introduction du rapport du Conseil Économique et social « La sécurisation des parcours professionnels » présenté par Mme E. Centre d’analyse stratégique et Dares, Les métiers en 2015. Si la Validation des acquis de l’expérience peut apporter quelques pistes, il semble essentiel de favoriser des types d’interventions dans le cadre de formations pour professions réglementées mixant périodes d’autoformation ou périodes de formation à distance, stages, et cours.

Albert Bandura Albert Bandura (né le 4 décembre 1925) est un psychologue canadien connu pour sa théorie de l'apprentissage social et son concept d'auto-efficacité. Docteur en psychologie, il a enseigné à l'Université Stanford à partir de 1953. Après avoir été initialement influencé par le courant béhavioriste, il s'en est radicalement détourné, en soulignant l'importance des facteurs cognitifs et sociaux dans ses recherches. Il place l’individu au cœur d’une triade d’interactions entre les facteurs cognitifs, comportementaux et contextuels. Albert Bandura a d'abord été influencé par l'œuvre de Robert Sears sur les antécédents familiaux liés au comportement social et à l'apprentissage identificatoire. L'auto-efficacité Albert Bandura a mis en place la notion d’auto-efficacité personnelle comme base de la motivation, de la persévérance et d’une grande partie des accomplissements humains. L'apprentissage vicariant Publications 1959, avec R. Littérature secondaire 1989, R.

L’apprentissage vicariant comme dynamique de changement social? J’ai découvert sur le blog de David Cordina un concept intéressant. L’apprentissage vicariant (Du latin vicarius qui veut dire « remplaçant ».). C’est selon Albert BANDURA (inventeur du concept) : L’apprentissage vicariant pourrait correspondre, dans le contexte scolaire, à ce que l’enfant peut apprendre en marge du discours du maître proprement dit : en regardant faire et en écoutant ceux qui savent faire ou encore, par extension, en analysant la production de ceux qui savent faire. On trouve une distinction plus claire dans cet article de wikipédia : Il faut distinguer l’apprentissage social par référence au modèle avec l’idée « je suis capable de… tout autant que lui où elle » avec l’apprentissage par observation : l’apprentissage vicariant.En effet, dans l’apprentissage vicariant il s’agit à partir d’observations de faire comme ceux qui savent faire. On me questionne souvent sur le terme de médiation qui semble flou.

La place du concept de motivation en formation pour adulte Bien que le terme de motivation soit d’un usage récent (Mucchielli, 1981 ; Feertchak, 1996), il a donné lieu à plusieurs dizaines de formulations théoriques majoritairement anglo-saxonnes (Fenouillet, 2008, 2009). Cette extraordinaire diversité s’explique en partie par sa capacité à expliquer d’innombrables activités humaines parfois spécifiques à un contexte donné, ce qui démultiplie d’autant les modélisations possibles. De nombreuses théories motivationnelles sont directement issues du monde du travail comme la théorie de l’équité (Adams, 1963), la théorie valeur-instrumentalité-expectation (Vroom, 1964) ou encore la théorie motivationnelle des rôles (Miner, 1993), pour ne citer que quelques exemples parmi bien d’autres. D’autres théories sont principalement issues du monde scolaire ou universitaire. Cette spécificité liée au contexte d’application se retrouve-t-elle dans la formation pour adulte ? Une des réponses possibles est peut-être justement cette question d’épaisseur.

Rencontre avec Albert Bandura : l’homme et le scientifique 1L’objet de cet article est de présenter l’homme et l’œuvrequi se trouvent au cœur de ce numéro spécial de L’Orientation scolaire et professionnelle. Pour certains, ce sera l’occasion de faire connaissance avec Albert Bandura, tant avec l’homme qu’avec le scientifique ; pour d’autres, ce sera l’occasion de renouer, avec ce professeur distingué (âgé aujourd’hui de 82 ans), les fils d’une relation interrompue, mise de côté, ou simplement oubliée. Dans tous les cas, faire ou refaire connaissance avec l’un des esprits les plus éminents dans les sciences humaines d’aujourd’hui ne peut être qu’un moment de découverte et de réflexion sur la place que nous occupons dans un monde toujours plus complexe et sur les moyens dont nous pouvons nous doter pour construire un meilleur avenir tant pour nous que pour nos enfants. Si, après avoir lu ce texte, le lecteur éprouve le désir de mieux connaître la pensée et les travaux d’Albert Bandura, le but que nous nous sommes fixé aura été atteint.

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