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Facebook menace-t-il la démocratie ?

Facebook menace-t-il la démocratie ?
Aux Etats-Unis comme en France, les internautes se déchirent sur le réseau social le plus fréquenté du monde. Ce forum, géré par un algorithme qui se dit « agnostique », est-il capable de susciter un vrai débat ? Quand Susanna Lazarus s’est éveillée, ce vendredi 24 juin, et qu’elle a allumé la télévision, la stupeur l’a envahie. Son pays, le Royaume-Uni, venait de choisir de quitter l’Union européenne, à près de 52 %. Pourtant, dans les jours qui précédaient, cette Londonienne de 27 ans n’avait rien vu venir. Sur Facebook, presque tous ses amis, issus comme elle de la cosmopolite capitale économique du pays, avaient partagé les arguments du « Remain ». Un tel témoignage prêtait bien sûr le flanc à la critique. « Franchement, si vous êtes assez bête pour faire confiance aux réseaux sociaux pour vous informer et vous forger un avis, vous méritez ce genre de surprise », l’a sévèrement tancée Rosemary, de Genève, dans les commentaires. D’un trombinoscope de fac à un moyen de s’informer

http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2016/11/01/facebook-faux-ami-de-la-democratie_5023701_3236.html

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Une majorité d'articles sont partagés sur les réseaux sociaux sans même être lus Ils sont 46.000 à n’avoir rien vu venir… C’était le 4 juin 2016. Le site satirique mais non moins sérieux The Science Post publiait un article au titre plus qu’engageant: «Étude: 70% des utilisateurs de Facebook lisent seulement le titre des papiers scientifiques avant de les commenter». 46.000 personnes ont partagé ce papier qui n’en était pas un, rapporte The Washington Post. Les « fake news » nuisent-elles à la démocratie ? Chronique. L’énorme écho rencontré par les fausses nouvelles pendant les récentes campagnes électorales a-t-il influé sur leurs résultats ? Le débat oblige Facebook, Twitter et Google à revoir leur politique de publication.

Fausses informations en ligne : les adolescents « facilement dupés », selon une étude Des chercheurs de l’université de Stanford qualifient la capacité de raisonnement des jeunes sur l’information en ligne de « désolante », étude à l’appui. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Alors que la question des fausses informations circulant en ligne a fait l’objet d’une polémique après l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, l’université de Stanford (Californie) a publié, mardi 22 novembre, le résumé d’une étude à paraître sur le niveau de vigilance des adolescents et des jeunes adultes en la matière ; elle a été relayée par le Wall Street Journal. Constat : les ceux-ci sont rarement capables de distinguer le vrai du faux. Lire aussi : Le constat d’un auteur de fausses infos sur Facebook : « Personne ne vérifie.

Médias. Comment le numérique a ébranlé notre rapport à la vérité Que se passe-t-il quand les faits ne comptent plus, quand les électeurs n’ont plus confiance dans les médias, et quand chacun croit en sa vérité ? La rédactrice en chef du Guardian, Katharine Viner, explique comment la technologie et les réseaux sociaux ont bouleversé notre rapport aux faits. Un lundi matin de septembre 2015, les Britanniques se sont réveillés dans un pays gouverné par un débauché : le Premier ministre, David Cameron, avait commis “un acte obscène avec une tête de cochon mort, affirmait le Daily Mail. Un distingué camarade d’Oxford révèle que David Cameron a participé à une répugnante cérémonie d’initiation de la Piers Gaveston Society [une fraternité de l’université d’Oxford réputée pour ses excès] avec une tête de porc”.

« Internet n’est pas un territoire, c’est une somme de consciences collectives Internet n’est pas un territoire. Un territoire est un espace géographique et implique l’existence de frontière ou de limite. Or Internet est une machine hybride composée d’humains et de machines, connectées sans limites de par le monde – ou presque – et créant à l’infini de l’information. Internet est infini. En tant qu’espace d’information et donc de culture, il n’a pas de limite. L’ensemble des mèmes (unité d’information contenue dans un cerveau, échangeable au sein d’une société, c’est l’équivalent pour la culture aux gènes en biologie [1]) peuvent cohabiter sur Internet, sans jamais épuiser les ressources d’Internet. « 93 % des Français prêts à voter Marine Le Pen » : itinéraire d’une intox d’extrême droite Sondage bidon, faux sites d’information, pages Facebook militantes… Voici comment des réseaux favorables au FN fabriquent et diffusent de fausses informations. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat A première vue, la nouvelle semble venir d’un site d’information traditionnel : « Sondage : plus de 93 % des Français sont prêts à voter Marine Le Pen à la présidentielle de 2017 !

« Prince de l’amour », le roi de l’intox sur Twitter Des informations déformées, des rumeurs et parfois des faux grossiers. Le compte Twitter @tprincedelamour est passé maître dans l’art de la désinformation. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat Liberté, égalité, fraternité, gaulité LE MONDE | • Mis à jour le | Par Benoît Hopquin Sapristi ! Ou plutôt Sapristix ! Nos ancêtres sont donc gaulois. Par Toutatis, par Belenos, par exemple ! Développer l’esprit critique: un enjeu à l’ère du numérique Pour le système d’enseignement public en France, le développement de l’esprit critique se trouve aujourd’hui promu au rang de priorité face à la transformation du rapport au savoir des élèves sous l’effet de l’accès à Internet. Le développement de l’esprit critique comme priorité. Un jeune Français sur cinq adhérerait à des théories complotistes. Le djihadisme s’est appuyé sur Internet comme voie de recrutement.

La Silicon Valley s’en prend aux « méthodes de lobbying douteuses » de Mark Zuckerberg Mark Zuckerberg, fondateur et PDG de Facebook (Source : AFP / Justin Sullivan). Mark Zuckerberg est-il allé trop loin ? En créant mi-avril un groupe de pression politique bipartisan, "FWD.us", censé défendre la réforme de l'immigration, le jeune patron de Facebook s'est aventuré sur un terrain pour le moins sensible. Un mois et demi après, il en paie déjà les conséquences. Quand on demande à Google si l’Holocauste a bien eu lieu... Revoilà le déjà vieux serpent de mer. Dans la tempête des Fake News et à l’ère de la post-vérité, Google, ou plus précisément son algorithme, est accusé de mettre en avant des résultats de recherche antisémites ou négationnistes. Ce n’est pourtant pas la première fois que « Google cache des juifs... » ni que les algorithmes font preuve de racisme ou que les « intelligences artificielles » s’essaient au fascisme. En quelques mots la clé de ces problèmes est la suivante : les algorithmes produisent une forme de déterminisme (dans la sélection des informations et les choix, nos choix, qui en découlent). Ce déterminisme s’inscrit dans un régime de vérité différent selon chaque plateforme, et quels que soient les différents régimes de vérité des différentes plateformes, tous donnent une prime à la tyrannie des agissants (cf les travaux de Dominique Cardon). Making of

Aux racines (vertes) de la « post-vérité » Le terme de « post-vérité », qui semble une notion nouvelle dont les médias parlent beaucoup, est en réalité une forme de mensonge à laquelle les climatologues sont confrontés depuis longtemps. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart « Post-vérité » par ci, « post-vérité » par là… Depuis que l’hebdomadaire The Economist a mis, en septembre, cette expression à sa couverture (post-truth politics, dans le texte), il est fortement question de « post-vérité » ou d’« ère post-factuelle » dans les médias. Un peu partout, les commentateurs s’alarment de cet étrange climat – celui des débats préalables au Brexit ou de la campagne présidentielle américaine – dans lequel les faits n’ont plus de valeur argumentative particulière. Souvenez-vous : c’était il y a moins de dix ans Pourtant, ce qui semble une nouveauté à une majorité de professionnels du débat public est, de longue date, le pain quotidien des communautés intéressées aux questions environnementales et scientifiques.

Aux Etats-Unis comme en Europe, la politique entre mensonges et transgressions LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sylvie Kauffmann A quelques jours du premier débat télévisé entre les deux principaux candidats à la Maison Blanche, le républicain Donald Trump et la démocrate Hillary Clinton, lundi 26 septembre, la question a été posée au premier dans la matinale de Fox News : Lester Holt, le journaliste qui doit animer ce débat, doit-il être un « modérateur », ou un « fact-checker » ? Autrement dit, doit-il se contenter d’un rôle d’arbitre, veillant à ce que les candidats aient le même temps de parole, ou bien doit-il intervenir pour rectifier lorsqu’ils lancent de fausses affirmations ? Donald Trump n’a pas hésité une seconde : « Oh, il doit être modérateur !

Quelques dates clés de l'histoire de la presse française - La presse française en 2008 : un secteur en mutation 1631Création par Théophraste Renaudot du premier périodique français, la Gazette, hebdomadaire. 1777Parution du premier quotidien français, le Journal de Paris. 19 mai 1789La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclame en son article 11 : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre des abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ». 17 décembre 1800Arrêté du Premier consul restreignant la liberté de la presse.

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