Les factures à établir en comptabilité : traitement et comptabilisation En comptabilité, le chiffre d’affaires doit être constaté dans les comptes lorsque le bien a été livré ou lorsque le service a été rendu. Lorsqu’il existe un décalage entre la facture et la livraison (ou l’exécution de la prestation de services), il peut être nécessaire de constater des factures à établir à la clôture de l’exercice. Cet article Compta-Facile détaille les écritures comptables à enregistrer en ce qui concerne les factures à établir (FAE). 1. Définition des factures à établir (FAE) Contrairement aux produits constatés d’avance (PCA), les factures à établir (FAE) correspondent à des produits qui n’ont pas été facturés à la clôture de l’exercice comptable, alors que le bien a déjà été livré (ou que le service a été rendu). Le produit étant acquis, il convient de constater la marge dans l’exercice concerné. Ce décalage entre la livraison (ou l’exécution de la prestation de services) et la facturation fait naître, à la clôture de l’exercice, des factures à établir. 2. 3. 4.
Charges à payer : comptabilisation et exemples | Compta-Facile A la clôture de l’exercice comptable, les entreprises doivent recenser un certain nombre de charges, dont les charges à payer. Compta-Facile vous propose une fiche complète sur les affectations comptables des charges à payer. 1. Définition d’une charge à payer (CAP) Une charge à payer est un passif certain dont il est nécessaire d’estimer le montant ou l’échéance avec un incertitude moindre que s’agissant d’une provision. Une charge à payer doit être estimée lors de l’établissement des travaux d’inventaire, dans le cadre de la réalisation d’un bilan comptable (pour plus d’informations : comment faire son bilan comptable ?). 2. Les charges à payer sont rattachées à des comptes précis selon le poste de dettes du bilan concerné. Ainsi, les charges à payer relatives au financement de l’entreprise (emprunt, intérêts bancaires) seront comptabilisées dans : Les charges à payer qui concernent les fournisseurs seront comptabilisées dans : 3.
Les factures non parvenues (FNP) En comptabilité, l’enregistrement de factures non parvenues (FNP) permet de neutraliser l’impact du décalage dans le temps entre la livraison d’un bien (ou la réalisation d’une prestation de services), la facturation et la comptabilisation de ce dernier. Les écritures comptables liées aux factures non parvenues sont enregistrées lors de la clôture des comptes (on parle alors d’écritures de régularisation) ou lors de situations comptables intermédiaires. 1. Définition des factures non parvenues (FNP) Une facture non parvenue existe lorsque : Un bien a été reçu avant la clôture de l’exercice comptable mais pour lequel la facture d’achat n’est pas en la possession de l’entreprise lors de l’arrêté des comptes ;Une prestation de services a été exécutée avant la clôture de l’exercice comptable mais pour laquelle la facture d’achat n’a pas été reçue à la date d’arrêté des comptes. Voici des exemples de factures non parvenues : 2. Voici les écritures de comptabilisation d’une facture non parvenue :
Les écritures de régularisation en comptabilité Lorsqu’une entreprise s’attaque à la clôture de ses comptes, elle doit effectuer un certain nombre de travaux comptables (également appelés travaux d’inventaire). Réunis au sein d’un processus de révision comptable, ils comprennent notamment un travail de saisie d’écritures de régularisation. Compta-Facile fait le point sur ces dernières en répondant à la question : quelles sont les écritures de régularisation à enregistrer en comptabilité ? Qu’est-ce qu’une écriture de régularisation en comptabilité ? Une écriture de régularisation est une écriture comptable dont l’objectif est d’ajuster le solde de certains postes du plan comptable de l’entreprise . Elle doit son existence à l’application, en comptabilité, de normes appelées les principes comptables et notamment au principe de séparation des exercices comptables. Quand faut-il saisir des écritures de régularisation dans une comptabilité ? Attention, certaines entreprises ne sont pas concernées par ces écritures. Les écritures d’étalement
Les charges constatées d'avance (CCA) | Compta-Facile Les charges constatées d’avance, appelées CCA en abrégé, sont utilisées en comptabilité pour neutraliser l’impact sur le résultat des charges qui ont été comptabilisées au titre d’une période mais qui concernent une période suivante. On comptabilise généralement des charges constatées d’avance à l’occasion de la clôture de l’exercice comptable ou d’une situation en cours d’exercice. 1. Identifier et calculer les charges constatées d’avance Les charges constatées d’avance concernent : les achats de biens comptabilisés mais non réceptionnés, totalement ou partiellement, à la date de clôture ou de situation,les achats de services comptabilisés mais non encore réalisés totalement ou partiellement à la date de clôture ou de situation,tout autre charges comptabilisées mais concernant totalement ou partiellement la période ou l’exercice suivant. Pour ces achats rattachables partiellement, le calcul de la charge constatée d’avance est le suivant : 2. 3. 4. Donnez-lui une note ! Merci pour votre vote.
Comment comptabiliser les produits constatés d'avance ? La comptabilité est régie par de nombreux principes dont le principe de rattachement des produits et charges à l’exercice d’exécution. En vertu de ce principe, ne doivent figurer dans le compte de résultat que les produits qui concernent l’exercice comptable en question. Le cas échéant, il convient de comptabiliser des écritures de régularisation appelées produits constatée d’avance. Cet article proposé par Compta-Facile vous détaille les écritures comptables à enregistrer en ce qui concerne les produits constatés d’avance ou PCA. 1. Définition des produits constatés d’avance (PCA) Les produits constatés d’avance sont des produits perçus ou comptabilisés avant que les prestations correspondantes n’aient été effectuées ou que les fournitures n’aient été fournies (définition extraite du Plan Comptable Général). Le produit étant neutralisé, la marge réalisée est ainsi différée vers l’exercice comptable suivant. 2. Voici comment comptabiliser un produit constaté d’avance : 3. 4.
Règles comptables liées aux créances et dettes en monnaie étrangère Les comptabilisations liées aux créances et dettes en monnaie étrangère doivent être effectuées en respectant des règles précises. Nous allons faire le point dans cet fiche d’information sur les différentes règles à respecter par rapport aux créances et dettes en monnaie étrangère, en découpant l’étude suivant le type d’opération à comptabiliser. 1. Règles pour les achats et ventes en monnaie étrangère L’enregistrement des achats et des ventes en monnaie étrangère doit être effectué en utilisant l’un des taux de change suivants : le taux en vigueur à la date de facture,le taux en vigueur du mois de comptabilisation de la facture,le taux en vigueur le jour de l’acceptation de la commande,ou le taux en vigueur estimé ayant servi de base aux négociations. Nous aborderons ci-dessous les règles liées à la comptabilisation des achats ou des ventes lorsqu’une avance ou un acompte a été préalablement versé ou reçu. 2. 3. Dans ce cas, il convient : 4. Deux situations sont possibles :
Comment utiliser un compte d'attente (compte 471) en comptabilité ? | Compta-Facile Le compte d’attente (compte 471) est un compte particulier en comptabilité. Certaines opérations peuvent y être portées mais de manière provisoire. Compta-Facile précise les modalités d’utilisation du compte d’attente : comment fonctionne le compte 471 ? 1. Le compte d’attente (compte 471) contient l’ensemble des opérations comptables qui ne peuvent être imputées de façon certaine à un compte déterminé au moment où elles sont enregistrées ou qui exigent une information complémentaire. Le Plan Comptable Général a prévu différentes racines de compte : du compte 471 au compte 475. Exemple : peuvent être créer les comptes 471 « Charges en instance d’affectation », 472 « Produits en instance d’affectation », 473 « Factures réclamées aux fournisseurs », « 474 « Factures clients en attente d’édition », etc. 2. Conclusion : le compte 471 (compte d’attente) doit être utilisé de manière exceptionnelle et temporaire en comptabilité.
La comptabilisation des cessions d'immobilisations Les immobilisations sont des biens durables inscrits à l’actif du patrimoine d’une entreprise qui génèrent des avantages économiques futurs pour cette dernière. Il peut arriver que l’entreprise utilisatrice soit amenée à les céder pour diverses motivations (économiques ou financières notamment). Compta-Facile dévoile, à travers cet article, les écritures comptables relatives aux cessions d’immobilisations (corporelles ou incorporelles). 1. Date de comptabilisation d’une cession d’immobilisation La cession doit être comptabilisée à la date de transfert du contrôle du bien (date qui coïncide, la plupart du temps, avec le transfert de propriété). Après avoir abordé la date de comptabilisation d’une cession d’immobilisation, nous allons évoquer le schéma usuel de comptabilisation d’une cession d’immobilisation. 2. A. Lors d’une cession d’immobilisation, le patrimoine de l’entreprise « s’appauvrit » ; l’actif subit une diminution. B. C.
La comptabilisation de la participation des salariés aux résultats | Compta-Facile La mise en place d’un régime de participation des salariés aux résultats de l’entreprise est obligatoire si cette dernière compte au moins cinquante salariés. Dans les autres cas, il est possible de conclure, de manière volontaire, des accords facultatifs. Cet article de Compta-Facile aborde les différents schémas de comptabilisation de la participation des salariés aux résultats de l’entreprise. 1. Comme nous l’avons évoqué dans notre article sur Le Coin Des Entrepreneurs, un régime de participation des salariés aux bénéfices doit être mis en place par toute entreprise employant au moins 50 salariés pendant six mois (consécutifs ou non) au cours de l’exercice considéré ; sauf si l’entreprise avait conclu un accord d’intéressement. La formule de calcul de droit commun de la réserve spéciale de la participation des salariés aux résultats de l’entreprise est la suivante : R = ½ x ( B – 5% C ) x ( S / VA ) Avec B : Bénéfice net, C : Capitaux propres, S : Salaires, VA : Valeur Ajoutée. 2. A.