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Connectivité écologique, concepts

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Écotone. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Écotone

L'écotone est la zone de transition écologique entre deux écosystèmes. Par exemple, le passage de la savane à la forêt, ou le passage d'une plaine alluviale à une zone non-inondable. Comme dans le cas des biomes, la végétation joue un rôle important dans la caractérisation d'un écotone, du fait de la marque physionomique prépondérante qu'elle imprime au paysage. Ecotone. Reed beds are a common form of lakeside ecotone.

Ecotone

The beds tend to accumulate organic matter which is then colonised by trees, forcing the reeds further into the lake. Fig.1 & 2 show simple ecotones with equal and homogeneous surfaces in both cases. Fig.3 shows an inclusion of each medium in the other, creating multiple ecotones, which are shown in a more complex form in figure 4. Fig. 5 & 6 show the edges of forests or banks treated in such a way as to lengthen the ecotone considerably without excessively modifying the environment. Fig.7 shows a common interpenetration of media (such as that found at the edge of a forest). The word ecotone was coined from a combination of eco(logy) plus -tone, from the Greek tonos or tension – in other words, a place where ecologies are in tension. Features[edit] Other factors can illustrate or obscure an ecotone, for example, migration and the establishment of new plants. Fragmentation écopaysagère. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Fragmentation écopaysagère

Les routes sont les facteurs les plus visibles de fragmentation écologique. Même sans trafic, de nombreuses espèces, d'invertébrés notamment, refusent de les traverser ; L'aire écologiquement impactée par la route dépasse largement la superficie de la route elle-même (à plus de 100 m en moyenne de part et d'autre de la route[1]. Pour les animaux qui refusent de traverser une route, 3 ou 4 routes se croisant forment l'équivalent d'une "île écologique" dont ils ne peuvent s'échapper. Remarque : les bords de routes semblent être de bons corridors, mais ils sont pollués par les gaz d’échappements et les matériaux catalytiques, et le risque d'écrasement et de prédation y est accru (manque d'abris) Les lignes à haute tension sont des facteurs de fragmentation pour les oiseaux Les individus, les espèces et les populations sont différemment affectés par la fragmentation de leur habitat.

Habitat fragmentation. Écologie du paysage. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Écologie du paysage

L'expression « écologie du paysage » (Landscape Ecology pour les anglophones, Landschaftsökologie ou Geoökologie (Géoecologie) aurait été créée par Carl Troll en 1939. L'IALE (association internationale d'écologie du paysage) la définit comme l'étude de la variation spatiale dans les paysages à différentes échelles, incluant les causes biophysiques et sociales et les conséquences de l'hétérogénéité écopaysagère, ce qui en fait une branche nécessairement interdisciplinaire des sciences.

La richesse, l'hétérogénéité écopaysagère et l'intégrité écologique d'un milieu (zone humide de Cape May (New Jersey, États-Unis) sont des concepts fondamentaux pour l'écologie du paysage, à différentes échelles spatiales et temporelles. Landscape ecology. Land cover surrounding Madison, WI.

Landscape ecology

Fields are colored yellow and brown, water is colored blue, and urban surfaces are colored red. Impervious surfaces surrounding Madison, WI Canopy cover surrounding Madison, WI Landscape ecology is the science of studying and improving relationships between ecological processes in the environment and particular ecosystems. This is done within a variety of landscape scales, development spatial patterns, and organizational levels of research and policy.[1][2][3] As a highly interdisciplinary science in systems ecology, landscape ecology integrates biophysical and analytical approaches with humanistic and holistic perspectives across the natural sciences and social sciences. Connectivité écologique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Connectivité écologique

La connectivité écologique désigne la connexion fonctionnelle et effective nécessaire au fonctionnement, à la stabilité et à la résilience des écosystèmes[1] sur le long terme[1]. C'est une notion relative et théorique ; récente du point de vue de son acception scientifique, et relevant des théories de l'écologie du paysage et de l'insularisation (proche donc de la notion d'intégrité écologique fonctionnelle). Landscape connectivity. Landscape connectivity is, broadly, "the degree to which the landscape facilitates or impedes movement among resource patches".[1] Connectivity includes both structural connectivity (the physical arrangements of patches) and functional connectivity (the movement of individuals among patches).[2][3] The degree to which a landscape is connected determines the amount of dispersal there is among patches, which influences gene flow, local adaptation, extinction risk, colonization probability, and the potential for organisms to move as they cope with climate change.[4] Connectivity metrics[edit] Although connectivity is an intuitive concept, there is no single consistently-used metric of connectivity.

Landscape connectivity

Generally, connectivity metrics fall into three categories:[5] Lisière. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lisière

Une lisière est une limite entre deux milieux, dont l'un est généralement forestier, par exemple entre une forêt et une prairie, une clairière, une plage. La lisière présente des conditions microclimatiques et écologiques particulières et parfois des micro-habitats spécifiques, favorables ou au contraire défavorables aux espèces des milieux adjacents. Elle est pour cette raison soumise à une dynamique écopaysagère propre. On parle d'« effet-lisière » (ou « effet-bordure ») pour décrire les impacts négatifs des lisières artificielles créées dans les milieux naturels (extérieure à un massif traité en sylviculture intensive ou intérieure à celui-ci (bords de coupes rases, bords de routes ou de pistes forestières).

Exemple de lisière forestière avec milieu ouvert naturel Exemple de lisière forestière avec milieu ouvert cultivé. Edge effect. Edges arise where two habitat types come into contact.

Edge effect

Types[edit] Inherent—Natural features stabilize the border location.Induced—Transient natural disturbances (e.g., fire or flood) or human related activities, subject borders to successional changes over time.Narrow—One habitat abruptly ends and another begins (e.g., an agricultural field.)Wide (ecotone)—Substantial distance separates border from point where physical conditions and vegetation do not differ from interior of patch.Convoluted—Border is non-linear.Perforated—Border has gaps that host other habitats. Corridor biologique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Corridor biologique

Toutes les structures faisant fonction de corridor biologique ne sont pas aussi faciles à identifier que ces reliques de ripisylves dans l'Indiana (USA). Certains corridors peuvent être invisibles à nos yeux, mais néanmoins fonctionnels et vitaux pour les espèces qui les utilisent et qui ont des besoins particuliers en terme par exemple d'hygrométrie, d'acidité ou de pureté de l'eau. Noter la présence de routes fragmentantes. Milieux ouverts (prairies et cultures) et milieux fermés (forêts) peuvent dessiner de nombreux motifs et taches dont la forme influe sur leurs fonctionnalités écopaysagères. ici les boisements restent relativement connectés Le relief (ici de la vallée de Dingy-Saint-Clair, France) est également un élément déterminant, cols, vallées et montagnes, limitant ou orientant les déplacements de la faune et des propagules végétaux. Matrice écopaysagère. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

En écologie du paysage, dans un système hétérogène où l'on étudie la connectivité entre habitats « Tâches d'habitat/corridors/matrice »[1], la matrice écopaysagère désigne généralement l'élément dominant d'un paysage « caractérisé par une certaine uniformité d'occupation du sol »[2], observé à la fois en tant que support et en tant que produit de la biodiversité. Pour la Trame verte et bleue du Nord-Pas-de-Calais, la première définition vulgarisée retenue en était « le territoire qui enveloppe tous les éléments du paysage et de l'écosystème (ou des écosystèmes) »[3]. Les anglophones parlent aussi de « background ecological system »[2].