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Interdisciplinarité

Interdisciplinarité
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Richesse initiale du cloisonnement des disciplines[modifier | modifier le code] Cet auteur souligne combien cette délimitation a permis la phase dite modernité de la recherche scientifique qui succédait à la phase classique où "tout le monde pensait sur tout" avec une grande dispersion de l'attention et de l'énergie. Exemple des disciplines médicales ; motivations politiques[modifier | modifier le code] Le cloisonnement des disciplines est le propre des disciplines médicales, qui se sont individualisées, segmentées, mais aussi hyperspécialisées dans une dynamique comparable de celle des disciplines scientifiques, la subdivision en disciplines comporte des avantages en termes de circonscription du champ de savoir et de production de connaissance, mais elle fournit également une garantie de définition d’intérêts catégoriels pour les professionnels de la discipline en question. Limites de l’hyperspécialisation[modifier | modifier le code]

Science de l'information Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La science de l'information (ou les sciences de l'information) est une science interdisciplinaire, branche des sciences de l'information et de la communication. Les spécialistes se divisent quant à la nature exacte de cette discipline, voire à sa pleine légitimité. La science de l'information ne doit pas être confondue avec la théorie de l'information de Shannon, qui étudie un concept mathématique particulier de l'information, ou avec les sciences de l'information et des bibliothèques qui constituent une branche particulière propre à la médiation des savoirs. Histoire[modifier | modifier le code] Si le terme "science de l'information" est d'origine récente, les réflexions sur la circulation des documents sont bien plus anciennes. Fondements[modifier | modifier le code] Trois processus composent le paradigme de cette science [4] : la construction, le traitement et l'usage de l'information. Domaines de recherches[modifier | modifier le code]

Pluridisciplinarité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Intérêts[modifier | modifier le code] Toutefois cette conception plurale ne suppose pas et ne mène que rarement à une rencontre des approches pouvant provoquer la modification réciproque des travaux disciplinaires. Il est régulièrement cité certains effets pervers de cette démarche dans le champ des pratiques thérapeutiques. Cette approche s'oppose à celles de l'Interdisciplinarité (étude d'un même sujet par entrecroisement des disciplines) et de la Transdisciplinarité (où les disciplines, plus que de communiquer entre elles, interagissent en se modifiant les unes les autres, la limite des disciplines devenant alors très floues). La difficulté de cette démarche peut trouver sa source dans la description du nexialisme, en effet, le problème principal de la démarche résidant dans la connaissance générale suffisante de tous les acteurs et/ou à la présence d'un médiateur/traducteur destiné à faire le lien entre les différentes disciplines.

Méthode expérimentale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La méthode expérimentale est une démarche scientifique qui consiste à tester par des expériences répétées la validité d'une hypothèse en obtenant des données nouvelles, qualitatives ou quantitatives, conformes ou non à l'hypothèse initiale. L'expérience scientifique se distingue de l'expérience empirique en ce qu'elle exige un protocole conçu à partir d'une hypothèse. Elle est à la base de ce que l'on nomme à présent la méthode scientifique introduite grâce aux travaux de Ibn Al Haytham (Alhazen)[1],[2],[3],[4]. Définie par le chimiste Michel-Eugène Chevreul en 1856, elle a en particulier été développée par Claude Bernard en médecine et en biologie. Historique et épistémologie[modifier | modifier le code] Définition moderne[modifier | modifier le code] Cette méthode a été centrale dans la révolution scientifique accomplie depuis le XVIIe siècle, en donnant naissance aux sciences expérimentales. La thèse Duhem-Quine[modifier | modifier le code]

Histoire des sciences Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'histoire des sciences est l’étude de l'évolution de la connaissance scientifique. L'histoire des sciences n'est pas la chronique d'une série de découvertes scientifiques. C'est l'histoire de l'évolution d'une pensée, mais aussi d'institutions qui offrent à cette pensée les moyens de se déployer, et de traditions qui viennent l'enrichir. L'histoire des sciences n'est pas l'histoire des techniques. Préhistoire[modifier | modifier le code] Historiquement, la technique précède la science. Le développement de l'agriculture et de l'élevage ne sont pas non plus sans rapport avec l'émergence de certaines protosciences, le calcul et l'astronomie en particulier[réf. nécessaire]. Antiquité[modifier | modifier le code] L'homme pense à son environnement depuis la nuit des temps, comme en témoignent les fresques préhistoriques. Pré-science mésopotamienne et babylonienne[modifier | modifier le code] Sciences égyptiennes[modifier | modifier le code] Aristote

Science formelle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les sciences formelles (ou sciences logico-formelles) explorent déductivement, selon des règles de formation et de démonstration, des systèmes axiomatiques. Les sciences formelles regroupent les mathématiques, la logique et l'informatique théorique. Algèbre[modifier | modifier le code] L'étude des structures algébriques peut être faite de manière unifiée dans la cadre de l'algèbre universelle. Mathématiques[modifier | modifier le code] Les mathématiques sont un domaine de connaissance construit par des raisonnements hypothético-déductifs, ou par l'absurde, relativement à des concepts tels que les nombres, les figures, les structures et les changements. Géométrie[modifier | modifier le code] Traditionnellement, la géométrie est la partie des mathématiques qui étudie les figures dans le plan et l'espace à 3 dimensions. Informatique[modifier | modifier le code] Logique[modifier | modifier le code] Topologie[modifier | modifier le code]

Sciences exactes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sciences dures est une expression populaire désignant dans un même ensemble les sciences de la nature et les sciences formelles. Synonyme de sciences exactes, elle est cependant sensiblement plus problématique que cette dernière expression, en particulier du fait de son caractère normatif. Elle peut être perçue comme implicitement dévalorisante : à l'endroit des sciences humaines et des sciences sociales (parfois appelées « sciences molles » ou, moins connoté négativement, « sciences douces ») ;à l'encontre des sciences exactes qu'elle fait paraître comme inhumaines et rigides. Histoire de l'expression[modifier | modifier le code] Selon Philippe Cibois, Secrétaire Général de l’Association Française de Sociologie[1] : Dans le n°661-662 de Juin-Juillet 2002 de la revue Critique, intitulé Sciences dures ? Toujours selon Léna Soler, l'expression « sciences dures » aurait donc une portée normative, par opposition aux « sciences molles »[4].

Théories scientifiques Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La science (latin scientia, « connaissance ») est « ce que l'on sait pour l'avoir appris, ce que l'on tient pour vrai au sens large, l'ensemble de connaissances, d'études d'une valeur universelle, caractérisées par un objet (domaine) et une méthode déterminés, et fondés sur des relations objectives vérifiables [sens restreint] »[1]. La volonté de la communauté savante, garante des sciences, est de produire des « connaissances scientifiques » à partir de méthodes d'investigation rigoureuses, vérifiables et reproductibles. La science est historiquement liée à la philosophie. Étymologie : de la « connaissance » à la « recherche »[modifier | modifier le code] L'étymologie de « science » vient du latin, « scientia » (« connaissance »), lui-même du verbe « scire » (« savoir ») qui désigne à l'origine la faculté mentale propre à la connaissance[4]. Un terme générique de la connaissance[modifier | modifier le code]

Pseudo-science Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme de pseudo-science se situe en opposition avec celui de Science. Les disciplines et connaissances au caractère scientifique reconnu sont du domaine de la science. Alors que toutes les autres disciplines et connaissances se réclamant d'un caractère scientifique sans en relever (non reconnues), sont de la catégorie "pseudo-science" Certains auteurs utilisent le terme de para-science (« auprès de, à côté de la science » ), perçu comme moins péjoratif, et exprimant l'idée de proximité ou de contiguïté avec la science. Enfin, la pseudo-science n'est pas la nescience (du latin nescire « ne pas savoir » et ne scientia, « non science » qui désigne « ce qui est en dehors de toute science ». Sémantique[modifier | modifier le code] « Pseudo-science » est un terme qui véhicule : Mais toutes les disciplines pseudo-scientifiques n'ont pas le même degré de « revendication » scientifique : Origines de l'expression[modifier | modifier le code]

Rasoir d'Hanlon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le rasoir d'Hanlon s'énonce : « Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la stupidité suffit à expliquer. » De par sa forme et son contenu, le rasoir d'Hanlon est souvent présenté comme corollaire à la loi de Finagle et est associé à la loi de Murphy. Histoire[modifier | modifier le code] L'origine exacte de cette loi est controversée. Il semblerait que William James ait écrit un tel aphorisme. La référence à Hanlon viendrait d'un ouvrage traitant des lois de Murphy, d'un certain Robert J. Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Rasoir d'Ockham Liens externes[modifier | modifier le code]

Rasoir d'Ockham Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le rasoir d'Ockham ou rasoir d'Occam est un principe de raisonnement philosophique entrant dans les concepts de rationalisme et de nominalisme. Son nom vient du philosophe franciscain Guillaume d'Ockham (XIVe siècle), bien qu'il fût connu avant lui. On le trouve également appelé principe de simplicité, principe d'économie ou principe de parcimonie (en latin lex parsimoniae). Pluralitas non est ponenda sine necessitate« Les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité. » L'énoncé Entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem, littéralement « Les entités ne doivent pas être multipliées par delà ce qui est nécessaire », est une variante souvent attribuée à Guillaume d'Ockham sans cependant qu'il y en ait trace dans ses écrits. Une formulation plus moderne est que « les hypothèses suffisantes les plus simples sont les plus vraisemblables ». Historique[modifier | modifier le code] Fondements du principe[modifier | modifier le code]

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