background preloader

Critique des médias

Facebook Twitter

Franck Biancheri: Courte analyse sur le rôle du trio sondeurs/experts/médias au vu des résultats du 1° tour de cette élection 2012. Pour revenir sur les sondages, et la tentative de prise de contrôle du narratif de l’élection par l’équipe de communication de Sarkozy, on peut constater deux choses. d’une part, les sondages se sont beaucoup trompés ou, à mon avis, ont bien été manipulés dans le sens souhaité par Buisson, le chef comm de Sarko, afin d’éviter l’effondrement de son candidat et l’explosion de l’UMP dès fin Mars : quand on pense que les sondeurs ont vendu un Sarkozy en-tête à près de 30%, une LePen à la traîne à 14%, on peut aujourd’hui voir l’ampleur de la manipulation.

Franck Biancheri: Courte analyse sur le rôle du trio sondeurs/experts/médias au vu des résultats du 1° tour de cette élection 2012

En fait, sans cette stratégie visant à faire du vote Sarkozy LE vote utile et celui pour LePen, LE vote inutile, il est probable qu’on aurait eu Sarko et Marine dans un mouchoir de poche autour de 21/22%. Ensuite, ils nous ont vendu l’abstention pour essayer de faire croire à une démobilisation de l’électorat et donc à l’absence d’une motivation forte de rejet du président sortant. Zapping : Gros malaise au "Grand Journal" quand Dupont-Aignan demande les salaires de Denisot et Aphatie. Invité en tant que candidat à l'élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan s'en est violemment pris aux journalistes présents en plateau, les exhortant de donner leurs salaires.

Zapping : Gros malaise au "Grand Journal" quand Dupont-Aignan demande les salaires de Denisot et Aphatie

La séquence commence à 12 min 50 : Moment surréaliste, vendredi soir, dans "Le Grand Journal" de Canal +. Invité en tant que candidat à l'élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan s'en est violemment pris aux journalistes présents en plateau. "Je sais pourquoi les Français ne lisent plus les journaux, ils vont sur internet. Parce que tous ces éditorialistes de bazar, qui vivent ensemble, qui font tout le temps les mêmes articles, qui sont totalement coupés des réalités, qui gagnent un argent fou, et qui croient connaître les Français, on va s'en débarrasser un jour ! " "Vous vous en mettez plein les poches" "On ne vit pas sur la Lune (...) Aphatie entre alors en scène, très en colère : "Traitez nous de voleurs tant que vous y êtes ! François Hollande : Françoise Hardy ne sera pas à la rue si je suis élu ! Salaire : la note que Jean-Michel Aphatie a retirée de son blog.

Jean-Michel Aphatie le 27 janvier 2012 (IBO/SIPA) Vendredi 14 avril sur Canal+, Nicolas Dupont-Aignan s’emporte contre les journalistes du « Grand Journal » et les accuse d’être « coupés » des réalités que vivent les Français.

Salaire : la note que Jean-Michel Aphatie a retirée de son blog

Le Lab d’Europe 1 a retranscrit l’échange : NDA : « Venez avec moi sur le terrain voir les Français qui souffrent. »Michel Denisot : « Non mais on ne vit pas dans la Lune ! »NDA : « On ne vit pas dans le même monde. »Michel Denisot : « Vous ne savez pas où je vis. »NDA : « Et bien donnez-nous votre salaire. Combien vous gagnez ? Suite à ce « clash » (c’est ainsi que l’on désigne les échanges non policés), Jean-Michel Aphatie a publié, lundi 16 avril, à 9h55, une note sur son blog pour s’expliquer. Dans ce texte, mystérieusement supprimé quelques minutes après sa mise en ligne, le journaliste écrivait : « Un candidat à la présidence de la République m’a demandé mon salaire.

Mais Jean-Michel Aphatie ne fournit pas la réponse qu’attendait NDA : « Combien je gagne ? Pierrecarles.org. “DSK, Hollande, etc” ou la fabrique des candidats vue par Pierre Carles. Guerre de Libye : bavures médiatiques avant les premiers bombardements. Si tu veux la guerre… Lorsque l’éventualité d’une guerre s’est précisée, la plupart des grands médias ont manifesté un certain empressement.

Guerre de Libye : bavures médiatiques avant les premiers bombardements

Cette hâte était-elle dictée par la conviction qu’il fallait venir au secours de populations civiles et qu’il n’y avait pas d’autre solution que la guerre ? Ce serait une prise de position à présenter comme telle. Mais, contrastant avec la gravité des responsables qui ont décidé cette guerre, l’impatience des impatients revêt des formes passablement malsaines, comme si une guerre n’était pas avant tout une guerre ! Dès le vote de la résolution de l’ONU, le 17 mars au soir, la nouvelle se répand comme… une traînée de poudre : la guerre approche.

L’attente ne sera pas longue. Certains sont même un peu trop prêts… C’est ainsi que dans l’après-midi du 18 mars, la chaîne I>Télé, sans doute un peu trop impatiente, ose le scoop : Aucune action militaire n’a alors été menée. Le 19 mars, Reuters publie une dépêche au titre des plus audacieux : Cocorico !