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ECO 4.5 Généralités sur la politique monétaire

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La révolution silencieuse dans la politique économique. Il se passe quelque chose d’extraordinaire dans le domaine de l’élaboration des politiques macroéconomiques.

La révolution silencieuse dans la politique économique

En partie à cause du Covid-19, l’ancienne orthodoxie s’est transformée en un nouvel ensemble de principes – mais sans que personne ne reconnaisse les implications de ce changement. Dans une interview, l’ancien sous-gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE), Paul Tucker, par exemple, a déclaré que « la politique monétaire devrait désormais passer au second plan par rapport à la politique budgétaire ». De nombreux autres banquiers centraux, mandarins des ministères des Finances et responsables de l’OCDE et du Fonds monétaire international (FMI) disent à peu près la même chose. Ce que nos paladins financiers ne reconnaissent jamais (ou très rarement), c’est à quel point ils se sont trompés dans le passé. Thérapie monétaire. Xerfi Canal, la revue audiovisuelle de l’économie, la stratégie et du management.

1. le fait que l’on crée de la monnaie sans limites, alimentant un sentiment d’argent magique ;2. et l’engouement pour le bitcoin, qui crée le sentiment que face à la monnaie classique, à la crédibilité galvaudée, s’opère une bascule sur une monnaie d’un autre type, dont la quantité (21 millions) n’est pas manipulable puisqu’elle a été fixée une fois pour toutes.

Xerfi Canal, la revue audiovisuelle de l’économie, la stratégie et du management

La construction de la confiance dans un contexte de dématérialisation et d’abstraction croissante de la monnaie est une longue histoire. La mauvaise monnaie chasse la bonne Au commencement était la violence, l’acquisition par la force des biens. Le troc a été un premier élément de pacification sociale : acquisition de marchandises contre un équivalent. Et parmi ces marchandises, certaines sont devenues des référents : le bétail ou d’autres produits plus stockables, malléables, divisibles comme le sel, les coquillages, l’ambre, etc. Le crédit devient une source de création monétaire 1971, année du big bang.

Olivier Passet, Xerfi - De l'or au bitcoin : bien comprendre la monnaie. Plan partie 2 : les liens entre PB et PM. Diaporama Politique Monétaire 2021. Expliquez-nous... la Fed - vidéo Dailymotion. Expliquez-nous... la BCE. Dessine-moi l'éco : le Quantitative Easing. Patrick Artus, Natixis - Que penser de la « théorie monétaire moderne » ? Diaporama MonnaieTBLOT 2020 02 20. Christine Lagarde juge « inenvisageable » l’annulation de la dette Covid-19. Banques centrales : idéologies obsolètes et mégalomanie. Véronique Riches-Flores, RichesFlores Research - L'impuissance inquiétante des banques centrales. La Banque centrale européenne et la crise de l'euro - Chaire européenne (2018-2019) - Lucrezia Reichlin - Collège de France - 30 novembre 2018 14:30.

Remontée des taux inquiétudes, risques et menaces. «La BCE doit livrer une vision à long terme de sa politique monétaire» Grégory Claeys, économiste au centre d’analyse économique Bruegel, basé à Bruxelles, explique que la Banque centrale européenne (BCE) a été quelque peu contrainte d’annoncer la fin de son programme d’assouplissement monétaire en décembre 2018.

«La BCE doit livrer une vision à long terme de sa politique monétaire»

Le Temps: La zone euro connaît une décélération en 2018. Faut-il s’en inquiéter? Grégory Claeys: Il est vrai que toutes les institutions internationales, dont le Fonds monétaire international et la BCE, ont révisé les prévisions conjoncturelles pour la zone euro en 2018 à la baisse. Le flottement noté au début de cette année est essentiellement lié aux incertitudes provoquées par le protectionnisme américain. Il est difficile à ce stade de dire si nous allons vers une crise profonde. André Orléan, spécialiste de la monnaie - Ép. 1/3 - Retrouver la confiance avec... La BCE aperçoit de «grandes inquiétudes et incertitudes» Décembre.

La BCE aperçoit de «grandes inquiétudes et incertitudes»

La Banque centrale européenne (BCE) ajustera ses instruments pour contrer les conséquences de la deuxième vague de la pandémie de Covid-19 lors de sa dernière réunion des gouverneurs de l’année. Certes, il y a urgence. Mais elle attend de voir l’évolution de la crise sanitaire, notamment sur le plan des vaccins, ainsi que les projections conjoncturelles avant de prendre toute décision. En tout état de cause, selon sa présidente Christine Lagarde, «de grandes inquiétudes et incertitudes» sont de mise. Lire également: Le retour du covid fragilise le rebond de la zone euro «En attendant, nous maintenons les taux directeurs à 0%, tout comme le programme de rachat d’actifs lié spécifiquement à la pandémie, introduit en mars, à hauteur de 750 milliards d’euros et rallongés de 600 milliards en juin», a déclaré Christine Lagarde jeudi à l’issue de la réunion des gouverneurs.

« Où va l'euro ? » (Crédits photo : Flickr - Luminale ) Amorcée au printemps 2020, l'appréciation de la monnaie unique s'est poursuivie durant l'été, atteignant à la mi-août son plus haut niveau face au dollar depuis deux ans (1,19 $ pour 1 €).

« Où va l'euro ? »

Valérie Mignon explique les raisons d'une telle évolution et quelles sont les conséquences pour l'économie française. L'appréciation de l'euro face au dollar s'explique à la fois par des facteurs conjoncturels et des aspects plus structurels. La période reste marquée par une très vive incertitude, affectant tout particulièrement les Etats-Unis fortement touchés par la crise sanitaire. Le gouvernement américain est vigoureusement critiqué sur sa gestion de la pandémie, ce qui peine à convaincre les investisseurs.

Ces facteurs s'ajoutent à des aspects plus structurels concernant l'économie américaine. Réchauffement climatique : la révolution monétaire. Et si les banques centrales prenaient la lutte contre le changement climatique au sérieux au point d’en faire l’un des objectifs de la politique monétaire ?

Réchauffement climatique : la révolution monétaire

C’est en tout cas le plaidoyer qu’a livré Isabel Schnabel, une économiste allemande membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), dans un discours récent et décoiffant, qui a pris tout le monde de court. Il faut dire que le moment est propice. Après la Fed, la banque centrale des Etats-Unis, la BCE est en train de travailler à sa revue stratégique, dont les résultats seront connus au milieu de l’année prochaine. Elle devrait plaider, comme de l’autre côté de l’Atlantique, pour une cible d’inflation de 2 % en moyenne sur plusieurs années.

De quoi permettre, comme la hausse des prix est faible aujourd’hui, d’accepter demain une inflation de 3-4 % pendant un moment, avant que la BCE ne commence à réfléchir à augmenter ses taux directeurs pour refroidir l’économie. Faut-il craindre un retour de l’inflation ? Reviendra, reviendra pas ?

Faut-il craindre un retour de l’inflation ?

Où que ce soit dans le monde, l’inflation est relativement stable depuis les années 2000, voire même tend à baisser. Les ruptures des chaînes d’approvisionnement provoquées par le Covid-19 ont un temps ravivé les craintes d’un retour de l’inflation. Dans les faits, c’est davantage un risque de déflation qui guette, nourri par l’atonie de la demande des ménages dans un contexte de forte incertitude. En août, en zone euro, l’inflation est d’ailleurs passée en territoire négatif (- 0,2 %) pour la première fois depuis 2016.