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La Commission européenne propose un plan de relance de 750 milliards, empruntés en commun. Emission d’un grand emprunt européen, augmentation sans précédent des transferts au sein du budget communautaire, mise en place de ressources propres qui permettraient à la Commission de se financer indépendamment des Etats membres… Le plan de relance qu’a présenté, mercredi 27 mai, Ursula von der Leyen, la présidente de l’exécutif communautaire, pour aider l’Europe à surmonter les ravages de la pandémie de Covid-19, fait tomber des dogmes qui ont jusqu’ici empêché l’Union d’aller vers plus d’intégration. « Pour l’instant, ces mécanismes sont ciblés sur la gestion de la crise.

La Commission européenne propose un plan de relance de 750 milliards, empruntés en commun

Pour la première fois depuis trente ans, l’indice de développement humain pourrait décliner en 2020. Le Covid-19 est une lame de fond.

Pour la première fois depuis trente ans, l’indice de développement humain pourrait décliner en 2020

A la crise sanitaire, politique et sociale, il faut ajouter celle du développement humain, alertent les experts du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) dans leur rapport, rendu public mercredi 20 mai. Créé en 1990, l’indice de développement humain (IDH) mesure conjointement l’accès à l’éducation, à la santé et le niveau de vie.

Il connaît un « déclin rapide et sans précédent » du fait de la crise du coronavirus, notent les auteurs. « Le monde a connu de nombreuses situations critiques au cours des trente dernières années, notamment la crise financière internationale de 2007-2009. « La crise sanitaire nous invite à nous interroger sur la capacité de nos systèmes de production à faire face aux aléas » Tribune.

« La crise sanitaire nous invite à nous interroger sur la capacité de nos systèmes de production à faire face aux aléas »

« La Commission européenne ne dispose d’aucun moyen pour imposer la protection de l’environnement » Chronique.

« La Commission européenne ne dispose d’aucun moyen pour imposer la protection de l’environnement »

Il faudrait être un esprit singulièrement chagrin pour ne pas s’en féliciter. La Commission européenne a publié, mercredi 20 mai, deux stratégies importantes et complémentaires : l’une sur les objectifs de préservation de la biodiversité, l’autre sur la nécessaire mutation de l’agriculture européenne. Ces deux textes méritent une lecture attentive. Www.liberation. Si chaque euro est investi intelligemment dans le plan de relance qui vient, cela produira des «cobénéfices» positifs pour la société, par exemple en créant des emplois non délocalisables, en réduisant la pollution de l’air et les émissions de gaz à effet de serre (GES), en améliorant la santé de la population… C’est d’ailleurs un impératif.

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C’est ce que détaillent les think tanks Terra Nova et I4CE (Institut de l’économie pour le climat) dans une note publiée jeudi. Entretien avec Benoît Leguet, directeur général de I4CE, membre du Haut Conseil pour le climat et coauteur de la note. Pourquoi estimez-vous «impératif» de privilégier les actions de sortie de crise offrant des «cobénéfices» économiques, environnementaux et sanitaires ? Crises climat chantier du Plan Shift Project. « Mettons l’environnement au cœur de la reprise économique » Tribune.

« Mettons l’environnement au cœur de la reprise économique »

Au cours des dernières semaines, des moyens d’ampleur inédite ont été mobilisés pour faire face à la crise sans précédent déclenchée par le Covid-19. En plus des impacts sanitaires, les conséquences sociales et économiques sont désormais tangibles pour tous les Français. Il s’agit aujourd’hui d’en limiter les effets, notamment par la mobilisation de moyens financiers pour assurer la capacité des entreprises de notre pays à rebondir de façon inclusive et résiliente. Nous saluons les décisions rapides et massives prises par le gouvernement français, et la solidarité du monde économique. Cette épreuve intervient à un moment où la transformation de notre économie s’engageait en réponse aux enjeux du dérèglement climatique et de la perte de la biodiversité, pour prévenir d’autres crises majeures annoncées par la communauté scientifique.

Un plan de relance. Nicolas Hulot : « Le monde d’après sera radicalement différent de celui d’aujourd’hui, et il le sera de gré ou de force » Il appelle de ses vœux un « nouveau monde » pour rebâtir sur celui mis à genoux par l’épidémie de Covid-19.

Nicolas Hulot : « Le monde d’après sera radicalement différent de celui d’aujourd’hui, et il le sera de gré ou de force »

Pour Nicolas Hulot, ancien ministre de la transition écologique et solidaire, qui a démissionné de son poste en août 2018, l’heure n’est pas aux divisions, aux querelles de partis ou à la recherche de responsabilités dans la crise. Le président de la fondation qui porte son nom appelle à l’unité, afin de définir un horizon commun. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les 100 principes de Nicolas Hulot pour « un nouveau monde » Huit pistes pour une relance verte des économies après le coronavirus. « Le Green Deal est aussi nécessaire qu’avant la crise.

Huit pistes pour une relance verte des économies après le coronavirus

Le réchauffement climatique n’a pas disparu. » Ces mots ne sont pas ceux de militants écologistes, mais de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. En pleine bourrasque pandémique, le 15 avril, elle a rappelé avec insistance que les importants plans de relance qui seront nécessaires en Europe pour sortir de la récession économique devront prendre en compte la dimension climatique. Certes, les mesures de confinement ont fait temporairement baisser les émissions de gaz à effet de serre. Mais cela donne aussi la mesure du chemin à parcourir : les rejets carbonés devraient diminuer entre 5 % et 15 % sur l’année 2020 en France, selon le Haut Conseil pour le climat. Une baisse massive, mais inférieure à ce qui est nécessaire pour espérer atteindre un jour les objectifs de l’accord de Paris. Dettes publiques : la lourde facture de la crise due au coronavirus.

C’est aujourd’hui une double urgence : soutenir ménages et entreprises face à l’arrêt partiel de l’activité, puis relancer l’économie lorsque la pandémie du Covid-19 refluera.

Dettes publiques : la lourde facture de la crise due au coronavirus

Seulement voilà : lorsque la crise sera derrière nous, les Etats se retrouveront alourdis d’une dette publique colossale. Avant 2008, celle des pays développés tournait autour de 75 % du produit intérieur brut (PIB). Avec la grande crise financière, elle a grimpé à un peu plus de 100 %, se stabilisant à ce niveau pendant une décennie. Coronavirus: Challenge or Opportunity? The Asian Sustainable Financing Perspective. « La gestion de la pandémie de Covid-19 et les mesures nécessaires à la sortie de crise conspirent à faire de l’environnement une question subsidiaire »

Chronique.

« La gestion de la pandémie de Covid-19 et les mesures nécessaires à la sortie de crise conspirent à faire de l’environnement une question subsidiaire »

Que de la catastrophe il puisse naître quelque chose : c’était l’espoir de ceux qui se soucient de l’environnement. Il aura fallu très peu de temps pour que cet espoir soit douché. Le « monde d’après » la pandémie de Covid-19 s’annonce, en dépit des discours, la copie conforme de celui d’avant. En Europe, aux échelons communautaires comme nationaux, tout concourt à relancer les économies sans considération pour la question écologique. Le Green Deal dont la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, veut faire le pilier de son mandat, est attaqué par les lobbys industriels et remis en cause par une majorité d’Etats membres. Recovery. Revisiter les modèles existants - by Braineet. « Il faut financer la crise et les investissements climatiques avec une dette de très longue durée à 50 ou 100 ans, voire perpétuelle »

Tribune. Les grandes crises renversent les doxas des époques qui les ont vues naître. Ainsi, au cours des années 1930, le libéralisme économique hérité du XIXe siècle a volé en éclats. Qui veille au grain pour demain ? - Les Greniers d’Abondance - Medium. Le système alimentaire comprend l’ensemble des activités mises en place par une société pour produire, transformer, transporter et consommer la nourriture. Rémy Rioux sur Twitter : "Appel d’@PatrickArtus Etienne Klein et Jean-Hervé Lorenzi pour « le développement rapide de financements mixtes venant de banques publiques et d’entreprises privées » pour « financer le futur » @IDFC_Network…

Pour sauver son économie, la ville d’Amsterdam mise sur la théorie du donut. La capitale des Pays-Bas a annoncé le 8 avril un plan de relance inspiré de la théorie de l’économiste britannique Kate Raworth : mettre la priorité sur les besoins élémentaires des citoyens, comme l’accès à l’eau, à l’éducation et à la santé, tout en respectant les besoins de la planète. “Un donut concocté à Oxford doit tirer Amsterdam hors de la pagaille économique laissée par la pandémie due au nouveau coronavirus”, claironne The Guardian le 8 avril. Ce donut, c’est celui de Kate Raworth, élaboré en 2017 dans son livre Doughnut Economics. Seven Ways to Think Like a 21st-Century Economist, et qui sert de socle à la municipalité d’Amsterdam pour établir un plan de relance économique. Après le coronavirus : « Un autre monde est peut-être possible, mais il n’adviendra pas »

Tribune. Barbara Stiegler : "Cette crise oblige le néolibéralisme à se dédire de manière spectaculaire" Propositions pour un retour sur Terre de Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton - GoodPlanet mag'. Cyril Dion : « La crise du Covid-19 peut nous aider à construire le monde d’après » Tribune. Depuis que la majorité d’entre nous est confinée, les réseaux sociaux crépitent, appelant à faire de cette pause forcée un moment de réflexion collective sur ce que sera l’après-coronavirus.

Emmanuel Macron lui-même s’est risqué, dans son allocution télévisée le 12 mars, à affirmer qu’« il nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies et qui dévoile ses failles au grand jour ». Arnaud Montebourg : « La mondialisation est terminée «  Pour l’ancien ministre du Redressement productif, la France va devoir retrouver son indépendance économique. Amp.lefigaro. Les “impressions dissonantes” de Geoffroy de Lagasnerie sur la crise en cours. “Nous devons aujourd'hui nous méfier de nous-mêmes”, prévient le philosophe et sociologue Geoffroy de Lagasnerie, auteur de La conscience politique (éd. Fayard), dans ce texte qu'il a publié sur Facebook, et que nous reproduisons avec son autorisation sous forme de tribune. Je voudrais ici livrer des impressions un peu dissonantes sur la période en cours. Comme une manière d’exprimer un décalage par rapport à la situation.

Coronavirus : le climat sera-t-il au cœur des plans de relance de l’économie ? La crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19 va-t-elle réduire à néant les efforts pour limiter les effets du changement climatique ? Tribune Préparons, toutes et tous ensemble, le jour d’après.pdf. Le tic-tac de l'horloge climatique. Imaginer les gestes-barrières contre le retour à la production d’avant-crise.

Si tout est arrêté, tout peut être remis en cause, infléchi, sélectionné, trié, interrompu pour de bon ou au contraire accéléré. L’inventaire annuel, c’est maintenant qu’il faut le faire. A la demande de bon sens : « Relançons le plus rapidement possible la production », il faut répondre par un cri : « Surtout pas ! ID 63. "Le climat n’a pas besoin d’une année blanche mais de mesures sur la durée", le leurre des bienfaits environnementaux du confinement. Coronavirus : l’agenda écologique d’Emmanuel Macron percuté par la crise sanitaire. La fin du monde attendra. En théorie, la convention citoyenne pour le climat, mise en place par Emmanuel Macron, en octobre 2019, devait achever ses travaux ce week-end, dimanche 5 avril. Coronavirus : « Il n’est pas totalement indécent de chiffrer les risques économiques du confinement » Tribune. Dans cette guerre sanitaire, compter les morts tous les soirs est devenu le critère des gouvernants, en minimiser le nombre leur stratégie, quoi qu’il en coûte à l’économie aujourd’hui, et demain aux finances publiques.

La bonne nouvelle, même pour un économiste, est de constater que notre santé est vue comme plus importante que toute autre chose, y compris l’économie. Bruno Latour : « La crise sanitaire incite à se préparer à la mutation climatique » La coïncidence imprévue entre un confinement général et la période du carême est quand même assez bienvenue pour ceux à qui on a demandé, par solidarité, de ne rien faire et qui se trouvent à l’arrière du front. Ce jeûne obligé, ce ramadan laïque et républicain peut être une belle occasion pour eux de réfléchir sur ce qui est important et ce qui est dérisoire…