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L'influence de Max Weber sur la notion de charisme. Les leaders charismatiques. Après le scrutin américain, on entend souvent : "Hillary Clinton avait pour elle l’expérience et, autour d’elle, des collaborateurs compétents mais il lui manquait le charisme".

Les leaders charismatiques

Après le scrutin américain, on entend souvent ceci : « Hillary Clinton avait pour elle l’expérience et, autour d’elle, des collaborateurs compétents mais il lui manquait le charisme. » La poisse, oui, le charisme non ! Eh bien, quand on parle ainsi, on fait du Max Weber sans le savoir ! Max Weber ? Immense sociologue parvenu à sa maturité au début du XXème… Il s’est interrogé sur le pouvoir qu’il exerçait sur ses étudiants et surtout sur les soubresauts de son époque qui allait ouvrir un siècle des chefs.

Mais revenons à Max Weber. Qu’Hillary Clinton n’ait pas eu de charisme ne signifie pas que Donald Trump en ait. Le salut vient-il du travail ? Les doctrines méconnaissent la signification véritable du travail et lui attribuent à tort une valeur morale intrinsèque.

Le salut vient-il du travail ?

Une erreur se répercute jusque dans des slogans électoraux de notre époque. Au contraire, il importe de retrouver les sources du sens et de la valeur du travail. Le statut et l'importance accordés au travail humain depuis le XVIIIe siècle ont été la préoccupation de Max Scheler tout au long de sa vie. Les doctrines aussi bien libérales que socialistes méconnaissent la signification véritable du travail et lui attribuent à tort une valeur morale intrinsèque. L'origine de cette erreur est à chercher dans ce que Max Weber appelait "l'esprit du capitalisme" promu par l'éthique protestante.

Une conférence enregistrée en avril 2017. La modernité en question. Aujourd'hui deux auteurs qui s’attaquent à la modernité.

La modernité en question

Le philosophe et sociologue allemand Hartmut Rosa se propose de le faire à l’aide du concept de Résonance… qui donne son titre au livre qu’il publie à la Découverte… tentative de penser avec les outils des sciences sociales ce que peut être une « vie bonne », et d’établir ainsi une sociologie de la relation au monde. Ou comment résoudre le paradoxe central de notre époque, quand l’injonction à l’authenticité se heurte à l’obligation de se réinventer en permanence.

C’est une interrogation qui est également au centre d’un autre concept, celui de « Société liquide » théorisé dans les années 90 par le sociologue anglo-polonais Zygmunt Bauman mort l’année dernière. Les éditions Fayard publient un court livre posthume, des entretiens avec le jeune journaliste italien Thomas Leoncini… pour une discussion intergénérationnelle sur les Enfants de la société liquide. Le salut vient-il du travail ? Encore du Max Weber ? Alors ce matin, c’est bien sûr l’abandon de Marion Maréchal Le Pen qui provoque des réactions.

Encore du Max Weber ?

Qu’une Le Pen abandonne la politique, voilà qui fait plaisir à beaucoup de monde autour de moi, Florian Philippot, Marine Le Pen… Et tandis que Marion Maréchal Le Pen veut arrêter, Manuel Valls voudrait bien essayer d’arrêter, voilà pourquoi il développe une stratégie complexe : échouer pour mieux réussir, je rejoins la République en marche en me prenant la porte en pleine face, une vision marxiste, groucho-marxiste, puisque comme le disait Groucho Marx « je ne veux entrer que dans les clubs qui ne veulent pas de moi ». En tout cas, beaucoup veulent arrêter la politique, reprendre des études, devenir avocat d’affaires. Les explorateurs de l'Economie (2/4) : Dans la peau de Max Weber.

Max Weber (3/4) : sociologie de la religion. Par Adèle Van Reeth Réalisation : Olivier Guérin Lectures : Jean-Louis Jacopin Le monde enchanté de Max Weber, troisième temps.

Max Weber (3/4) : sociologie de la religion

Après l’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme, lundi, avec Michaël Lowy, les tensions majeures entre économie et érotisme, hier, en compagnie de Michel Lallement, avant Yves Sintomer qui parlera demain de Domination,nous avons le plaisir d’accueillir aujourd’hui Isabelle Kalinowski, directrice de recherche au CNRS et traductrice de Max Weber, pour évoquer Sociologie de la religion et le Judaïsme antique , deux textes qui interrogent la religion ici-bas pour montrer en quoi elle participer à la rationalisation de la société et à l’une de ses conséquences, le désenchantement du monde. Références musicales: Queen , A kind of MagicBrigitte Fontaine , Les Dieux sont dinguesMylène Farmer , Désenchantée Lectures: Par Adèle : Max Weber ou le paradoxe de la religion. Weber est l'un des pionniers de la sociologie académique, il tient pour la sociologie allemande le rôle que Durkheim tient pour la sociologie française.

Max Weber ou le paradoxe de la religion

Il partage avec Durkheim une même inquiétude : comment la société va-t-elle survivre sans le secours de la religion ? L'inquiétude chez Weber est ancienne, elle remonte au passage du polythéisme au monothéisme, elle débute avec le désenchantement du monde, un processus qui marque selon le sociologue la fin de la magie comme technique de salut. A partir du judaïsme antique puis avec les autres monothéismes, l'homme est progressivement pris en charge par la raison, la science prend une place de plus en plus importante, le surnaturel recule au profit de l'inconnu, de ce que le savant n'a pas encore découvert. Mais cette approche rationnelle du monde ne peut pas trancher les conflits de valeur : si la science permet de maîtriser le monde, elle est en revanche incapable de donner une morale aux hommes.

L'esprit du Capitalisme (1/4) : Dans la peau de Max Weber.