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Le Moyen Âge : l'art et l'architecture

Le Moyen Âge : l'art et l'architecture
L’Europe est au Moyen Âge imprégnée d’arts issus d’un Empire romain relayé par la jeune puissance chrétienne et byzantine, et d’une civilisation islamique, dont la culture va rester longtemps influente à la porte des Pyrénées. Les esprits de Byzance soufflent aussi en Italie vénitienne et à Ravenne, ceux de l’Islam en Sicile. Du Nord et de l’Est, l’art des migrations et l’esprit anglo-saxon viennent se fondre aux traditions celtes refugiées à l’Ouest, dans les îles britanniques. Ces dernières assimileront la poussée Viking alors qu’elles intégraient à peine celle du christianisme. Dans ce riche humus, s’affirmeront les deux grands courants artistiques caractérisant le Moyen-Âge, l’art roman et l’art gothique. Cet affermissement et cette précédente diversité ouvriront la voie à l’esthétique de la Renaissance. Les sept arts libéraux, dans Hortus deliciarum de Herrad von Landsberg, XIIe siècle.

Les couleurs du Moyen-Âge<br/>par Michel Pastoureau Allez au contenu Allez au menu principal Allez à la recherche Change language Accessibilité Soutenez le Louvre Accueil>Arts & éducation>Conférences en ligne>Initiation à l'histoire des arts>Les couleurs du Moyen Age Les couleurs du Moyen-Âgepar Michel Pastoureau Conférences en ligne L’historien des représentations Michel Pastoureau nous entraîne dans une exploration des couleurs au Moyen Âge. Pour ce cycle de cours, Michel Pastoureau, directeur d’études à l’École pratique des hautes études où il occupe la chaire d’histoire de la symbolique occidentale, vous entraine dans son époque de prédilection pour une exploration des couleurs au Moyen Âge. L’historien face à la couleur Pourquoi et comment étudier l’histoire des couleurs ? Pigments et colorants Histoires et recettes des matières colorantes Pratiques et codes vestimentaires Le vêtement comme principal code chromatique de la vie en société Les couleurs du blason et la symbolique des couleurs La « révolution bleue » des 12e et 13 siècles Presse

Giotto, le premier artiste Au XIVe siècle, en l'émancipant de son statut décoratif, Giotto révolutionne la peinture. C'est pour qualifier son génie que le poète Dante invente le mot “artiste”. Une anecdote célèbre raconte comment Giotto, enfant, fut remarqué par Cimabue, alors le plus grand peintre florentin du XIIIe siècle : le maître, passant à cheval, voit un jeune berger dessiner sur une ardoise une brebis d'un tel réalisme qu'il en est subjugué et embauche immédiatement l'enfant dans son atelier. C'est une légende. Le sculpteur Lorenzo Ghiberti la colporte dans ses Commentaires, écrits à partir de 1447. Un siècle plus tard, dans les Vies, Vasari en raconte une autre. « Giotto changea l'art de la peinture. Mot toscan Jusqu'à l'écriture du Chant XIII du Paradis, le mot artiste n'existait pas. Ensemble, ils allèrent à Assise réaliser les fresques de l'église inférieure. Il y a un style Giotto. Dix-sept secondes par œuvre Du jardin, on peut voir les visiteurs patienter, assis dans des banquettes. Ouvrier du peuple

Chrétien de Troyes Auteurs français ► Moyen Âge ► vous êtes ici Auteurs français Le premier romancier « médiéval » Chrétien de Troyes (actif entre 1165 et 1181) est à juste titre considéré comme l’un des plus grands écrivains du Moyen Âge. Bien que nous ne sachions rien de sa vie, nous conservons de lui cinq romans, ce qui est exceptionnel pour un écrivain du XIIe siècle. Il travaille d’abord à la cour de Champagne, au service de la comtesse Marie, fille d’Aliénor d’Aquitaine dont l’influence a grandement contribué au développement de l’idologie courtoise en France du Nord. Chrétien utilise la forme du couplet d’octosyllabes à rimes plates qui est, avant lui, la marque des premiers « romans ». Entre l’amour courtois et la morale chrétienne Cligès, son deuxième roman, se présente explicitement comme un anti-Tristan, dans lequel l’héroïne, Fénice, rejette avec horreur l’idée d’une relation adultère. Gros plan sur Le Conte du Graal (1181) Synopsis du Conte du Graal Bibliographie Citations choisies

Statuts des enlumineurs au Moyen Age Statuts des enlumineurs au Moyen Age L’apprentissage des miniaturistes dure au minimum deux années (initialement quatre ans). Leur nom est inscrit au Registre de la corporation. Après la formation, certains accédaient à la maîtrise, puis étaient maîtres à leur tour. D’autres, en plus grand nombre, devenaient des ouvriers : compagnons et varlets. Les maîtres pouvaient engager des compagnons et des serviteurs sans doute pour sous-traiter une partie de la production. Les serviteurs occupaient un rang inférieur dans la hiérarchie du métier. Les compagnons pouvaient être itinérants et regroupaient plusieurs types d’ouvriers attachés à un franc maître. Le compagnon s’engageait à travailler pendant quatre ans par exemple. Les compagnons itinérants pouvaient propager certaines recettes de couleur ou certains thèmes iconographiques. Il y a des compagnons attachés à un maître, d’autres sont indépendants, et sont payés à la tâche. Il peut former (2,3,4) 5 apprentis. [retour]

Le Moyen Âge : le système féodal Le mot féodal, qui dérive du mot fief, en est venu à qualifier tout ce qui ressemble à un relent de rapport social périmé évocateur de hiérarchie ancienne injuste. Ce sens péjoratif, toujours courant, provient de la révolution de 1789, où le vocable a recouvert toute pratique, significative d’Ancien Régime, qui semblait mériter destruction. Le système féodal est en fait un ensemble d’institutions et de juridictions bien précises d’un moment particulier de la civilisation du Moyen Age occidental, forgé dans l’aristocratie guerrière, comme cadre cherchant à y régler la violence des rapports de force et de propriété. Enluminure de Jean Fouquet dans les Grandes Chroniques de France, vers 1455-1460, illustrant le couronnement de Louis IV d'Outremer et l'assassinat de Guillaume Longue Epée © BnF

Catalogue d'exposition Les enluminures du Louvre - Moyen Age et Renaissance Ce catalogue accompagne l'exposition Enluminures du Louvre - Moyen Age et Renaissance, au musée du Louvre, du 6 juillet au 3 octobre 2011. La première publication raisonnée du fonds des enluminures du XIe au XVIe siècles, conservé au Louvre et jusqu'à maintenant resté méconnu. La publication du catalogue complet des enluminures du musée du Louvre, de la période du Moyen Age et de la Renaissance, devrait surprendre par sa qualité exceptionnelle. Il recouvre un collection d'un peu de plus de deux cents pièces qui compte des œuvres allant du XIe au XVIIe siècles, tirées de manuscrits à peinture des écoles germaniques, italiennes, espagnoles, flamandes et françaises, dont certaines issues de la collection Edmond de Rothschild. Les éditions du musée du Louvre

Construis ta cité médiévale Au Moyen Âge, l'Europe est encore très rurale. Sur les terres du seigneur ou du monastère, de petits villages se regroupent autour d'une église. Pour assurer leur protection, leur seigneur a fait bâtir son château fort. La population se divise en trois groupes où chacun trouve une place et un rôle : les gens du peuple, les nobles et les religieux. Au fil de la période, les villages évolueront pour se transformer en villes. Mots clés : Voir aussi : Vidéo Serious game Dossier

Histoire de la musique du Moyen Age, La Monodie et le chant grégorien La monodie, le chant grégorien : La musique religieuse chrétienne : généralités L’histoire de la musique occidentale s’identifie avec l’histoire de la liturgie chrétienne durant le premier millénaire. Durant les trois premiers siècles, le grec était la langue liturgique de l’Eglise avant que le latin devienne la langue officielle jusqu’au Concile de Vatican II (1962-1965) autorisant l’usage de la langue moderne. A cette époque, les textes n’étaient pas fixés avec autant de rigidité qu’ils le sont maintenant. La musique aussi doit se conformer à cette rigidité ; l’influence de Grégoire 1 er dit Grégoire le Grand fur prolifique car il voulut avant tout réglementer et uniformiser la musique au sein de la liturgie. La musique a joué un rôle important dans le développement de la messe : le chant en commun a laissé place à des développements virtuoses chantés par des solistes et chœurs professionnels et donc à des ajouts de textes considérables. Caractéristiques générales du chant grégorien :

Le Moyen Âge : la vie quotidienne Succédant à l'Antiquité, le Moyen Age est une longue période. On considère généralement qu'il a débuté en 476, avec la chute de l'Empire romain d'Occident, et a pris fin en 1492, date de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb . On ne peut donc porter un regard unique sur mille ans de vie quotidienne médiévale. La division de la société en « trois ordres » les Bellatores (ceux qui combattent), les Oratores (ceux qui prient), les Laboratores (ceux qui travaillent) se rompt à la fin du XIIIe siècle. Repas des noces d'Arus et de la fille d'Olivier, enluminure de Loyset Liédet, dans Histoire d'Olivier de Castille. ?

Fréquence médiévale : les animaux au Moyen âge – Histoire & Images Médiévales « Adam nommant les animaux », Marbodus Redonensis, Bestiarium Herbarius Anatomia corporis humani, France de l’Ouest, vers 1450, Bibliothèque de La Hague, MMW, 10 B 25, f. 18 v. Sur cette image, Adam, habillé comme un clerc faisant cours à ses élèves, est clairement placé en position de supériorité face aux animaux. Les animaux au Moyen âge font partie de la vie de tous les jours. Merci à Exomène, le plus velu des podcasteurs, pour le montage. William Blanc Fréquence médiévale : monstres et hybrides du Moyen âge – Histoire & Images Médiévales La monstruosité occupe une place centrale au Moyen âge. Pour les érudits de l’époque, elle occupe les marges du Monde, comme les cynocéphales (les hommes à tête de chiens), les sciapodes qui n’ont qu’un seul pied, ou encore les blemies (en haut à gauche de l’image). Mais, faisant pleinement partie de la Création divine, ils ne sont pas forcément inquiétants, comme dans la fantasy contemporaine. Merci à Exomène, l’hybride mi-ours, mi-sanglier de Fréquence médiévale, pour le montage de l’émission. William « Coco l’asticot » Blanc

Cent manuscrits médiévaux viennent d'être mis en ligne | Le blog de Gallica Grâce à un mécénat exceptionnel de la Fondation Polonsky, 800 manuscrits médiévaux antérieurs au XIIIe siècle, conservés à la BnF et à la British Library, sont en cours de numérisation. Les cent premiers manuscrits de la BnF sont d'ores et déjà en ligne. Découvrez-les sans attendre ! Le programme de la Fondation Polonsky "France-Angleterre 700-1200, manuscrits médiévaux de la Bibliothèque nationale de France et de la British Library" permet la numérisation, la restauration, le catalogage ainsi que la valorisation scientifique de manuscrits inestimables. A l'occasion de la mise en ligne des cent premiers manuscrits de la BnF numérisés dans ce cadre, le blog Gallica vous présente quelques-uns de ces documents historiques, beaux et parfois étranges. Les manuscrits mis en ligne présentent une belle variété de sujets, de graphismes et d’illustrations.

Femmes-chevaliers au Moyen Âge : interview de Sophie Cassagnes-Brouquet – Histoire & Images Médiévales Des femmes guerrières au Moyen Âge ? Ce n’est pas de la fantasy, mais bel et bien de l’Histoire comme nous l’explique Sophie Cassagnes-Brouquet, professeure d’histoire médiévale à l’université Toulouse-Jean Jaurès et auteure du livre Chevaleresses, une chevalerie au féminin (Perrin, 2013), dans le cadre de la 3e édition du festival Bobines et Parchemins (24-29 mars 2015), consacrés, cette année, au femmes du Moyen Âge dans le cinéma. Histoire et Images médiévales : Représente-t-on des guerrières dans l’iconographie et les textes littéraires médiévaux. HIM : La légende des amazones est-elle connue dans le Moyen Âge occidental ? HIM : Au-delà de l’exemple exceptionnel de Jeanne d’Arc, existe-t-il des cas de femmes combattant comme des chevaliers ? HIM : Vous parlez de chevaleresses, mais existe-t-il des femmes de conditions plus modestes qui prennent, elles aussi, les armes. Propos recueillis par William Blanc

ACTUEL MOYEN ÂGE Être une bonne mère Tous les jeudis, Nonfiction vous propose un Actuel Moyen Âge. Cette semaine, arrêtons-nous sur les "mères cruelles" médiévales... sont-elles le reflet des "mauvaises mères" d'aujourd'hui ? un vrai enjeu de l'égalité des genres ! Avoir des enfants, ce n’est pas nouveau, n’est pas une affaire équilibrée entre hommes et femmes. Comme tous les modèles, celui de la « bonne mère » est une construction historique. Remarier les veuves À Florence, à la fin du Moyen Âge, les femmes occupent une position dominée et peu enviable. Elles sont d’abord des filles, puis des épouses et enfin des veuves. « Je ferai ce que mes parents décideront » Quid des enfants ? Difficile de savoir exactement ce que pouvaient penser ces femmes et ces enfants au moment de la rupture. « Mères cruelles » et bonnes mères-pères Au contraire, la bonne mère, c'est celle qui reste. Pour aller plus loin - Article essentiel de Christiane Klapisch-Zuber, « La "mère cruelle".

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