Biologie végétale : fonctions de nutrition Chez les plantes, l’autotrophie est assurée par la photosynthèse, c’est-à-dire la capacité à synthétiser de la matière organique à partir du gaz carbonique et de l’eau en utilisant l’énergie lumineuse. On parle donc de nutrition minérale des plantes. Toutefois, les plantes sont également capables de respirer, c’est-à-dire d’utiliser l’oxygène pour dégrader la matière organique produite par la photosynthèse et en tirer de l’énergie. Si, à la lumière, respiration et photosynthèse se produisent simultanément, la respiration persiste seule dans l’obscurité. Chez l'élodée, les cellules des feuilles peuvent être facilement observées au microscope. Compte tenu de ce qui précède, les besoins nutritifs des plantes se limitent à l’eau, au gaz carbonique et à divers sels minéraux.
Expériences sur la photosynthèse | Planet-Vie Introduction L’étude de la photosynthèse permet d’aborder la notion d’autotrophie. À cette fin, de nombreuses expériences sont réalisables. Les expériences présentées ici ont été regroupées en trois ensembles, en fonction des thèmes abordés : production de dioxygène à la lumière (une expérience historique) ; autotrophie au carbone ; études ExAO de la photosynthèse. Une version plus complète et des compléments sont disponibles sur le site Bmédia dans le document « La photosynthèse par les expériences ». Production de dioxygène à la lumière (une expérience historique) Une expérience simple permet de montrer que les plantes vertes produisent du dioxygène à la lumière alors que, comme tous les êtres vivants, elles le consomment à l’obscurité. Mais bien que pédagogiquement intéressante, car très simple à comprendre et permettant d’aborder la photosynthèse de manière concrète, cette expérience est irréalisable dans une classe. L’autotrophie au carbone Figure 3 : L’autotrophie au carbone Figure 14 :
221tp1 Commentaires Conduite de la séance - Présentation de la séance. - Lancement des colorations (voir protocole ci-dessous) dle plus vite possible. - Introduction du chapitre 2.1- Objectif - Pendant les 30 minutes nécessaires à la coloration : les élèves peuvent tester le lugol sur différents sucres et ainsi montrer qu'il est le réactif spécifique de l'amidon et/ou mise en évidence de différents types de réserve (glucidique, lipidique…) dans les organes de réserve des végétaux. et/ou mise à jour du cours. - Lecture des résultats et interprétation. Protocole - Décoloration (par le professeur) : plonger les rameaux d'élodée dans l'alcool bouillant pendant 5 secondes Références - Idées :
Une limace de mer fabrique de la chlorophylle ! Si elle est verte, c'est parce que cette limace de mer contient de la chlorophylle... Grâce à elle, le mollusque tire de l'énergie du soleil et peut ne manger qu'une seule fois dans sa vie ! La limace a volé aux algues ce pigment de la photosynthèse mais on vient découvrir qu'elle sait aussi la fabriquer. De quoi brouiller la frontière entre animal et végétal. La limace de mer Elysia chlorotica, qui vit dans les eaux de la côte est des Etats-Unis, est connue pour voler les gènes et les organites photosynthétiques de sa proie, l'algue Vaucheria litorea. De nombreux animaux sont connus pour utiliser des micro-organismes photosynthétiques pour leur propre bénéfice, comme les coraux ou encore, chez les mollusques, les fameux bénitiers (tridacnes). Plante ou animal ? Cependant, chez ces organismes hôtes, les cellules de leurs symbiontes restent entières. Ces chloroplastes, grâce à la photosynthèse, apportent une quantité importante de nutriments. De la chlorophylle made in Elysia
sciences de la vie et de la Terre - tubercule de pomme de terre et multiplication végétative Dans la partie « Le peuplement d'un milieu » du programme de SVT de sixième, la notion à construire est la suivante : « L'envahissement d'un milieu est assurée par certaines parties du végétal impliquées dans la reproduction végétative ». La pomme de terre, un aliment courant et bien connu des élèves, permet de réaliser une activité très simple en 6ème, afin d'illustrer un exemple de multiplication végétative. En effet, il suffit de placer un tubercule de pomme de terre sur un pot rempli d'eau, en le calant avec des allumettes ou des pics à apéritif, puis d'observer son évolution au fil des semaines. L'idéal est d'utiliser des tubercules pré-germés, vendus généralement dans les jardineries début mars. L'élève peut observer, semaines après semaine, l'évolution de sa pomme de terre : développement des racines et d'une tige feuillée, puis après 8 à 10 semaines, la formation de nouveaux tubercules. Sur le site TV, le film « Comment ça pousse ? Suggestion d'activité:
Un exemple de projet expérimental et numérique en Première : la culture de fougères d'eau L’objectif de cet article est de présenter le nouveau projet expérimental de l’enseignement scientifique de 1ère à partir de la rentrée 2019 et d’en montrer un exemple simple, peu coûteux et réinvestissant les techniques et matériels déjà présents dans les laboratoires. Les ressources nécessaires et des exemples concrets sont disponibles en fin d’article. Note : dans cet article, le texte en italique correspond aux citations extraites des documents officiels. Présentation du projet expérimental et numérique Le programme d’enseignement scientifique de Première prévoit un travail qui se déroulera sur une douzaine d’heures, dans des conditions matérielles qui permettent un travail pratique effectif en petits groupes d’élèves. Le projet expérimental et numérique comporte trois dimensions : utilisation d’un capteur éventuellement réalisé en classe ; acquisition numérique de données ; traitement mathématique, représentation et interprétation de ces données. Présentation du projet Matériel utilisé