background preloader

Le scandale du gaspillage. Émission du 3 juin 2012 à 20h30 Arte

Le scandale du gaspillage. Émission du 3 juin 2012 à 20h30 Arte

Gaspillage : un scandale mondial Vu 38 fois 13.10.12 à 05h00 Tristram Stuart jeune écrivain et militant anglais. Photo AFP UN TIERS DE LA NOURRITURE produite dans le monde part à la poubelle. Cela représente 1,3 milliard de tonnes de produits gâchés et qui sont pourtant consommables. Pour mettre en lumière ce scandale dénoncé par les associations depuis des années, un immense banquet sera servi aujourd’hui à la mi-journée à 5.000 personnes sur le parvis de l’hôtel de Ville de Paris. Ce genre d’événements au cours desquels des repas géants sont servis gratuitement à la population ont été des succès à Londres et à Berlin et vont se multiplier dans les mois à venir. « En France, le gaspillage n’émeut personne » dit Tristram Stuart l’activiste anglais qui a créé le principe des grands banquets et qui intervient dans le film « Global Gâchis » qui sera diffusé mercredi sur Canal Plus (1). Nathalie MAURET (1) A 20 h 50 le mercredi 17 octobre.

Les fruits et légumes biscornus autorisés sur les étals européens C'est la révolution sur les étals des marchés et des supermarchés : depuis le 1er juillet 2009, la Commission Européenne accepte la commercialisation de fruits et légumes hors normes, en dehors des sentiers bien calibrés. Depuis de nombreuses années, les fruits et légumes biscornus, trop petits ou trop gros n'avaient plus le droit de cité sur les étals des marchés et supermarchés de l'Union Européenne. Seuls les fruits et légumes standardisés, répondant à des normes strictes pouvaient être commercialisés selon la loi. Du coup, des milliers de tonnes de produits parfaitement comestibles étaient tout bonnement voués à la destruction chaque année. Devant ce gâchis parfaitement inutile, la Commission Européenne a enfin décidé de réagir. Depuis le 1er juillet 2009, les producteurs sont donc autorisés à commercialiser des fruits et légumes esthétiquement bizarres dans le cadre des frontières de l'UE. » Proposez votre actualité jardin » Archives Lire aussi Nos partenaires marchands vous proposent

"Gâchis à tout bout de champ" Présentation détaillée du projet Courgettes pas assez grosses? On jette! Ce gigantesque gâchis a lieu à chaque étape de la chaîne de production et de distribution alimentaire. Nous allons partir à la rencontre des personnes directement impliquées dans la filière des fruits et légumes : agriculteurs, livreurs, grossistes, responsables de supermarché et consommateurs. Notre enquête nous emmènera dans plusieurs pays européens : Allemagne et France, gros pays producteurs et exportateurs de fruits et légumes. De la fourche à la fourchette, suivez le parcours des fruits et légumes dans plusieurs pays d'Europe. Qui sommes-nous? Je suis Lauranne Debatty, j’ai 21 ans et je suis en 4ème année de journalisme. Thomas Dechamps : 21 ans. Juliette Devaux, 22 ans, étudiante en journalisme. À quoi servira la collecte ? Dans le cadre de cet exercice de crowdfunding, nous essayons d'approcher au plus près la réalité du terrain, et donc de décrire nos coûts le plus justement possible.

Notre mode de consommation, guidé par l'esthétisme ? Atlantico : Notre alimentation est-elle essentiellement régie par l'esthétisme? Jean-Pierre Corbeau : Je ne pense pas qu'aujourd'hui notre alimentation soit gérée essentiellement par l'esthétisme. A moins que l'on considère le packaging de produits transformés comme forme d'esthétisme et que l'on affirme qu'il est déterminant dans l'acte d'achat (ce qui ne se vérifie pas dans les enquêtes menées à ce sujet). Dans votre exemple vous faites référence à des produits basiques végétaux. Le consommateur ou la consommatrice vont donc se les approprier (surtout les légumes, à travers un acte culinaire : l'épluchage et la cuisson). On arrive alors à une sorte de paradoxe, les légumes ou les fruits les moins chers (ceux dont on a du mal à connaître l'histoire - provenance, type de production, type de conservation, etc.) qui ne possèdent pas de signe de qualité particulier sont ceux qui doivent- esthétiquement être irréprochables. Faut-il réhabituer les personnes à manger bon et non beau ?

Deux guides pour mieux s'alimenter et recycler ses déchets L’association Passerelles.info a développé deux programmes d’éducation, à destination des classes de 1er et 2nd cycle, pour lesquels le Ministère de l’agriculture a accordé son haut patronage. Les enseignants souhaitant organiser des activités pédagogiques sur les thèmes de l’alimentation, du sport et du recyclage des déchets peuvent demander gratuitement leur guide. Apprendre à manger bien et bon, pratiquer une activité physique, recycler ses déchets... des actes quotidiens et citoyens dont l’apprentissage débute souvent dès le plus jeune âge. Cette année, l’association Passerelles.info [1] renouvelle ses guides à destination des enseignants. L’idée est de faciliter la mise en place d’activités en classe sur les thèmes de la nutrition et du recyclage des déchets. Le premier guide « Manger, bouger pour ma santé » s’inscrit dans la continuité des programmes de santé public, mis en place dès 2001 avec le Programme national nutrition santé du Ministère de la santé. Voir aussi : Notes

Recycler les restes pour ne plus gaspiller « La devise de ma grand-mère était “ne rien laisser perdre”, par souci d’économie, mais surtout par respect pour les produits de la terre et le travail humain », raconte Anne Caboche, auteur de « Mes recettes maison pour accommoder les restes ». Elle nous livre quelques idées toutes simples permettant de « recycler » ce qui aurait pu atterrir dans la poubelle. Il convient d’utiliser d’abord les aliments entamés ou dont la date limite de consommation est proche, de préparer des quantités adaptées au nombre et à l’âge des personnes partageant le repas, et de respecter les dosages des recettes. Sans oublier toutes les déclinaisons possibles de hachis parmentier, d’omelettes enrichies de fromages et de légumes… Quant au pain dur, outre le classique pain perdu, il se transforme en puddings, charlottes, etc. « Cuisiner avec des restes ne demande pas de savantes préparations : il s’agit le plus souvent de les mélanger entre eux ou de leur rajouter des ingrédients de base », conclut-elle.

Dossier de presse Le gaspillage alimentaire, scandale environnemental et social Yaourts, viande, plats préparés… En un an, chaque Français jette en moyenne 7 kg de produits encore emballés, non entamés [1] ! Un chiffre qui ne tient pas compte, à titre d’exemple, du pain rassis, des fruits et légumes avariés, des restes cuisinés. Le gaspillage alimentaire représenterait ainsi au minimum une vingtaine de kilos de déchets par an et par personne. Nos voisins britanniques estiment ainsi, selon une récente étude, qu’il s’agit en fait d’1/4 de la nourriture achetée qui termine dans la poubelle des ménages [2]. Et c’est sans compter les productions agricoles jetées directement sans passer par les étals ou les pertes liées à la distribution. Un scandale environnemental, social et sanitaire Pertes de productivités, pertes pendant le stockage, gaspillage… Ce sont donc plus de la moitié des terres agricoles qui sont exploitées inutilement à cause du gaspillage alimentaire. Jeter de la nourriture c’est aussi surcharger les incinérateurs et les décharges.

Urgent ! Diviser par 2 le gaspillage en Europe Près 50 % d'aliments sains sont gaspillés chaque année dans l'UE, par les ménages, les supermarchés, les restaurants et la chaîne alimentaire, alors que 79 millions de citoyens vivent au dessous du seuil de pauvreté et que 16 millions dépendent de l'aide alimentaire d'œuvres de charité. Dans une résolution adoptée jeudi, le Parlement demande des mesures urgentes en vue de réduire de moitié les gaspillages alimentaires d'ici 2025 et d'améliorer l'accès aux aliments pour les personnes démunies. Face au gaspillage alimentaire à tous les stades –- producteurs, transformateurs, détaillants, services de restauration et consommateurs – les députés demandent de mettre en place une stratégie coordonnée, associant des mesures européennes et nationales, afin d'améliorer l'efficacité de la chaîne alimentaire et des circuits de consommation, secteur par secteur, et de s'attaquer d'urgence à ce problème. Mieux éduquer pour moins gaspiller Étiquetage et emballage adéquat Origine du gaspillage:

Feeding the 5k 240 000 tonnes de nourriture jetées chaque jour en Europe Le gaspillage de nourriture des canadiens chaque année ? Pensez-le en milliards. Canada / / Amérique du nord Alors que le Thanksgiving canadien a été fêté dignement la semaine dernière et que nous nous sommes tous empiffrés de dinde et de ses multiples accompagnements, le timing semble idéal pour penser à la quantité de nourriture qui a fini à la poubelle. Car oui, nous jetons une quantité astronomique d’aliments encore parfaitement comestibles. Une nouvelle étude révèle que leur montant représente des milliards chaque année. La surconsommation et le gaspillage de nourriture Nous gaspillons environ 40% de nos aliments, soit l’équivalent de 27 milliards de dollars, estime le Value Chain Management Centre, un think tank indépendant basé à Guelph, en Ontario. Mais soyons clair. Plus facile de jeter et de racheter « Beaucoup de déchets alimentaires sont le résultat d’un comportement façonné par des attitudes qui sont elles-mêmes basées sur la perception de l’abondance et de la richesse», explique Martin Gooch, directeur du Value Chain Management Centre. M.

Ne jetez plus vos épluchures, mangez-les ! - Miam, des épluchures ! par Anaïk (blog "Le confit, c'est pas gras") Pelures, cosses, fanes, tiges, peaux... les épluchures, c'est écologique et économique, donc trendy. Suivez le guide. Avant de sortir couteaux et casseroles, une précision s'impose : les épluchures ne concernent pas uniquement la peau des fruits et des légumes. Le Grand Larousse gastronomique définit ainsi le terme "éplucher" : « débarrasser les fruits et les légumes de leurs parties non comestibles. Éplucher n'est pas toujours synonyme de peler : on épluche la salade, les épinards, le chou et les radis en leur ôtant les tiges, les racines, les côtes, les feuilles flétries. On "écosse" les petits pois ; on "effile" les haricots verts ; on "monde" les tomates et les amandes. » Les épluchures ne désignent donc pas que les pelures, mais tous les "reliquats" des fruits et les légumes après leur préparation : peaux, écorces, trognons, pépins, noyaux, côtes, tiges, cosses, fanes, etc.

Related: