Stop au gaz de schiste 83 Gaz de schiste Le gaz de schiste est un gaz naturel retenu à grande profondeur dans certains schistes des bassins sédimentaires. Il n’est donc pas retenu sous une couche imperméable, comme c’est le cas pour les gisements dits « conventionnels » de gaz ou de pétrole, mais emprisonné dans la roche elle-même. Pour l’en extraire, il faut opérer une fracturation de cette roche, obtenue par injection d’eau sous pression, mélangée à quelques additifs (on parle d'hydrofracturation, ou fracturation hydraulique, ou fracking). L’exploitation de ces gisements est coûteuse et présente des risques pour l’environnement, dans le sous-sol, dans les nappes phréatiques et en surface. La concentration en gaz est plus faible que dans les gisements conventionnels mais les zones concernées sont plus étendues.
Stop au gaz de schiste 07 rts.ch - découverte - science et environnement - terre et espace - gaz de schiste L'extraction du gaz de schiste n'est pas aisée. [© Thibault Renard - Fotolia] Le gaz de schiste est composé principalement de méthane. Ce gaz est une énergie fossile qui tire son nom des roches sédimentaires où il se trouve, les schistes. Le gaz de schiste est un gaz "non conventionnel", au contraire des gaz "conventionnels" comme le gaz naturel qui se trouve dans une roche poreuse d'où on peut facilement l'extraire. Le schiste est une roche qui se trouve en profondeur. Le forage vertical, qui se fait entre 1500 mètres et 3000 mètres sous la terre, et le forage horizontal servent à atteindre la couche de schiste avant d'y effectuer une fracturation hydraulique pour en extraire le gaz qu'elle contient. La fracturation hydraulique, dit aussi "fracking", est une technique qui consiste à injecter de l'eau sous pression par plusieurs kilomètres de fond pour agrandir les fissures naturelles du schiste et en créer de nouvelles afin d'extraire le gaz qu'il contient. RTSdécouverte
Dans le Gers, la mobilisation contre les gaz de schiste continue gaz de schiste Le collectif "32 non au gaz de schiste" va déposer jeudi sa pétition à la préfecture à Auch. Malgré le refus du gouvernement de relancer l'exploration du sous-sol, la mobilisation des opposants ne faiblit pas. Par Fabrice Valery Publié le 23/01/2013 | 09:30, mis à jour le 23/01/2013 | 09:35 © AFP photo d'archives Le collectif "32 non au gaz de schiste" va remettre jeudi une pétition avec 5.500 signatures contre l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste.
Les Républicains relancent le débat sur les gaz de schiste Les Républicains (LR) ont relancé, dimanche 14 février, la polémique sur les gaz de schiste et les organismes génétiquement modifiés (OGM). LR doit « être le parti du principe d’innovation plus que du principe de précaution, le parti du gaz de schiste, le parti des OGM, le parti des biotechs, j’ai cette intime conviction », a déclaré Luc Chatel, le nouveau président du Conseil national du mouvement. Si cette prise de position n’engage pas les candidats à la primaire de la droite, elle est cohérente avec les propos de Maud Fontenoy, déléguée à l’environnement des Républicains, en faveur de ces hydrocarbures. Et, surtout, exprimée avec le soutien de son président, Nicolas Sarkozy. Lire l'article des Décodeurs Du gaz de schiste au droit du sol, les sept revirements de Sarkozy Le Parti socialiste (PS) et Europe écologie-Les Verts (EELV) ont eu beau jeu de souligner que ces propos marquent une volte-face par rapport à la politique de l’ex-président de la République. M.
Gaz de Schiste Provence | Esprit coopératif, geste participatif Arctique: pétrole, gaz et voies navigables suscitent les convoitises Mer de Barents, été 2018. Température extérieure : moins 30 degrés. Une sirène retentit sur la plate-forme pétrolière. Un iceberg est en vue, il risque de percuter l'installation dans deux ou trois heures. Juste le temps de détacher les "flexibles" qui remontent le gaz du sous-sol et de s'écarter de quelques miles, pendant que le bloc de glace s'éloigne. Repères 1 à 3 ans de production mondiale de brut: c'est la ressource estimée de pétrole dans l'Arctique. 180: c'était le nombre de jours libres de glace au Groenland en 2007, contre 140 en 1930. 80 dollars: c'est le prix du baril à partir duquel l'exploitation de gisements polaires devient rentable. 7 500: ce sont les kilomètres économisés pour relier Anvers et Shanghai par la route de l'Arctique. 1,5 million: c'est le nombre de touristes qui séjournent déjà chaque année sur la banquise. Principale difficulté : travailler par moins 50 degrés "L'Arctique ? Michel Rocard, ancien Premier ministre et ambassadeur de France aux pôles. 1. 2. 3. 4.
Les routes potentielles de l’Arctique Les deux routes Nord-Ouest et Nord-Est La récession progressive de la banquise d’été permet d’envisager deux routes maritimes à l’Est et à l’Ouest du pôle Nord : le passage du Nord-Ouest, long de 1 500 km, comporte plusieurs chemins possibles entre les îles arctiques du grand Nord canadien, longe l’Etat américain de l’Alaska, et débouche dans le Pacifique par le détroit de Béring. Outre le problème des glaces, les deux passages comportent des détroits n’offrant qu’une faible profondeur, d’une dizaine de mètres et quelquefois moins. Les avantages des routes arctiques Ces « raccourcis » permettent de réduire les trajets entre les deux océans de plusieurs milliers de kilomètres, permettant ainsi de grandes économies de temps et de carburantUn carburant est un combustible liquide (comme l'essence), gazeux (comme le GPLc) ou solide (comme un propergol).... La route arctique du Nord-Est est empruntée depuis des années par des bateaux militaires. Les contraintes climatiques et techniques Source :
Arctique: les enjeux de l'ouverture de la route du Nord Depuis plus d'une décennie, un 'nouvel Arctique' est en train de prendre forme. Le compte à rebours a bel et bien débuté, aussi posons-nous sans plus tarder la question des enjeux, des opportunités et des défis pour l'Europe. Quand l'Arctique s'éveillera Quand l'Arctique s'éveillera - fiévreux - le monde aura les pieds dans l'eau. En parallèle des actions de mitigation sur le changement climatique (à l'origine de ce bouleversement), une analyse sereine des stratégies d'adaptation serait la bienvenue. Un mécanisme encore mal compris Les scientifiques avouent leur perplexité: l'accélération de la fonte de la banquise de l'Océan Arctique au cours des quinze dernières années n'était pas prédite avec cette ampleur. Une deuxième raison est que l'environnement arctique est fondé sur un équilibre intrinsèquement fragile, et donc enclin au basculement. 15% du trafic maritime mondial par la route Nord L'économie n'a malheureusement pas d'états d'âme. Qui dit transport dit sécurité.