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Expérience de Stanford

Expérience de Stanford
L’expérience de Stanford (parfois surnommée effet Lucifer) est une étude de psychologie sociale menée par Philip Zimbardo en 1971 sur les effets de la situation carcérale, ayant eu un très grand écho social et médiatique. Elle fut réalisée avec des étudiants qui jouaient des rôles de gardiens et de prisonniers. Elle visait à étudier le comportement de personnes ordinaires dans un tel contexte et eut pour effet de montrer que c'était la situation plutôt que la personnalité autoritaire des participants qui était à l'origine de comportements parfois à l'opposé des valeurs professées par les participants avant le début de l'étude. Les 18 sujets avaient été sélectionnés pour leur stabilité et leur maturité, et leurs rôles respectifs de gardiens ou de prisonniers leur avaient été assignés ostensiblement aléatoirement. Les problèmes éthiques soulevés par cette expérience la rapprochent de l'expérience de Milgram, menée en 1963 à l'Université Yale par Stanley Milgram.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Stanford

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Biais cognitif Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un biais cognitif est un schéma de pensée, cause de déviation du jugement. Le terme biais fait référence à une déviation systématique par rapport à la réalité. L'étude des biais cognitifs fait l'objet de nombreux travaux en psychologie cognitive, en psychologie sociale et plus généralement dans les sciences cognitives. L'effet Pygmalion: je pense, donc tu es Méfions-nous de nos stéréotypes et croyances. Ils suffisent à eux seuls à distordre nos perceptions de la réalité, de sorte qu’autrui va voir en nous, va nous conditionner à le devenir… c’est un effet bien connu maintenant. C’est l’effet Pygmalion. L’Effet Pygmalion Il a été découvert par Rosenthal et Jacobson (1968) qui décrivent psychologiquement ce qu’on appelle « une prophétie auto-réalisatrice » par un test très simple.

Effet Hawthorne Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'effet Hawthorne, ou expérience Hawthorne, décrit la situation dans laquelle les résultats d'une expérience ne sont pas dus aux facteurs expérimentaux mais au fait que les sujets ont conscience de participer à une expérience dans laquelle ils sont testés, ce qui se traduit généralement par une plus grande motivation. Cet effet tire son nom des études de sociologie du travail menées par Elton Mayo, Fritz Roethlisberger et William Dickson dans l'usine Western Electric de Cicero, la Hawthorne Works, près de Chicago de 1924 à 1932. Cette enquête est considérée comme le point de départ d'une nouvelle technique d'étude en sociologie : l'entretien[1]. Début des expériences[modifier | modifier le code] Expérience de Milgram Graphique montrant que 65% des sujets de l'expérience infligent des souffrances maximales si on le leur ordonne Reconstitution de l'expérience de Milgram (extrait)[1]. L’expérimentateur (E) amène le sujet (S) à infliger des chocs électriques à un autre participant, l’apprenant (A), qui est en fait un acteur.

Biais de confirmation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le biais de confirmation, également dénommé biais de confirmation d'hypothèse, est l'un des nombreux biais cognitifs décrits. Il désigne la tendance naturelle qu'ont les personnes à privilégier les informations qui confirment leurs idées préconçues ou leurs hypothèses (sans considération pour la véracité de ces informations) et/ou d'accorder moins de poids aux hypothèses jouant en défaveur de leurs conceptions. En conséquence, les personnes rassemblent des éléments ou se rappellent les informations mémorisées, de manière sélective, et les interprètent d'une manière biaisée. On dit aussi que les personnes « tirent la réalité » à elles.

Effet Werther L'effet Werther ou suicide mimétique est un phénomène mis en évidence en 1982 par le sociologue américain David Philipps, qui a étudié la hausse du nombre de suicides suivant la parution dans les médias d'un cas de suicide. Le nom est inspiré par une vague de suicides s'étant produite en Europe lors de la parution du roman de Goethe, Les Souffrances du jeune Werther[1]. Parution du roman de Goethe[modifier | modifier le code] Charlotte devant la tombe de Werther Le roman Les souffrances du jeune Werther a été publié en 1774. Il raconte le suicide d'un jeune homme à la suite d'amours déçues.

Psychologie expérimentale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Histoire de la psychologie expérimentale[modifier | modifier le code] Genèse[modifier | modifier le code] Au XVIIIe siècle, certains psychologues, notamment allemands, entreprirent d'étudier la psychophysique la relation entre un stimulus physique et la sensation ressentie par le sujet. Ces travaux permirent l'introduction de la mesure en psychologie, et furent à l'origine de la Loi de Weber-Fechner sur la discrimination entre deux stimulus[3]. Coronavirus : et si les masques faisaient plus de mal que de bien ? Le masque est devenu dans le débat public l'élément central du déconfinement. Plusieurs études attestent de son efficacité contre la transmission du SARS-Cov-2. Pourtant, d'autres scientifiques dénoncent des conclusions biaisées et mettent en gardent contre la fausse sécurité conférée par le port du masque. Cela vous intéressera aussi [EN VIDÉO] Coronavirus : demain, tous masqués ?

Biais d'autocomplaisance Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La notion de biais d'auto-complaisance désigne la tendance des gens à attribuer la causalité de leur réussite à leurs qualités propres (causes internes) et leurs échecs à des facteurs ne dépendant pas d'eux (causes externes), afin de maintenir positive leur image de soi. Cette notion a été créée par Dale T. Le syndrome de Stendhal, mythe ou réalité ? En errant dans les rues de Grenoble sur les pas du grand Stendhal, phare de la littérature mondiale et personnage illustre de la vie grenobloise, je me suis penchée non pas sur le projet d’un article sur Stendhal, déjà fort pourvu en la matière, mais sur l’existence du syndrome de Stendhal, dont je n’avais aucune idée jusqu’alors. [image] Le David de Michel-Ange, photo de David Gaya, Wikipédia, CC BY-SA 3.0 Comme toute « bonne » journaliste du début du vingt-et-unième siècle, de retour chez moi (oui, la vie est possible sans smartphone), je m’en vais consulter Wikipédia, notre bible des temps modernes, pour apprendre que « le syndrome de Stendhal, également appelé syndrome de Florence, est une maladie psychosomatique qui provoque des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voire des hallucinations chez certains individus exposés à une surcharge d’œuvres d’art ». Pourquoi syndrome de Stendhal ? Pourquoi ce terme « syndrome de Stendhal » ? Une étude psychiatrique

Muzafer Şerif Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Muzafer Şerif (1906 - 1988) était un psychologue social turc. Il est l'un des fondateurs de la psychologie sociale et est connu notamment pour son travail sur les processus de normalisation et pour son expérience de la « caverne des voleurs » sur les relations intergroupes. Biographie[modifier | modifier le code] Muzafer Serif Basoglu (il changera son nom en Muzafer Serif plus tard) est né dans une famille plutôt aisée le 29 juillet 1906 à Izmir, en Turquie. Il a 4 frères et sœurs.

[Vidéo] COVID-19 : Face aux ''mensonges officiels'' et à la propagande mercantiliste, un collectif international de 2000 médecins et experts créé en Allemagne, pour des enquêtes indépendantes L'épidémie de coronavirus tient le monde entier en haleine depuis le mois de décembre 2019... Face aux mesures gouvernementales "disproportionnées et nuisibles à la population", à l'absence d'enquêtes indépendantes et au manque de transparence dans la gestion des informations épidémiologiques, un collectif d'enquête internationale regroupant 2 000 médecins et experts a été constitué à Stuttgard (en Allemagne), avec plus de 5 000 membres. Dénommé ACU(Commission d'enquête extraparlementaire Corona), cette commission d'enquête indépendante qui se veut internationale et citoyenne, a été lancée à l'initiative de 2 000 médecins et experts le 31 mai 2020 à Stuttgard en Allemagne, avec plus de 5 000 membres. L'ACU s'insurge contre l'absence d'une commission d'enquête indépendante et contre nombre de mesures gouvernementales de lutte contre la maladie à COVID-19 qu'elle juge "disproportionnées et nuisibles à la population".

Biais rétrospectif Le biais rétrospectif consiste en une erreur de jugement cognitif désignant la tendance qu'ont les personnes à surestimer rétrospectivement le fait que les événements auraient pu être anticipés moyennant davantage de prévoyance ou de clairvoyance. Selon Nassim Nicholas Taleb, le biais rétrospectif est un mécanisme de déni du hasard dans lequel tout événement doit pouvoir se justifier afin d’être le plus prévisible possible, sa fonction étant dès lors de conforter les individus dans leur sentiment de contrôler l'incertitude[1]. Le biais rétrospectif engendre un coût social et économique qui peut être à l’origine de nombreuses erreurs de jugement dans des domaines aussi divers que le comportement individuel, le diagnostic médical, la spéculation boursière, les agressions sexuelles et les erreurs judiciaires par exemple. Données historiques[modifier | modifier le code] Première recherche expérimentale[modifier | modifier le code] Mécanismes[modifier | modifier le code]

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