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Digital detox, le jeûne des hyperconnectés

Digital detox, le jeûne des hyperconnectés
Pour répondre au malaise généré par une connexion permanente, centres de thalasso et hôtels spa ont ajouté le sevrage numérique à leur menu. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Catherine Rollot Avant de plonger dans l’inconnu, son réflexe a été de lire un dernier mail. Un geste dérisoire puisqu’il ne pourrait pas y répondre. Puis, il a déposé ses armes numériques dans un délicat pochon orné d’un ruban bleu. A l’accueil du très chic Vichy Spa Hôtel Les Célestins, dans l’Allier, le personnel a consigné le précieux paquet dans le coffre-fort de l’établissement. A côté des bijoux, montres de luxe et liquidités entreposés par la clientèle fortunée, le trésor d’Eric Chesnel – un ordinateur portable et un smartphone somme toute banal –, 48 ans, n’avait rien d’extravagant. Prendre du recul par rapport à une « addiction » aux mails qui brouille les frontières entre sa vie professionnelle et sa vie privée, c’est l’objectif d’Eric Chesnel. Se ménager des mises à distance

http://www.lemonde.fr/m-boulot-reseau/article/2015/03/10/digital-detox-le-jeune-des-hyperconnectes_4590846_4498015.html

Peut-on parler d’addiction aux nouvelles technologies L’initiative de la « La journée sans Facebook » est un indice, parmi d’autres, d’une préoccupation grandissante autour des effets de l’usage abondant de certains services ou outils numériques. Le succès actuel de la notion de « binge watching » qui indexe la visualisation de séries télévisées sur la consommation excessive et répétée d’alcool en est un autre signe. La terminologie psychopathologique de l’addiction est aujourd'hui dans toutes les bouches : dans une enquête récente, nos interviewés se disent volontiers « addict » (à leur téléphone mobile, à facebook, à Twitter, aux séries télé…), de nombreux articles de presse fleurissent sur le sujet, des robinsonnades qui vantent les mérites de quelques mois « sans » ( internet, mobile, …) paraissent dans plusieurs pays (dont « J’ai débranché, Comment revivre sans Internet après une overdose », de Thierry Crouzet), et des études quantitatives mesurent désormais combien de français se déclarent « dépendants ». Agir contre soi Méthodologie :

Révolution numérique : apprendre et guérir autrement 63,3 % des Français, âgés de 35,6 ans en moyenne, ont joué à des jeux vidéo au cours des 6 derniers mois [1]. Loin du cliché des geeks et des hardcore gamers, le jeu vidéo et les technologies numériques sont désormais installés dans notre quotidien. Ces outils, longtemps pointés du doigt, peuvent également présenter de nombreux aspects positifs. Etat des lieux de médias numériques encore mal identifiés.

Dans la «clinique» pour cyberdrogués Actu 18.02.2015 06:00 Internet, jeux vidéo en ligne, smartphones: quand est-ce que le divertissement vire à la dépendance? Visite d’un centre de «désintoxication numérique», à Seattle, où l’on tente de soigner la génération des hyperconnectés. Texte Xavier Filliez C’est une petite maison en bois sous une grosse chape de cumulus. Autour, l’immense forêt des environs de Seattle semble l’envelopper pour l’hiver. Les addictions comportementales Depuis 20 ans, l'approche des addictions avec ou sans drogues se fait de façon globale.Il existe des similitudes neurobiologiques et psychopathologiques et surtout comportementales entre les addictions avec produit et les addictions comportementales : addiction aux jeux de hasard et d'argent ou jeu pathologique, addiction aux jeux vidéo, achats compulsifs, addictions alimentaires, dépendance à l'activité physique, dépendances sexuelles et affectives, dépendances sectaires... La définition Dans un article paru en 1990, le psychiatre Aviel Goodman proposait comme définition de l'addiction : « un processus par lequel un comportement, qui peut fonctionner à la foi pour produire du plaisir et pour soulager un malaise intérieur, est utilisé sous un mode caractérisé par l'échec répété dans le contrôle de ce comportement et la persistance de ce comportement en dépit des conséquences négatives significatives ». Les critères des addictions comportementales On peut y ajouter 9 critères secondaires :

La Clinique du Jeu Pathologique Une forme particulière de dépendance qui s'est développée avec l'engouement informatique concerne le rapport que certaines personnes entretiennent avec l'écran. Les nouvelles techniques de l'informatique et de la communication (« TIC ») proposent une variété de possibilités pour jeunes adolescents et adultes : des activités ludiques (jeux vidéo, jeux en réseau, jeux de hasard et d'argent), des modèles de contact (chat, forum,...), des sources d'information (moteur de recherche), des pratiques commerciales et sexuelles... Le rapport au virtuel s'inscrit par un abandon momentané du réel, pour un monde sans mémoire et sans avenir, celui de l'instant présent, de l'immédiateté. Utilisé de manière abusive, le virtuel peut remplir différentes fonctions psychologiques pour le consommateur, comme s'évader d'un monde dont la réalité est difficilement supportable.

Cyberdépendance: "Les parents doivent accompagner leurs enfants dans leurs découvertes" 25 millions de Français jouent aux jeux vidéos, 3 foyers sur 4 ont accès à Internet, et 80% des 15-24 ans ont un profil sur un réseau social. Faut-il s'inquiéter d'une éventuelle addiction? Un colloque organisé par l'Union départementale des associations familiales a fait le point cette semaine. Entre 13 et 19 ans, un adolescent passe en moyenne plus de 30 heures devant un écran, quelle qu'en soit la taille. Tous ces outils créent une dépendance selon les spécialistes, qui utilisent même depuis quelques années le terme de "cyberdépendance", "addiction" étant devenu trop réducteur. Une réalité qui fait peur aux parents, moins aux experts, qui tendent à relativiser.

Révolution numérique : apprendre et guérir autrement ? Révolution numérique : apprendre et guérir autrement ? – le Plus. Article initialement publié par Vanessa Lalo dans leplusnouvelobs le 17/05/11. 63,3 % des Français, âgés de 35,6 ans en moyenne, ont joué à des jeux vidéo au cours des 6 derniers mois [1]. Loin du cliché des geeks et des hardcore gamers, le jeu vidéo et les technologies numériques sont désormais installés dans notre quotidien. Les dangers des jeux vidéo sur les enfants Les jeux vidéo sont un type très populaire de jeu pour de nombreuses personnes, surtout les enfants qui peuvent passer beaucoup de temps à regarder un écran de télévision ou d'ordinateur pour jouer. Vous devez savoir que la dépendance aux jeux vidéo peut avoir un impact négatif, en particulier dans le développement des enfants. Les parents ont besoin d'avoir une meilleurecompréhension au sujet des dangers des jeux vidéo, en particulier pour vos enfants.

De la pratique excessive des jeux sur écrans aux addictions Bull. Acad. Natle Méd., 2012, 196, no 3, 739-741, séance du 6 mars 2012 Communiqués De la pratique excessive des jeux sur écrans aux addictions Mots-clés : addiction. adolescent.. enfant. internet. jeux vidéo USAGES - Les 3-7 ans En 2013, l'équipement des foyers en tablettes a explosé. Selon l'étude Junior connect de 2014, 46% des foyers avec enfants en possèdent au moins une et 80% des moins de 7 ans empruntent régulièrement la tablette ou le smartphone de leurs parents. Même si 75% d'entre eux utilisent la tablette pour jouer via des applications, elle devient aussi le support privilégié des enfants pour surfer. Un écran pour plusieurs usages ! La tablette rassemble en un même support la possibilité d'accéder à une multitude d'usages : jeux, consultation de sites, télévision, vidéos, appareils photos... autant de pratiques qui nécessitent un accompagnement spécifique et qui ne sont pas adaptées à tous les âges.

La cyberdépendance: quand Internet prend les commandes Lundi, 16h 30: Mathieu est devant son ordinateur. Il joue depuis dimanche après-midi à son jeu en ligne préféré. Il n’a ni déjeuné ni dîné et il est en train de manquer son cours. Ses notes ont beaucoup diminué dernièrement et ses colocataires ont remarqué qu’il ne sort presque plus de sa chambre. Information jeux d'argent De manière quasi invariable, on estime que cette pathologie concerne un peu plus de 2 % de la population adulte ; le consensus est admis sur ce chiffre par l’ensemble des études internationales. L’étude référence date de 1996 (Ladouceur, Jacques, Ferland et Giroux) et situe le taux de prévalence à 2.1 %. On remarque que les taux ont tendance à augmenter dans le temps signifiant aussi que plus il y a accès aux jeux de hasard, plus l’incidence augmente, comme tend à le démontrer l’expérience australienne, un pays qui détient un record en terme de nombre de loteries-vidéos et de joueurs pathologiques, estimés à 7 % de la population. A Las Vegas, capitale mondiale du jeu, on dénombre aussi plus de joueurs accros que dans la moyenne nationale… Seule certitude, on peut admettre que les joueurs en difficultés se recrutent majoritairement au sein des joueurs réguliers, dont les études de clientèles montrent clairement l’importance : Synthèse

L’addiction nous guette-t-elle tous Dans le registre de la psychopathologie de la vie 2.0 et bientôt de celle de nos vies 3.0, ce billet propose l’interview d’un spécialiste des conduites addictives. Thomas Gaon1 est psychologue clinicien diplômé en psychopathologie clinique et en ethnométhodologie (Paris VII). Il travaille en addictologie. Ses recherches portent principalement sur les impacts psychosociaux des jeux vidéos en ligne. L’addiction aux jeux de hasard et d’argent Le jeu est une activité humaine essentielle. Le jeu est universel, il apporte plaisir et récompense. La grande majorité des joueurs a une pratique « sociale » ou « récréative ».

Il me parait evident que tres bientot ce nouveau business fera fortune. by manumoreira Mar 6

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