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Les débranche-tout

Les débranche-tout
Au resto, au cinéma, aux toilettes, ils gardent toujours un œil sur leur téléphone. Jusqu'à l'overdose. Des cures existent pour ces ultraconnectés. M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Lisa Vignoli "Absent du bureau, je serai de retour le 19 août." A une époque pas si lointaine, ce message avait encore un sens : on ne serait pas joignable pendant un temps, il faudrait faire avec. Afin de se "déconnecter" pour de bon, c'est-à-dire de s'éloigner du réseau Internet et téléphonique pour quelques heures, quelques jours, quelques semaines, il faut désormais envisager quelque chose de bien plus radical : abandonner du même coup ordinateur, tablette et téléphone. Plus qu'un simple outil de communication, le smartphone est devenu cet objet transitionnel dans lequel, selon la formule consacrée, on a déposé "toute sa vie". Aussi, quand il décide de s'en séparer – même temporairement –, le déconnecté le crie haut et fort.

Nomophobie : comment soigner cette addiction aux nouvelles technologies ? Qu'est-ce que la nomophobie ? Jean-Michel Rolland définit la nomophobie comme une forme d'addiction concernant « toutes les personnes qui donnent l'impression d'abuser de l'usage » des nouvelles technologies, c'est-à-dire qui utilisent les outils technologiques (ordinateur, tablette, smartphone, réseaux sociaux) dans l'excès. Le terme de nomophobie reste peu connu mais peut équivaloir à celui de cyberdépendance. Cette attirance prononcée pour les technologies agit directement sur notre quotidien car elle développe sans cesse notre disponibilité et nos besoins d'interactivité. Les symptomes de la nomophobie Si après avoir lu ces lignes, vous commencez à vous poser des questions au sujet de votre dépendance aux technologies, il existe plusieurs signes qui peuvent vous mettre la puce à l'oreille. L'impact de la nomophobie dans le monde de l'entreprise La question de la maîtrise des outils technologiques devient une préoccupation majeure de l'entreprise. Que faire face à la dépendance ?

Du temps plein de l’être connecté > Thierry Paquot participera au Forum «Libé» de Rennes consacré à «2030», qui se déroulera les 11 et 12 avril prochains. Programme et réservations ici Il regarde compulsivement son cellulaire. Quoi ? Aucun message ! L’être connecté ignore le répit, il commute en permanence. Servitude volontaire L’être connecté fonctionne en temps plein. Vivre à son rythme, valoriser son propre temps au point d’en devenir gourmand, jouir enfin de cette «poussière d’instants» dont nous parle Bachelard. > Venez débattre avec Thierry Paquot autour du thème «A-t-on perdu la notion du temps ?» Thierry Paquot philosophe et urbaniste

Ce vendredi, journée mondiale sans Facebook… Tenir 24h sans consulter son profil ou celui de ses amis, ne pas «liker» un commentaire ou une photo ou bien encore ne pas «poker» l'un de vos contacts. Les objectifs de la journée sans Facebook sont simples, leur réalisation un peu plus compliquée. Preuve en est le résultat de l'édition 2013, où 42% des inscrits avaient renoncé à se connecter, selon les données publiées par le réseau social lui-même. Un chiffre qui représente tout de même quelque 400 millions de personnes dans le monde. Pour motiver les récalcitrants, les organisateurs de cette journée mondiale mettent en avant «la lutte contre l'addiction à la cyberdépendance», le fait de «protester contre l'intrusion des publicités qui se font passer pour de l'information» et enfin «la sécurisation nécessaire de l'outil qui est plutôt du genre perméable à de nombreuses attaques et autres pillages d'informations». Pour cela, un calcul simple peut être réalisé. (Jmh/L'essentiel)

Et si nous étions tous des déconnectés Valeurs croisées de Samuel Bianchini : les spectateurs réagissent face à un mur de chiffres qui lui-même réagit selon leurs gestes, créant en quelque sorte leur empreinte numérique. Dans un article visiblement écrit juste avant qu’elle ne parte elle-même en vacances d’été, la sociologue Joëlle Menrath interpelle son lecteur (en ligne) : « Et vous, comment déconnectez-vous pendant les vacances ? »… Elle y met en scène Olivier, le matin de son départ alors que sa femme et ses deux enfants l’attendent dans le taxi. Dans le cadre de son métier, entre SMS et réseaux sociaux, ce pédopsychiatre nage dans le numérique comme un merlu dans le Golfe du Morbihan. Joëlle Menrath se sert de cette historiette pour présenter sa thèse : l’addiction aux outils du numérique ou son contraire la déconnexion totale ne sont que des exceptions, voire des caricatures de réalité pour journalistes paresseux. Leur petite leçon de complexité du réel a quelque chose de savoureux. rédacteur : Ariel Kyrou

GREA (Suisse) : Hyperconnectivité Introduction Le présent document présente la vision du GREA sur l’hyperconnectitivé (usage excessif des médias électroniques). Il fait suite à de nombreux échanges professionnels et s’appuie sur les résultats de la recherche en la matière. Les médias électroniques ont intégré le champ des addictions sans substance, appelé aussi «nouvelles addictions» ou «addictions comportementales». Au cours de ces dernières années sont apparues des offres de prévention et de traitement, et des spécialistes ont développé des compétences solides sur la question. C’est notamment le cas en Suisse romande, où se trouvent plusieurs centres spécialisés. Par le positionnement représenté dans ce document, les professionnels des addictions entendent participer à ce débat. Terminologie et définition Le GREA recommande d’utiliser les termes suivants: Hyperconnectivité pour aborder la problématique dans son ensemble. Compréhension de la problématique Le domaine des médias électroniques est en évolution constante.

Les remèdes pour les addicts du numérique se développent Les thérapies contre l'addiction aux nouvelles technologies se développent, du papier peint anti-Wifi aux vacances 100% offline, en passant par les cures de désintoxication. « Les gens se connectent sans arrêt, partout, dans toutes les positions - au lit, au restaurant, dans les salles d'attente », constate Remy Oudghiri, directeur de l'institut de sondage français Ipsos et auteur d'un livre sur la « e-dépendance ». Les écrans ont colonisé les années 2010. Aux États-Unis, près de la moitié des adultes disposent d'un smartphone, et plus d'un tiers arborent une tablette numérique. « Ce surgissement soudain des possibilités infinies de connexion, après une période initiale d'enthousiasme, conduit chaque utilisateur à réfléchir sur la façon de savourer l'existence tout en profitant de leur connexion. La question se pose de savoir comment éviter la dépendance », ajoute M. Oudghiri. Des chercheurs français ont créé un papier peint spécial qui bloque la transmission des ondes wi-fi.

Comment devient-on accro au numérique ? Atlantico : Portables, tablettes, ordinateurs, les nouvelles technologies nous entourent. Elles sont partout : au bureau, à la maison, dans les magasins… Nous en avons tous un usage régulier, à partir de quel moment pouvons-être considérés comme addicts aux nouvelles technologies ? Comment cette addiction se traduit-elle au quotidien ? Michael Stora : Cela ne se traduit pas tant en terme d’heures passées sur les nouvelles technologies qu’en termes de rupture des liens sociaux réels. Les nouvelles technologies mettent la vie sociale au second plan petit à petit. Pour lire les autres épisodes de notre série de la semaine sur les Nouvelles addictions, consultez notre dossier : ici. Il faut faire le distinguo entre les moments excessifs et l’addiction. Dan Véléa : La e-dépendance et le concept de cyberdépendance sont apparus vers le milieu des années 1990. L’évolution des outils informatiques s’accompagne par la suite d’une véritable explosion de demande consultation. Lire ou relire plus tard

Ce site offre quelques exemples pour L’association Priartem alerte sur les risques des tablettes pour les enfants L’association Priartem, qui milite pour une réglementation des antennes relais et de la téléphonie mobile, a alerté le ministre de l’Education nationale sur les conséquences de l’introduction des tablettes numériques dans les écoles maternelles. « Ces tablettes émettent et reçoivent les informations en mobilisant le WiFi, c’est-à-dire que leur usage contribue à augmenter l’électrosmog dans lequel baignent les enfants alors même que les dernières recommandations de l’Afsset, devenue Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire), étaient justement de réduire les expositions », pointe l’association qui affirme par ailleurs avoir « reçu récemment des appels de parents inquiets de l’annonce de l’introduction de tablettes tactiles interactives dans la classe de leur enfant ». Priartem rappelle que les enfants sont particulièrement sensibles aux ondes électromagnétiques.

Comment se désintoxiquer d'une dépendance au numérique Série addiction épisode 4 : une chaîne d'hôtel irlandaise propose un séjour sans internet : les clients déposent leurs smartphones et autres tablettes à l'accueil en début de séjour. Les cures de "désintoxication numérique" se multiplient. A l'heure où le smartphone est roi, une vie sans internet est de plus en plus impossible. Série : Nouvelles addictions De plus en plus de jeunes deviennent accrocs au numérique. Ajouter au classeurSuivre ce contributeurLecture zen Intéressé par cet auteur ? Pour retrouvez facilement ses articles dans votre compte et recevoir une alerte à chacune de ses contributions : Lire ou relire plus tard Pour classer cet article et le retrouver dans votre compte : Besoin de vous concentrer Pour lire cet article dans sa version zen : Je m'abonne Atlantico : Des thérapies d'un nouveau genre font leur apparition : les cures contre l'addiction aux nouvelles technologies. Dan Véléa : S'il s'agit surtout des jeunes, on voit apparaître toutes les classes d'âges.

"Il faut devenir le roi d'Internet, plutôt que son sujet" Marc 11: Selon vous, le phénomène d'addiction à l'Internet s'applique-t-il aussi bien à l'usage "privé et loisirs" qu'à l'usage professionnel? Peut-on se passer de l'Internet pour l'usage "pro"? J'ai coupé Internet pendant six mois parce que j'en ai éprouvé physiquement le besoin... mais aussi parce que je pouvais le faire. J'ai voulu raconter mon sevrage pour que d'autres puissent vivre mon expérience par procuration. Cardinal: Bonjour, quels étaient les principaux symptômes de votre "addiction" à Internet? Il m'aura fallu trois mois pour réllement débrancher. Mokbar: Comment s'informer, sans Internet, alors que tout le monde communique via ce media. Je ne me suis pas informé. Swag: Bonjour, sans Internet, que faites-vous pour passer le temps? J'ai beaucoup lu, j'ai beaucoup marché, fait du sport... et surtout rêvé. Internaute: Vivre sans Internet mais s'en servir pour la promo du livre? On vit dans un monde hypocrite. Cralox : Pourquoi être si radical? Internet n'est pas une drogue.

Conseils pratico-pratiques pour se "déconnecter" Trop d'information tue l'information mais aussi la relation et surtout... le salarié Selon une enquête réalisée pour la CFE-CGC, plus de 80% des salariés interrogés estiment que les outils de communication numérique accroissent considérablement le volume des informations à traiter et obligent à des temps de réponse de plus en plus courts. La surabondance informationnelle, "information overload" en anglais, qui s'exprime en français par le néologisme "infobésité", peu aboutir à de véritables addictions entrainant des pathologies, sources de véritables souffrances. La victime (et acteur) de ces déluges numériques se voit soumise à une tension permanente, une angoisse diffuse et la frustration de ne pouvoir parvenir à gérer ce flot d'information dans les délais attendus, ce qui génère une situation de stress, perturbe la qualité de la relation aux autres, provoque des insomnies, etc. Chaque cadre est maintenant vissé sur sa chaise, derrière son écran et passe l'essentiel de sa journée à produire... du courriel. Lundi sur ce blogue : Des nouvelles du Plan de départ volontaire

journée mondiale qui met en avant «la lutte

Bonjour,
Cet article est tres interessant et nous nous rendons compte , qu'en effet même si nous ne sommes pas forcement des Addicts, nous sommes devenus par la force des choses des : Homos connecticus.
Merci pour cette lecture ,
J. by hepar Mar 28

Article intéressant qui met en avant la place du numérique dans la vie de tous les jours au point de ne plus pouvoir sans passer, que ce soit au quotidien ou au travail. L'illustration est un joli clin d'oeil caricatural à ce phénomène. by martin_groupe5_psy Mar 25

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