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Trafic d'influence & violation du secret de l'instruction

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DIRECT. Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy va faire appel de sa condamnation, annonce son avocate. Publié le 01/03/2021 à 11:41 , mis à jour à 17:13 l'essentiel L'ancien chef de l'État Nicolas Sarkozy a été condamné ce lundi 1er mars à Paris à trois ans d'emprisonnement, dont un an ferme, pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire dite "des écoutes".

DIRECT. Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy va faire appel de sa condamnation, annonce son avocate

Le tribunal correctionnel a estimé qu'un "pacte de corruption" avait été conclu entre l'ex-président, Me Thierry Herzog et l'ancien haut magistrat Gilbert Azibert, également condamnés à trois ans de prison dont un ferme. Les deux premiers cités ont annoncé faire appel. L'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a été condamné ce lundi à trois ans de prison, dont un an ferme, suite au procès dont il faisait l'objet avec son avocat Me Thierry Herzog et l'ancien haut magistrat Gilbert Azibert, dans l'affaire dite des "écoutes". Ecoutes téléphoniques. Nicolas Sarkozy renvoyé en correctionnelle pour « corruption » et « trafic d’influence » à la Cour de cassation. Les juges financiers ont signé l’ordonnance de renvoi ouvrant la voie au procès de cette affaire de trafic d’influence à la Cour de cassation, dans laquelle l’ex-président avait été placé sur écoute.

Nicolas Sarkozy renvoyé en correctionnelle pour « corruption » et « trafic d’influence » à la Cour de cassation

Les déboires judiciaires de Nicolas Sarkozy se multiplient : quelques jours après avoir été mis en examen dans l’affaire libyenne, l’ancien président de la République est rattrapé par l’affaire de corruption à la Cour de cassation. Les juges d’instruction ont en effet signé, jeudi 29 mars, le document dans lequel ils ordonnent le renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris de l’ex-chef de l’Etat. S’il est probable que ce dernier fasse appel de cette décision, il y a désormais de fortes probabilités que M. Sarkozy doive comparaître prochainement devant un tribunal, aux côtés de son avocat et ami, Thierry Herzog, et d’un ancien haut magistrat, Gilbert Azibert, tous trois renvoyés pour des faits de corruption et de trafic d’influence. M. Téléphones portables « secrets » Les écoutes contre Sarkozy validées, la voie ouverte pour un procès. Les enquêteurs pouvaient-ils écouter "Paul Bismuth"?

Les écoutes contre Sarkozy validées, la voie ouverte pour un procès

Mardi, la Cour de cassation, saisie par Nicolas Sarkozy début janvier, a confirmé la validité de la quasi-totalité des interceptions téléphoniques avec son avocat Thierry Herzog, ouvrant la voie à un procès de l'ex-président de la République. Le pourvoi de l'ancien chef de l'Etat a été rejeté, avec une motivation limpide: "Les interceptions de communications téléphoniques constituent une ingérence nécessaire, dans une société démocratique, pour lutter contre la délinquance". La Cour de cassation a toutefois donné partiellement raison à Thierry Herzog et Gilbert Azibert, haut magistrat à la Cour de cassation, sur deux points. D'une part, les écoutes entre l'avocat historique de Nicolas Sarkozy et le bâtonnier Pierre-Olivier Sur ont été annulées, car elles ne révèlent pas d'indice.

Le spectre de l'inéligibilité pour Sarkozy L'affaire devrait maintenant être renvoyée devant le tribunal correctionnel. L’étau judiciaire se resserre autour de Nicolas Sarkozy - La Croix. La Cour de cassation a validé les écoutes téléphoniques qui valent à l’ex-président sa mise en examen pour corruption et trafic d’influence.

L’étau judiciaire se resserre autour de Nicolas Sarkozy - La Croix

Une décision qui laisse planer sur lui la menace d’un procès. Qu’a décidé la Cour de cassation ? La haute juridiction a validé la légalité des conversations téléphoniques interceptées en 2013 entre Nicolas Sarkozy et son avocat. Or, c’est sur la base de ces échanges que l’ancien président risque un renvoi en correctionnelle pour corruption et trafic d’influence.

Nicolas Sarkozy est en effet soupçonné d’avoir tenté, via son avocat, d’obtenir du haut magistrat Gilbert Azibert des informations concernant la saisie de ses agendas en marge de l’affaire Bettencourt. Cet accord secret a été découvert fortuitement par les enquêteurs lors d’écoutes téléphoniques entre Nicolas Sarkozy (alias Paul Bismuth) et son avocat, dans le cadre d’une enquête sur un possible financement par la Libye de sa campagne présidentielle de 2007. Que plaidait la défense ? Ecoutes Sarkozy : la preuve était dans le peignoir de Me Herzog.