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Une énergie du secret (et du mensonge ?)

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17-21 fév. 2022 Un cadre de la centrale nucléaire du Tricastin dénonce des « dissimulations et minimisations » Le 10 février, à Belfort, Emmanuel Macron a annoncé la construction de six réacteurs de type EPR2, le lancement d’études pour la construction de huit EPR2 « additionnels » et la prolongation au-delà de cinquante ans des centrales existantes.

A cette occasion, L’Élysée a vanté auprès de Mediapart la « très, très grande force » de l’industrie électronucléaire française ainsi que « sa transparence, sa capacité à tout dire tout de suite et à intervenir très vite ». La réalité est moins reluisante. Vieillissant, le parc nucléaire français est en difficulté : 11 réacteurs sur un total de 56 sont arrêtés ou le seront bientôt pour des problèmes de corrosion. Pour Emmanuel Macron, l’arrêt préventif des réacteurs « traduit notre niveau inégalé de sûreté de contrôle, qui garantit une production d’électricité bas carbone en toute sûreté ». En guise de réponse, Hugo n’a eu que le silence et des pressions pour qu’il se taise. 24 heures après sa découverte, la fuite n’est toujours pas soldée. Oui. 12 nov. 2021 Nucléaire : un cadre de la centrale du Tricastin dénonce une « politique de dissimulation » d’incidents de sûreté.

L’accusation n’émane ni d’une organisation antinucléaire ni d’une association de défense de l’environnement. Pour la première fois, c’est un cadre d’EDF, ancien membre de la direction d’une centrale nucléaire française, celle du Tricastin (Drôme), qui a décidé de briser le silence et de saisir la justice pour dénoncer ce qui, selon lui, s’apparente à une « politique de dissimulation » d’incidents et d’écarts en matière de sûreté. Une démarche inédite dans un milieu tenu au secret. Selon les informations du Monde, une plainte a été déposée au début d’octobre devant le tribunal judiciaire de Paris. Elle vise EDF et la direction de la centrale du Tricastin aux chefs de « mise en danger de la vie d’autrui », « infractions au code pénal, au code de l’environnement, au code du travail et à la réglementation relative aux installations nucléaires » et « harcèlement ».

Le plaignant espère que la justice reconnaîtra son statut de lanceur d’alerte. EDF et Orano censurent un rapport de l’IRSN sur la gestion des déchets nucléaires.

Mensonge sur Tchernobyl

Protégeons notre alimentation en cas d’accident nucléaire. La raffinerie d'uranium Comurhex de Malvési. Avec : Maryse Arditi, physicienne ; Michel Leclerc, ancien employé de la Comurhex ; Didier Latorre, porte parole du Collectif STOP-Uranium ; Sandrine Camps et Emma Cowley, riveraines Réseau Sortir du nucléaire et collectif STOP-Uranium : En cliquant ci-dessous, retrouvez la revue de web environnement d'Anne Gouzon, de la Documentation de Radio France : REVUE DE WEB : ENVIRONNEMENT – 24/01/2014. Bernard Laponche : “Il y a une forte probabilité d'un accident nucléaire majeur en Europe” - Le monde bouge.

Physicien nucléaire, polytechnicien, Bernard Laponche est formel : la France est dans l'erreur. Avec le nucléaire, elle s'obstine à privilégier une énergie non seulement dangereuse mais obsolète. Alors que d'autres solutions existent, grâce auxquelles les Allemands ont déjà commencé leur transition énergétique. Il est des leurs. Enfin, il était des leurs. Polytechnicien, physicien nucléaire, Bernard Laponche a participé, dans les années 1960, au sein du Commissariat à l'énergie atomique, à l'élaboration des premières centrales françaises.

On présente toujours l'énergie nucléaire comme une technologie très sophistiquée. Pourquoi cette image s'est-elle imposée ? Parlons donc du combustible...Ce sont des crayons d'uranium, de l'uranium légèrement enrichi en isotope 235, pour les réacteurs français. Cette réaction en chaîne, on peut tout de même l'arrêter à chaque instant, non ?

Y a-t-il eu des innovations en matière nucléaire ? Pourquoi ? Cela fait trente ans... Joly : «Un Etat nucléaire est fondé sur le mensonge et le secret» Eva Joly, candidate EELV à la présidentielle, s'est appuyée lundi sur le témoignage de l'ancien gouverneur de la préfecture de Fukushima pour affirmer qu'un «Etat nucléaire» est toujours «fondé sur le mensonge et le secret», au profit des lobbies du nucléaire. A quelques jours du premier anniversaire de l'accident de Fukushima, Eva Joly recevait Eisaku Sato, gouverneur de la préfecture de Fukushima de 1988 à 2006. Ce dernier a indiqué qu'il avait constaté des dysfonctionnements dans l'exploitation des centrales et que, lorsqu'il les a dénoncés au ministère concerné, un journaliste «spécialiste du nucléaire» l'a impliqué dans une affaire de corruption et il a dû démissionner. «Le lobby nucléaire qui englobe des politiques, des hauts fonctionnaires, le monde académique, les médias, est comme un tank qui écrase tout le monde, et surtout le peuple», a-t-il affirmé devant la presse.

«Rien n'est réglé en France» Suivez la présidentielle sur www.libe2012.fr. Vive critique d'Eva Joly sur l'allongement de vie des centrales nucléaires, Politique. FUKUSHIMA, RIEN À VOIR. Par un joli dimanche de septembre sur une plage du Cotentin, ils ramassent des coquillages à 9 613 kilomètres de Fukushima. Quel rapport ? La radioactivité. Ces paisibles promeneurs font partie de l’ACRO, l’Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest, créée en 1986 après la catastrophe de Tchernobyl, et qui implique les riverains des installations nucléaires dans la surveillance des niveaux de la radioactivité. Mais l’ACRO s’est aussi étroitement impliquée dans les suites de la catastrophe de Fukushima avec un laboratoire ouvert à Tokyo, et qui suit chaque jour l’enlisement catastrophique de la centrale de Fukushima, si loin des jolis visages du Cotentin...

Un reportage d’Antoine CHAO. Les émissions de "Là-bas si j’y suis" à réécouter : la série "Fukushima - Hiroshima : un carnet de route dans un Japon qui doute" (mai 2011) "Il ne s’est rien passé à Tricastin" (29 septembre 2008) "Bienvenue à la centrale nucléaire" (29 avril 2011) Programmation musicale : À lire : « Fukushima estompé dans les mémoires, EDF continue à ergoter »

Monique Sené, physicienne, cofondatrice du Groupement de scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire (GSIEN) cosigne un livre* qui révèle à la fois posément et implacablement les vulnérabilités du nucléaire français. Pour éviter qu’un autre Fukushima n’arrive en France. Qu’a changé l’accident de Fukushima ? Au Japon-pays dont on vantait la sûreté nucléaire - c’est « l’impossible » qui s’est produit. L’opérateur n’a tenu aucun compte des remarques sur les risques de séismes, de tsunami… Le Japon faisait confiance à une industrie arrogante et opaque !

Nos centrales vont donc être sécurisées, pourquoi s’inquiéter ? Les yeux se sont dessillés, la langue de bois s’est fendillée…mais l’effet Fukushima estompé, EDF recommence à ergoter. Vous redoutez des accidents graves ? Oui, en vieillissant une installation devient dangereuse, même avec des gens expérimentés. Tous les enseignements des incidents passés ont-ils été tiré ? Qu’espérez-vous de ce livre ?

Sezin Topçu : « Le nucléaire gouverne par le secret » - Page 1. Nucléaire : entretien avec Sezin Topçu.