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Philo

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Sophisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sophisme

Un sophisme est une argumentation à la logique fallacieuse. C'est un raisonnement qui cherche à paraître rigoureux mais qui n'est en réalité pas valide au sens de la logique (quand bien même sa conclusion serait pourtant la « vraie »). À l'inverse du paralogisme, qui est une erreur dans un raisonnement, le sophisme est fallacieux : il est prononcé avec l'intention de tromper l'auditoire afin, par exemple, de prendre l'avantage dans une discussion.

Souvent, les sophismes prennent l'apparence d'un syllogisme (qui repose sur des prémisses insuffisantes ou non-pertinentes ou qui procède par enthymème, etc.). Ils peuvent aussi s'appuyer sur d'autres mécanismes psychologiques jouant par exemple avec l'émotion de l'auditoire, l'ascendant social du locuteur (argument d'autorité) ou des biais cognitifs (comme l'oubli de la fréquence de base). Origines du mot[modifier | modifier le code] Exemples[modifier | modifier le code] Le ridicule ne tue pas, Rhétorique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Rhétorique

Au-delà de cette définition générale, la rhétorique a connu au cours de son histoire une tension entre deux conceptions antagonistes, la rhétorique comme art de la persuasion et la rhétorique comme art de l'éloquence. La rhétorique grecque, telle qu'elle fut pratiquée par les sophistes et codifiée par Aristote, se préoccupait principalement de persuader. Dans l'Antiquité romaine, se fait jour une nouvelle conception de la rhétorique comme art de bien dire « bene dicendi scientia » selon les mots de l'orateur romain Quintilien[2]. A l'époque classique, la rhétorique s'étend à l'étude des textes écrits, et notamment aux textes littéraires et dramatiques, la conception romaine de la rhétorique l'emporte progressivement sur la conception grecque.

La rhétorique s'est ainsi progressivement restreinte à la stylistique c'est-à-dire à un inventaire de figures relevant des ornements du discours. Histoire de la rhétorique[modifier | modifier le code] Lettre à Menece. Si: Tu seras un homme, mon fils ("If-" de Rudyard Kipling) Invictus (poème) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Invictus (poème)

Pour les articles homonymes, voir Invictus. Le titre latin signifie « invaincu, dont on ne triomphe pas, invincible »[1] et se fonde sur la propre expérience de l'auteur puisque ce poème fut écrit en 1875 sur son lit d'hôpital, à la suite de son amputation du pied. William Henley disait lui-même que ce poème était une démonstration de sa résistance à la douleur consécutive à son amputation.

Lorsque le texte est écrit, William Henley a vingt-cinq ans. Il survivra à son opération et vivra avec un seul pied jusqu'à l'âge de cinquante-trois ans. Comme le célèbre poème If de Rudyard Kipling (traduit par André Maurois sous le titre « Tu seras un homme mon fils »), Invictus est souvent cité en exemple pour illustrer le stoïcisme victorien. Ceci dit, les valeurs du stoïcisme exaltées par le poème (résistance à la douleur, absence de peur de la mort, maîtrise de soi et de ses actes), sont aussi celles de l'Epicurisme.

P.G. Arthur Quiller-Couch (§ 9)