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La liberté du voile // laïcité

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Jean Baubérot, La laïcité falsifiée - Presse-toi à gauche ! Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche. Alors qu’un député péquiste reprenait à son compte, pour le Québec, les préoccupations de LePen-Sarkozy sur la viande Hallal, j’ai eu la chance de lire le dernier livre de Jean Baubérot, La laïcité falsifiée, publié aux Éditions La Découverte.

Jean Baubérot, La laïcité falsifiée - Presse-toi à gauche ! Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Cela qui m’a permis de comprendre les tenants et aboutissants des conséquences désastreuses de cette laïcité identitaire dont se revendiquent la droite et l’extrême-droite, et aussi, malheureusement, certains secteurs de la gauche. Nous allons dans ce premier article, nous contenter de rapporter les propos de Baubérot en restant au plus près de son texte.

L’auteur se donne comme tâche de diagnostiquer et d’ analyser l’instrumentalisation actuelle de la laïcité par la droite. "Ne nous libérez pas, on s'en charge" Vers un féminisme post-colonial. « Mon voile est éminemment féministe. » Nargesse « Etre afroféministe c'est dire que je n'ai pas à choisir entre mes différentes identités. » Amandine Conceptualisée en 1989 par l'universitaire féministe américaine Kimberlé Crenshaw, l'intersectionnalité étudie les formes de domination et de discrimination dans les liens qui se nouent entre elles.

"Ne nous libérez pas, on s'en charge"

En France, aujourd'hui, cette question fait débat entre féministes universalistes et féministes post-coloniales. En effet, depuis quelques années, une forte communauté de jeunes féministes afrodescendantes, noires ou maghrébines, s'est constitué sur Tweeter et Facebook. Alors, faut-il repenser le « Nous », de « nous les femmes » ? -Amandine, Many et Sharone, afroféministes -Nargesse et Hawa, féministes musulmanes -Le collectif Féministes contre le cyberharcèlement (sur Twitter @VsCyberH) -Maboula Soumahoro,maître de conférence à l'université de Tours. Texte d'introduction : Audre LordeSister Outsider, 1984 Écouter. La loterie de l'indécence #burkini. « Un vêtement comme les autres »… Ces libertés fondamentales pour lesquelles, depuis 1789 (puis 1830, 1848, 1871, 1898, 1936, 1944, 1968… pour ne prendre que les dates de surgissement des révoltes créatrices), notre peuple s’est battu contre des pouvoirs qui servaient les puissants et les dominants, au service en somme des injustices sociales.

« Un vêtement comme les autres »…

Parmi ces principes, qui sont ceux d’une République démocratique et sociale, il y a la liberté individuelle : l’égalité de droits pour toutes et tous, sans distinction d’origine, de condition, d’apparence ou de croyance, de sexe ou de genre, dont la seule limite est de ne pas imposer aux autres sa propre loi, celle d’une idéologie (politique) ou d’un dogme (religieux). "Des conflits géopolitiques sous couvert de religion" Moyen-Orient Et si les conflits du Moyen-Orient contemporain n’étaient pas de nature religieuse ?

"Des conflits géopolitiques sous couvert de religion"

Pour l’historien et économiste libanais Georges Corm, cette approche réductrice de la géopolitique ne sert qu’à légitimer la thèse du « choc des civilisations ». Dans son livre Pour une lecture profane des conflits*, l’universitaire démontre les nombreux mécanismes qui ont permis de légitimer des guerres injustes depuis la fin de la Guerre froide. Une politique qui passe par l’instrumentalisation du religieux. Par une lecture profane des conflits, entendez-vous vous opposer à la théorie de « choc des civilisations » ? C’est un retour à la politologie classique, une approche des situations de guerre par une analyse multifactorielle, et non pas par une causalité unique qui serait religieuse, ethnique ou prétendument morale.

Au Moyen-Orient, le conflit sunnites-chiites est souvent mis en avant. Le Moyen-Orient est l’un des carrefours géopolitiques les plus importants dans le monde. Facebook. Le voile : je l’ai mis… et enlevé ! Comme tout le monde se permet de parler du voile sans avoir forcément d’expérience en la matière (soie ou coton ?)

Le voile : je l’ai mis… et enlevé !

, je me suis dit qu’après tout, moi aussi j’avais le droit ! D’autant qu’à l‘âge de vingt ans, j’ai fait l’expérience de le porter pendant un an et puis de décider de l’enlever… ça vous en bouche un coin hein ?! Voici donc mon expèrience qui, je tiens à le préciser, est personnelle. Je me suis convertie à l’islam dans un processus de quête d’identité à l’âge de 19 ans. Mon père, marocain d’origine, est parti quand j’avais trois ans et j’ai grandi avec ma mère, française. Ce père m’a donc laissée avec ma bonne tête de métèque et mes cheveux frisés (que les bonnes sœurs dès ma naissance ont tenté d’aplatir… en vain), être bien élevée dans une famille blanche et bourgeoise (un peu juive quand même mais surtout athée et laïque).

En France, tu n’as pas le droit d’échapper à la gueule que t’as. Ma première étape fut la religion. La pudeur féminine au coeur de mon processus Nadia S. Du bon usage de la laïcité. Les yeux noirs - Féministes mais anti-voile : un argumentaire à...