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// Gonzaï //

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LES BIG BYRD They Worshipped Cats. Il est des CD, des vinyles, des bouquins ou des gus que l’on choisit uniquement pour leurs jaquettes, pochettes, premières de couverture ou mines avantageuses. « They Worshipped Cats », ou le bébé du groupe Les Big Byrd, est numéro 1 dans cette catégorie.

LES BIG BYRD They Worshipped Cats

Contrôlant de son œil bionique les quelques soucoupes qui viennent compléter le tableau, Jésus semble nous indiquer que l’écoute de ce disque en vaut la chandelle… Allumons donc un cierge. JEAN-JACQUES TACHDJIAN « Couverture », l’underground qui a du chien. Il s’appelle Jean-Jacques et se cache derrière le graphzine « Couverture » : un abyme de découvertes psychédéliques édité par La Chienne, une maison bien barrée.

JEAN-JACQUES TACHDJIAN « Couverture », l’underground qui a du chien

Depuis tout corniaud, La Chienne est aux côtés des graphistes punk, photographes, faiseurs d’images les plus enragés. Le toutou propose ainsi une myriade de livres expérimentaux, comix, posters, et affiches. Mais dans « un monde de merde plein d’images », comment fait-on pour tenir la barre ? L’indépendance a-t-elle un coût et si oui, à quel prix l’obtient-on ? Pour reprendre une formule de La Chienne, Jean-Jacques Tachdjian est ce qu’on pourrait appeler un « aficionados du hors-norme moderne ».

L’histoire de La Chienne, ce n’est ni une maison d’édition, ni une vieille institutrice qui a eu une révélation sur les contreforts de l’Himalaya pour te paraphraser. La Chienne, c’est l’histoire d’un fanzine qui dure parce que je ne m’en suis pas encore lassé. En quelque sorte. Héhéhé ! REVUE AAARG ! BD, amour & spaghettis. Derrière ce qui ressemble à un son guttural post binouze, AAARG!

REVUE AAARG ! BD, amour & spaghettis

C’est une revue dédiée à la bande-dessinée, mais pas que. Au programme : de la BD, de la culture, de l’amour, de l’ivresse, saupoudrés de spaghettis. C’est tous les deux mois qu’une foule de fans en délire reçoit le bébé, tout beau, tout chaud. Comme le numéro 4 vient de sortir, c'est l’occasion pour Pierrick Starsky, à la tête du bousin, de clamer à qui mieux mieux : « Aimez-le ou allez vous faire foutre ». Ils sont passionnés, nombreux et ont fait appel au financement participatif pour voir éclore leur projet. On vous demande visiblement souvent « comment qu’ça va AAARG ? Pierrick Starsky : Bonne question ! Derrière tout ça, vous êtes 4, Léa, Kax, Sandra et toi Pierrick, vous avez mis plus de deux ans à cracher le bébé, tu peux nous parler un peu du pari ambitieux qu’a été celui de monter une revue comme celle-ci ?

Tu peux rajouter Adeline (Stromboli) qui nous a rejoint il y a peu. . « On y joue le gruyère de nos pâtes! SYNCKOP Expert en dégoulinures. Synckop c’est le genre de mec qui crèche dans un appart plein de CD.

SYNCKOP Expert en dégoulinures

Une tanière à skeud. Dans son salon, ses étagères qui renferment des merveilles croule sous le poids de ses disques tellement nombreux qu’elles EN gondolent. A quelques mètres à peine de ces étagères Ali Babesque trône un bureau. A son bord un ordi, un énorme ordi, une imprimante, un scanner et tout un tas d’ustensiles, qui à toi néophyte, ne disent pas grand-chose, si ce n’est que dalle. Quand Synckop ouvre la porte de ses placards ce n’est pas pour dévoiler des boîtes en inox pleines de raviolis, haricots verts ou autres merveilles culinaires. Synckop, quand tu lui demandes d’où vient son nom, il te sort un CD, un album pour illustrer sa réponse.

Synckop travaille parfois à l’illustration de pochettes d’album, d’autres fois pour l’identité visuelle du Café de la Danse, des fois encore à la créa de posters pour des gars comme Brian Jonestown Massacre et ce, depuis un bail. Seul le detail compteBANANAS MAGAZINE 5 freaks et légumes par jour. Travel Check, Mystery Lights, Ave Negra, Os Noctàmbulos… Leurs noms apparaissent tous au sommaire de Bananas Magazine Issue 10 : un fanzine made in New York, complètement garage et 100% gratos.

Seul le detail compteBANANAS MAGAZINE 5 freaks et légumes par jour

Gonzaï a rencontré Christophe, l’un de ses fondateurs, en goguette à Paris pour la semaine, afin d’en savoir plus sur ce journal qui laisse de l’encre plein les mains et des sons plein la tête. Vous fêtez la sortie du dixième numéro de Bananas Magazine, comment est née l’idée de créer un fanzine ? Ca a commencé en 2009, quand j’habitais encore à New York. J’adorais la scène garage des années 80 et je collectionnais pas mal de fanzines de l’époque. J’ai aucun talent musical, mais ça fait longtemps que je suis dans la scène garage et je voulais faire quelque chose qui reste. Mon meilleur ami de l’époque avait un blog qui parlait de la scène new yorkaise, alors je me suis dit tiens, pourquoi on transformerait pas l’idée du blog en papier. Qui sont les personnes qui ont fondé le zine ?

Oui.