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MakeSense, l'innovation des jeunes au secours des grandes entreprises. > Cet article a initialement été publié dans la Lettre professionnelle "Tendances de l’innovation sociétale" N°62 du 2 octobre 2013.

MakeSense, l'innovation des jeunes au secours des grandes entreprises

C’est une communauté qui espère changer le monde par l’entrepreneuriat social. Co-fondée en 2010 par Christian Vanizette et Romain Raguin, alors étudiants à l'école de commerce Euromed, MakeSense a pour vocation de mettre en relation entrepreneurs sociaux et personnes désireuses de les aider à résoudre leurs défis. Jeunes diplômés d’écoles de commerce, et si votre voie était celle du social business? Matthieu Ricard: "nous vivons une crise de l'avidité, de la stupidité et du manque de régulation" Le rendez-vous a été donné dans une brasserie, entre deux entretiens, près de la Maison de la radio.

Matthieu Ricard: "nous vivons une crise de l'avidité, de la stupidité et du manque de régulation"

Matthieu Ricard est un homme pressé. Quand il ne voyage pas en avion, le moine bouddhiste et interprète français officiel du Dalaï lama vit dans un monastère au Népal, et consacre une grande partie de son temps aux nombreux projets humanitaires qu'il porte. Pour Youphil.com, Matthieu Ricard revient sur sa vision de l'économie, ses engagements humanitaires et sa vie dans l'Himalaya. Youphil.com: Certains de nos lecteurs nous ont fait part de leur étonnement de vous voir participer au Forum économique mondial de Davos, notamment. Vous espérez porter la bonne parole auprès des grands capitalistes? Jean-Marc Borello: "Au motif de sauver le monde, on met des personnes dans des situations indignes" => Retrouvez la première partie de notre entretien avec Jean-Marc Borello: "Dans 10 ans, il y aura 10 fois moins d'associations" Youphil.com: Parlons de gouvernance, un mot que vous appréciez.

Jean-Marc Borello: "Au motif de sauver le monde, on met des personnes dans des situations indignes"

En 30 ans, le groupe SOS est passé de 0 à 11.000 salariés, ce qui n’est pas toujours évident à gérer. Jean-Marc Borello: "dans 10 ans, il y aura 10 fois moins d’associations" Youphil.com: Jean-Marc Borello, merci d’avoir accepté cette interview.

Jean-Marc Borello: "dans 10 ans, il y aura 10 fois moins d’associations"

Ce n’est pas forcément évident pour vous, car vous n’aimez pas communiquer... Jean-Marc Borello: Au début, la ligne de la maison SOS était "pour vivre heureux, vivons cachés". Mais la maison grandissait, le conseil d’administration et les jeunes du groupe m’ont convaincu, en me disant: "si tu ne communiques pas, on communiquera pour toi. Il faut que tu ailles expliquer le modèle. " L’idée de l’entrepreneuriat social commençait à prendre son envol auprès du grand public, et nous étions un exemple déjà abouti de ce que le social business pouvait donner. La maison SOS compte aujourd’hui 11.000 salariés: on a démontré par l’exemple que l’on est capable de créer de grandes entreprises sociales capables d’être mises en concurrence avec de grands groupes du privé lucratif et sur des secteurs extrêmement différents (santé, dépendance, emploi, jeunesse, solidarité, restauration, etc.)

Pénurie de terres rares : une aubaine pour l’économie circulaire ? Selon le Wall Street Journal, la pression s’accentue sur le marché des « terres rares ».

Pénurie de terres rares : une aubaine pour l’économie circulaire ?

Les terres rares sont un groupe de métaux de 17 éléments utilisés dans des applications technologiques et industrielles très variées. (voir à ce sujet l’excellent dossier d’Eco-Info). Indispensables pour fabriquer les batteries, LED, écrans plats, téléphones et autres ampoules basse consommation, ces métaux sont extraits à 97% en Chine. Or, après avoir restreint ses exportations au premier semestre 2010 pour alimenter son marché intérieur, la Chine vient à nouveau de baisser de 35% ses quotas à l’export et annonce un possible arrêt de l’exportation de certaines d’entre elles à l’horizon 2014-2015.

A l’image des Etats-Unis, les pays grands consommateurs de ces métaux dénoncent un abus de position dominante. Cette guerre économique souligne, encore une fois, à quel point les stocks de ressources non renouvelables s’épuisent vite. La mue de l'économie sociale et solidaire. Signe d'une mutation à l'oeuvre, jamais l'économie sociale et solidaire (ESS) n'a autant "fréquenté" le monde de l'entreprise classique et les pouvoirs publics lors d'événements d'ampleur qui se multiplient ces derniers temps.

La mue de l'économie sociale et solidaire

Outre le LH Forum au Havre et la conférence environnementale du gouvernement, citons Convergences 2015 à Paris*, les Ateliers de la terre à Evian, la Social Good Week sur le numérique solidaire, le World Forum Lille ou encore le Tour de France de l'entrepreneuriat social*, organisé par le Mouves (Mouvement des entrepreneurs sociaux) qui vient de démarrer par le Nord-Pas-de-Calais pour se terminer en mai, à Paris. Mentionnons aussi le lancement en octobre du centre Ashoka* dédié à la cocréation entre les entrepreneurs sociaux, le monde du business et les pouvoirs publics.

Depuis quelques mois, l'ESS est représentée au gouvernement. Un fonds d'amorçage pour créer des structures nouvelles. Toulouse rend la monnaie solidaire. Conditions de vie-Société - Le « tiers secteur », un acteur économique important - 10 % de l'emploi salarié dans les coopératives, mutuelles, associations et fondations. La crise a du bon pour l'économie solidaire.

AU DÉPART, IL Y A la faillite de l’argent fou et la crise.

La crise a du bon pour l'économie solidaire

Et, en contre-point, un subit regain d’intérêt pour les valeurs du mouvement coopératif né au début du XIXe siècle. «Le capitalisme financier est en bout de course», commente Michel Rocard pour expliquer le coup de projecteur dont profite actuellement l’économie sociale et solidaire (ESS), fondée sur ces valeurs. Certes, ce système «marchand mais non lucratif», insiste l’ancien Premier ministre, aura mis trente ans à se structurer en France depuis la création à son initiative du Conseil supérieur de l’économie sociale.

Mais l’ESS a maintenant tout loisir de revendiquer sa différence, d’autant qu’elle suscite un intérêt qui dépasse les clivages politiques traditionnels, estime Jean Paul Delevoye, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), et ex-ministre de Jacques Chirac. Sécession du mouvement coopératif Ce mouvement coopératif ne revendique pour sa part que 21.000 entreprises et 1 million de salariés. Économie sociale et solidaire: changer d’échelle, oui, mais au service de quelle société? A l’occasion des prochains "États Généraux de l’économie sociale et solidaire" des 17, 18 et 19 juin, plusieurs organisations de l’économie sociale et solidaire et des personnalités ouvrent un débat sur l’enjeu du changement d’échelle auquel le mouvement de l’économie sociale et solidaire est confronté.

Économie sociale et solidaire: changer d’échelle, oui, mais au service de quelle société?

L’offensive idéologique de ce que l’on nomme aujourd’hui le "social business" sur le mouvement de l’économie sociale et solidaire s’inscrit dans le cadre plus large d’une nouvelle politique libérale qui souhaite accélérer un désengagement social de l’État (notamment dans le domaine de l’éducation et de la santé). Les acteurs de l’économie sociale et solidaire doivent contribuer à réunifier un monde du travail divisé entre salariés, chômeurs, artisans, commerçants, paysans, retraités, étudiants. Depuis plusieurs décennies, les acteurs de l’économie sociale et solidaire apportent la preuve qu’il est possible de conjuguer économie, solidarités et biens communs.

Changer d’échelle, oui. Lelabo-ess.org. Economie sociale: les cinq lectures de votre été. « Pour une économie guidée par autre chose que le profit » Novethic : Quel devrait être le message des Etats généraux de l'ESS ?

« Pour une économie guidée par autre chose que le profit »

Claude Alphandéry : Nous pensons qu'on ne peut accepter le dilemme économique que l'on nous impose : la banqueroute ou les plans de stabilité à répétition qui excluront inévitablement une partie grandissante de la population. Visiblement les Etats et les institutions sont impuissants face à la crise économique et il est incroyable que rien d'innovant n'en sorte.Rien, si ce n'est cette foule d'initiatives qui portent du neuf mais ne sont pas, jusqu'à maintenant, prises au sérieux par les politiques : qu'est-ce qu'une Amap face à Carrefour, qu'est-ce que France Active ou La Nef face à la BNP ou Goldman Sachs ?